Test - Enslaved : Odyssey to the West

«C’est bon d’être un esclave» , - 3 réaction(s)

Des fois, dans notre petite vie de joueur il nous arrive de tomber en affection avec un petit studio de développeurs qui ne paye pas de mine. Un jeu qui nous touche plus qu’un autre, un parti pris qui trouve grâce à nos yeux et hop le studio nous devient sympathique et on attend avec impatience leur(s) prochaine production. Ninja Theory peut faire partie de ces studios. Pourquoi ? Parce que Kung Fu Chaos, leur premier jeu, était fort agréable et que l’on pouvait particulièrement aimer les efforts qu’ils avaient fournis dans la narration et les cinématiques de leur second titre, Heavenly Sword. C’est donc fébrilement qu’on part découvrir Enlsaved en espérant retrouver ces même qualités, magnifiées.

Un esclave qui se la raconte plutôt bien

Enfermé dans un caisson métallique sans espoir d’en sortir, pris au piège par des esclavagistes ; l’avenir semble bien sombre pour Monkey, surhomme adepte d’une sorte de free running, qui a su se construire à la seule force de son physique et de ses aptitudes de déplacement hors normes.

Ne vous fiez pas à la démo d’Enslaved -premier niveau du jeu- pour vous faire un avis définitif. Elle ne sert qu’à poser les bases d’un road movie mouvementé inspiré du roman classique chinois “Le Voyage en Occident” et écrit par Alex Garland (La Plage, 28 jours plus tard, Sunshine) en esquissant à peine les éléments du gameplay. A la fin de ce premier niveau, Monkey se retrouve piégé par une mystérieuse jeune femme prénommée Trip : une couronne d’esclave le lie à elle de manière physique. Si elle meurt, il meurt, s’il refuse de faire ce qu’elle lui demande, il meurt et elle lui demande une seule chose : la raccompagner à son village situé à 500 km de là. Ce voyage au travers d’un monde post-apocalyptique fabuleux risque d’être bien plus long.

La narration d’Enslaved est une véritable réussite, les dialogues sont finement travaillés et les cinématiques disposent du travail de mise en scène et d’interprétation d’Andy Serkis. Tout comme Heavenly Sword en son temps, Enslaved montre que des cinématiques réalisées avec l’aide d’acteurs compétents gagnent énormément en termes d’émotion et donnent aux personnages une toute autre dimension. Enslaved se pare de personnages charismatiques au possible, attachants et stylés. Ce travail n’est pas du tout gâché par le doublage français, excellent et loin des hérésies habituelles. Si vous souhaitez vivre une belle aventure joliment narrée, vous serez aux anges et ce pour une dizaine d’heures bien remplies et 14 chapitres passionnants !

Bilan

On a aimé :
  • La beauté des décors
  • Monkey et Trip
  • Une aventure très agréable
  • Les doublages français
On n’a pas aimé :
  • Trop court et trop facile
  • Un manque de finition préjudiciable
  • Les prises des phases de plate-forme qui clignotent
Un esclave imparfait mais diablement attachant

Enslaved ne conviendra pas à tout le monde. Certains ne lui pardonneront pas ses défauts, ses scripts à tout va, ses combats brouillons. Mais d’autres joueurs, comme moi, succomberont sans mal au charme de Trip et de Monkey, de leur palpitante aventure et des sublimes décors qu’ils traverseront. Enslaved est une aventure sensitive qui peut parvenir à charmer malgré ses défauts, personnellement je suis sous le charme et je ne saurai que trop le conseiller à tout ceux qui souhaitent avant tout retrouver dans un jeu un magnifique voyage plutôt qu’un challenge techniquement irréprochable.

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Enslaved : Odyssey to the West

Genre : Aventure/Plates-Formes

Editeur : Namco Bandai

Développeur : Ninja Theory

Date de sortie : 08/10/2010

Prévu sur :

Xbox 360, PS3

3 reactions

milhouse08

12 oct 2010 @ 10:52

ce jeu est une belle surprise !!!

je ne m’attendais pas dutout a un jeu aussi bon et attachant !

Le jeu fait référence et reprend le game system de plein de jeux et le mix est vraiment bon ! (meme si il est trop linéaire et scripté)

L’aventure ets intense du debut à la fin, on parcours des decors tous aussi magnifique les uns que les autres (defois on a des sacré chute de frame rate mais bon cest telement beau que ca passe !)

il y a aussi quelques petits bugs dans le jeu, il est aussi unpeu trop facile donc n’hésitez pas à le fiare en difficile et meme comme ca il vous faudra 3 soirées pour finir ce jeu.

Mais l’expérience offerte par ce jeu surpasse ces defauts foncés c’est un VRAI bon jeu

pieur

12 oct 2010 @ 12:58

Ah Ben vous ne faite pas la grève aujourd’hui ?

Ce test me donne vachement envie, déjà que la démo avait fait son effet ! Je pense vraiment me le prendre dans quelques mois en occas.

davidkenobi

19 oct 2010 @ 08:59

Artistiquement ce jeu est un chef-oeuvre, tout le reste est superflu