Test - Brothers in Arms : Hell’s Highway

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Brothers in School

Comme les précédents épisodes, on a affaire à un FPS plus ou moins tactique. En effet, on dirige son personnage ainsi que de une à trois escouades de 3 personnages, chacune étant spécialisée dans un domaine. On croisera ainsi quatre types d’escouades dont le choix est malheureusement imposé avant chaque niveau (sur les dernières missions, quelques bazookas n’auraient pas été de trop).

Vous devrez donc indiquer à vos troupes, les endroits auxquels se placer, sur qui ils doivent tirer afin d’être le plus efficace possible pour créer une diversion, et ainsi vous permettre de contourner l’adversaire. Il ne s’agit d’ailleurs que de le contourner pour l’éliminer, et cela peut devenir soûlant à la longue.

Ce système rappelle un peu celui de Army of Two. Et comme pour Army of Two, cela aurait pu être sympa si ça avait été fait intelligemment. Dans Army of Two, les adversaires étaient trop bêtes pour ne pas tomber dans l’aggro (prendre en charge l’assaut ennemi pour que les équipiers se focalisent sur l’attaque sans essuyer de dégâts), même si le joueur sans aggro leur fonçait de face, droit dessus. Là c’est l’inverse. Même leur attention attirée par vos alliés, et aussi discrets que vous puissiez être, ils se retrouveront toujours à vous tirer dessus, même si c’est la première fois que vous apparaissez devant eux.

L’intelligence artificielle n’est pas vraiment optimisée, et en devient même frustrante : vos alliés sont aussi bêtes que des cadavres et ne tirent pas super bien ; par contre vos ennemis ont dû tous se faire mordre par une araignée radioactive, y’a pas moyen !

Heureusement que quelques phases intermédiaires interviennent pour casser la monotonie de tout ça. En effet, on aura droit à une séquence de sniper. Et 3 séquences de char. Si la première permet de casser du nazi pour faire avancer un civil vers un lieu sûr, la seconde vous permettra de vous défouler comme jamais en détruisant tout sur votre passage.

Cela ferait presque oublier le manque de précision des armes, réellement frustrant. On a beau avoir le réticule de visée droit dans la tête, les balles atterrissent dans le mur à 3 mètres... Et quand je dis la tête, ça arrive aussi assez souvent sur n’importe quelle autre partie. Pire encore : même lorsque les ennemis sont cachés, à l’instar de Tony Tony Chopper (One Piece), même s’ils sont bien découverts sur plusieurs zones, cela ne les touche pas. Il faut littéralement les contourner pour pouvoir les atteindre.

Les commandes répondent bien pour la plupart d’entre elles, et seuls les ordres de positionnement et le lancer de grenades sont assez délicats à gérer de par le curseur qui apparaît, pas forcément précis. Et quand on sait que la moindre balle peut être mortelle, ça peut jouer de mauvais tours. Pas très convaincant tout ça...

Brothers in Da House

La bande son du jeu est le point le plus réussi. En effet, les musiques illustrant les cinématiques sont absolument sublimes et dignes d’un grand film. Mais ce n’est pas tout : les bruitages, bien qu’un peu forts (pensez à les baisser dans les options audio) sont extrêmement convaincants et immergent le joueur dans la partie, comme s’il était vraiment sur le champ de bataille. Un bon point donc.

Quant aux voix, entièrement en français, elles sont plutôt réussies et convaincantes. Les plus pointilleux reconnaîtront quelques voix célèbres dans le 7ème art, bien que l’on regrettera que la synchronisation labiale soit réellement ratée. On se croirait dans un vieux film chinois doublé dans les années 70.

Et c’est donc pendant une dizaine de longues missions que vous aurez à entendre des balles siffler tout autour de vous. Enfin longues missions, c’est vite dit. Le jeu se finit en un peu moins d’une dizaine d’heures en vétéran (difficile), malgré la grandeur gigantesque des maps, certains passages étant vides d’ennemis. C’est bien simple, le jeu se déroule par assauts, plus ou moins scriptés, rendant ainsi la tâche un peu trop facile. Et ce, malgré les ennemis aux sens hyper-exacerbés et leur habileté à l’arme à feu. Vous bloquerez réellement sur quelques rares passages, mais en faisant bien attention, rien n’est vraiment insurmontable. Durée de vie un peu courte cependant, même pour ce genre de jeu.

Heureusement que le online est là pour booster tout ça... Quoi ? J’ai dit une bêtise ?

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Brother’s in Arms : Hell’s Highway

Brother’s in Arms : Hell’s Highway

Genre : FPS

Editeur : Ubisoft

Développeur : Gearbox Software

Date de sortie : 25/09/08