Depuis la nuit des temps, l’Homme fait face à deux dangers sans précédent : les belles-mères et les zombies. Et si pour ces premières, il n’y a aucun espoir d’en réchapper ou d’apporter une solution pour régler la situation, la problématique zombie, elle, possède une solution de grande envergure : le massacre de ce peuple au QI négatif et au parfum rappelant la date de péremption d’un fromage qui pue. Et cela, Capcom l’a bien compris et en fait son passe-temps n°1 depuis plus de 10 ans. C’est donc après un premier épisode plutôt convaincant que Dead Rising s’octroie une nouvelle itération qui, on l’espère, proposera au moins autant de fun que son prédécesseur.
Chuck au Pays des Zombies
Vous êtes Chuck Greene, un ancien champion de motocross parti pour Fortune City après l’invasion zombie de Las Vegas et la perte de votre femme, devenue une de ces abominations. Accompagné de votre fille infectée, Katey, vous participerez au Terror Is Reallity XVII : The Payback, une émission de télé dont le thème sera la revanche contre les zombies. Après avoir participé à l’émission, un incident a lieu et les nombreux zombies capturés pour l’émission se retrouvent libérés et s’attaquent à toute la ville, augmentant le nombre de créatures d’une manière phénoménale. Heureusement pour vous, vous avez réussi à vous échapper et vous vous retrouvez maintenant dans un abri, sans Zombrex pour soigner temporairement votre fille, et en plus avec un complot qui vous rend bouc-émissaire de cet incident terroriste. Chuck va avoir 3 jours pour faire la lumière sur toute cette affaire et s’innocenter avant que l’armée n’arrive et ne se charge de son cas.
Concrètement dans le jeu, on se retrouve exactement avec le concept de Dead Rising, où vous parcourrez la ville-casino de Fortune City, sauverez des survivants, affronterez des psychopathes qui ont pété les plombs avec tout ce chaos, et devrez enquêter. Et le tout avec le facteur temps à prendre en compte ! Ratez un événement important (nommés Cas) et vous pourrez dire adieu à la vérité et aux preuves de votre innocence. Mais en rater un ne veut pas dire que le jeu est terminé, puisque là encore, la liberté d’action, tout comme celle de déplacement est très grande. Vous pouvez choisir de prouver que vous n’êtes pas responsable de tout ce cafarnaum, tout comme vous pouvez passer votre temps à massacrer de la barbaque pourrie mobile dans la joie et la bonne humeur. Mais le jeu n’est pas qu’un bête copier-coller du premier avec une amélioration technique, puisqu’il propose tout de même son lot de nouveautés pour le moins intéressantes, à commencer par les armes. Si vous pourrez toujours vous servir d’à peu près tout ce qui se trouve sur votre passage pour liquider ces hordes de sosies de gothiques, vous aurez aussi la possibilité de construire vos armes en combinant deux objets.
Parfois évidents, parfois tirés par les cheveux, les résultats sont aussi surprenants qu’efficaces ! Ne vous étonnez donc pas de voir par exemple en action un tout nouveau modèle de chaise électrique sur roues, des sabres laser, une guitare qui fait littéralement perdre la tête au son de son riff et bien d’autres engins qui n’auront de repos que lorsque tous les zombies ne seront que des tas inertes de nourriture pour chien. Il est même conseillé de n’utiliser que ces armes combo afin de gagner encore plus de PP (l’expérience du jeu). Rassurez-vous, pour ceux qui n’ont aucune qualification d’ingénieur ou pour ceux qui n’aiment pas réfléchir un peu, il existe des cartes combos qui vous donneront les recettes. Si vous réalisez une arme sans avoir la recette, l’arme sera créée, mais vous n’aurez pas de bonus d’expérience tant que vous n’aurez pas récupéré la carte. Et pour ce faire, il faudra battre des psychopathes, gagner des niveaux, ou tout simplement observer des affiches qui vous donneront des idées. En tout, il y a une cinquantaine d’armes combos pour un total assez conséquent de moyens de tabasser ces raclures de zombies.