Il est minuit, l’heure du crime. Une ombre suspecte se dirige à pas de velours vers un lit orné d’or et de diamants. Un couteau à la main, cette ombre le brandit, prête à asséner un coup létal à sa vict... Mais qu’est-ce que je raconte, moi ? C’est le test de Battlestations Pacific, pas une pseudo fiction sous forme de Thriller bidon, non mais !
Atlantic
Battlestation Pacific est un jeu de guerre aéronaval se déroulant dans les années 40, et narrant les batailles du Pacifique qui ont débuté avec l’incident de Pearl Harbor. Vous pourrez ainsi choisir le côté japonais ou le côté américain et effectuer les missions que propose chaque camp pour atteindre une trentaine de missions au total. Chaque mission propose un ou plusieurs objectifs principaux et secondaires, à vous de voir si vous avez les tripes pour tout faire, et ainsi débloquer de nouvelles unités, vous permettant de déployer un arsenal conséquent pour chaque côté du conflit, que ce soit en termes d’avions ou de navires. Exit la guerre au sol et place aux grandeurs de l’océan et du ciel. Ne vous attendez pas à un jeu 100% action. Ici, il faudra également faire une petite place à la stratégie si vous voulez survivre ; renforcer votre attaque et votre défense ne sera pas une mauvaise idée, plutôt que d’aller se la jouer solo à la Masterchief.
Le jeu propose à cet effet un panel d’outils afin de gérer au mieux vos unités. Tout d’abord, la carte tactique, qui permet d’avoir une vue d’ensemble du territoire, vous servira pour diriger vos troupes avec précision vers la cible choisie, et vous permettra de faire rapidement l’état de vos appareils et des avaries présentes... Mais attention, cette carte tactique ne mettra pas le jeu en pause. Il vous faudra donc faire preuve de jugement et d’une réactivité tel un jaguar en pleine chasse. Ici, vous n’êtes pas là pour faire la sieste, mais pour commander. Autre outil du bon commandant, la base de commandement. Elle peut être terrestre ou sous forme de porte-avions. En prenant possession de ces unités, vous pourrez gérer la sortie de vos unités marines et/ou aériennes, ainsi que leur équipement. Pour les fainéants, vous pourrez y accéder directement via une pression de la touche LB depuis n’importe quel appareil.
Vient ensuite l’outil de commandement. Ce dernier apparaîtra en maintenant X plus le joystick analogique vers une direction et vous permettra de donner des ordres simples comme attaquer la cible désignée, se regrouper... Dernier outil, bien pratique celui là, puisqu’il s’agit ni plus ni moins du système de réparations, uniquement disponible pour les navires. D’une pression sur le joystick gauche vous aurez accès à 5 types de réparations. Ne soyez pas effrayé, le jeu vous dira lorsque vous avez besoin d’un type particulier entre réparer l’armement, éteindre un feu, combler une brèche de la coque qui laisse filtrer l’eau, ou réparer le moteur. Il faudra bien faire attention au feu et à l’infiltration d’eau et s’en charger rapidement afin que le bateau conserve de son intégrité.
La cinquième réparation n’est qu’une classique réparation de base redonnant de la « santé » à votre embarcation. Elle devra être faite en dernier si vous voulez que ce soit efficace. Et malgré la quantité relative de données que l’on peut voir affichées à l’écran, cela reste relativement lisible pour ne pas être gêné dans l’action.