- Je suis Ezio Auditore Da Firenze, assoiffé de vengeance et à la recherche d’un artefact puissant pour aider à la libération de Rome du joug de ces chiens de Borgia.
Je suis prêt à tout, même à faire revivre une fraternité pour arriver à mes fins.
- Je suis Desmond Miles, ancien cobaye évadé de chez Abstergo, et maintenant je recherche un artefact puissant laissé quelque part par un de mes ancêtres.
Je suis prêt à tout, même à revivre mes vies passées grâce à la technologie, pour arrêter les plans monstrueux d’Abstergo.
- Je suis Ezio...
- Je Suis Desmond...
- … et je suis un Assassin !
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Troisième opus de la série (mais pas la troisième partie de la trilogie), nous retrouvons Desmond à nouveau incarné en Ezio grâce à l’Animus, machine de haute technologie permettant de « voyager » dans la mémoire génétique d’une personne et de revivre son existence. Que ceux qui n’ont pas joué à Assassin’s Creed 2 s’arrêtent immédiatement de lire ce test, ce Brotherhood est la suite directe du jeu suscité, et il est conseillé, que dis-je, il est requis d’avoir terminé le 2 pour attaquer Brotherhood afin de suivre l’histoire complète d’Ezio, voire de vous attaquer à Assassin’s Creed 1 si vous n’avez pas vécu les aventures d’Altaïr, première des incarnations de Desmond que nous avons connue. Ici, vous parcourrez Rome et sa région afin de mettre un terme à l’influence des Borgia, et de libérer l’Italie de l’emprise des Templiers. N’allez pas croire que nous avons juste droit à un nouveau scénario, ce serait faire preuve d’une grande naïveté. Certes, le jeu conserve la plupart de ses personnages, ses bases de gameplay dans un monde ouvert, à savoir les acrobaties sur les bâtiments ou encore la discrétion qui restent au coeur du jeu, mais beaucoup de choses ont changé, à commencer par le système de combat.
Beaucoup plus fluide, certains diront plus facile, ce qui n’est pas forcément faux étant donné qu’on peut continuer de s’acharner sur les adversaires suivants grâce à un système d’enchaînement très souple et simple de prise en main, rendant les affrontements moins longs et beaucoup plus dynamiques. Les ennemis en combat ne sont pas forcément des génies, mais leur nombre saura généralement vous occuper et vous permettra de tester vos nouvelles armes comme l’arbalète ou les fléchettes empoisonnées. Mais là n’est point l’essentiel des modifications et nouveautés. En effet, les gardes seront beaucoup plus réalistes en termes de méfiance et ne s’alarmeront plus sans raison alors que vous n’aurez pas fait de fausse note. Mais là où le gros du changement apparaît est dans les choses que l’on peut faire. Vous vous plaigniez de la répétitivité des missions ? Ici, vous allez être servi de manière très large avec des missions d’assassinat, d’espionnage, de sabotage, d’escorte, de vol, des défis, des duels, la récupération d’éléments pour l’armure de Romulus, découvrir La Vérité (et ses énigmes toujours aussi tordues), vous synchroniser à 100% sur chaque mission en respectant un objectif secondaire... Le contenu annexe est varié, pléthorique et demandera plusieurs dizaines d’heures pour être achevé en plus de la douzaine que propose la quête principale (comptez environ 40 heures pour l’ensemble). Et pour couronner le tout : un mini système de gestion !