Test - Persona 4 Arena Ultimax

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Pour les joueurs, Persona est avant tout synonyme de Shin Megami Tensei, de RPG et de Playstation. Mais pour les connaisseurs, Persona est plus que ça avec notamment des animés, des portages sur consoles portables, et un jeu de baston. Rappelez-vous Persona 4 Arena, sorti en mai 2013. Fin 2014, Arc System Works nous fait le coup de la suite, espérant encore une fois surfer sur la vague de la licence RPG en pleine explosion. Mais est-ce que cette suite est justifiable et justifiée ?

General Teddyspensé d’EPS

Le jeu propose de nombreux effets en tout genre pour animer l’écran durant les combats

Pour quiconque ne connaîtrait pas, Arc System Works sont des spécialistes du jeu de baston 2D. Guilty Gear et Blazblue devraient vous faire sortir un “Aaaaah oui, eux !” qui vous sauvera de la honte ultime des incultes vidéoludiques. Arc System Works ne se sont pas éloignés du genre avec Persona 4 Arena pour un résultat plus que correct, mais avec quelques tares assez agaçantes. On espérait donc avec cette suite que ces défauts seraient au moins réglés, mais la réponse n’est pas aussi simple qu’un oui ou qu’un non, nécessitant qu’on décortique cela un peu plus en détails.

Le premier gros défaut venait du roster de personnages très limité (seulement 13). Dans cette mouture Ultimax, le chiffre a monté pour atteindre difficilement la vingtaine de baffeurs tous différents (en incluant les 3 personnages dispos en DLC payant). On pourrait difficilement admettre comme résultat le double de personnages en partant du fait que chaque personnage possède une version Shadow qui brise certaines barrières d’enchaînements de coups, tout en sacrifiant d’autres éléments et ayant quelques différences avec les originaux. Non, nous ne le ferons pas, ces versions restant tout de même assez similaires aux personnages principaux, sans pour autant dénués d’intérêt.

Qui est donc ce mystérieux et violent Shô ?

Le second point qui posait souci était la manette. Et là grosse surprise ! Rien ne change ! C’est toujours étonnamment aussi délicat de sortir correctement quoi que ce soit avec ce pad de malheur alors que même s’il n’est pas adapté, il a su par le passé nous montrer qu’il pouvait être suffisant. Mais pour P4AU, c’est toujours raté. Il faudra encore une fois ressortir le joystick pour arriver à sortir les coups même les plus simples.

Ce qui nous emmène au troisième point : le contenu solo. Nous avons toujours droit à un mode histoire qui, surprise encore, est encore plus relou que dans le premier ! On se tape plus de 30 minutes de blabla avant le premier combat et, entre chaque combat, on n’est pas loin de la quinzaine de minutes de textes. Là encore, rien ne change dans la forme : ce sont des screens fixes avec dialogues à la RPG, entièrement en anglais (exit le japonais plus doux à l’oreille, même si les voix US ne sont pas mauvaises du tout). De temps en temps, vous aurez de rares cinématiques en dessin animé, de facture pas exceptionnelle mais potable, qui viendront vous réveiller dans cette histoire qui est une suite directe du premier jeu (n’ayant pas vraiment de fin) et tout aussi lourde dans sa forme. La forme de ce mode n’est toujours pas adaptée pour un jeu de baston, mais elle est là. Il faut donc faire avec. D’ailleurs, pour ceux qui n’auraient pas touché au premier jeu, l’histoire de ce dernier, indispensable pour savoir dans quel bazar on s’est fourré, est disponible en débloquant le contenu via un paiement de 10 € pour 104,89 Ko (bon, OK j’exagère un peu : 9,99 € !).

Ça fait Sho au coeur

Iorei comme les autres nouveaux a un air bien famillier pour les fans de la licence

On pourrait croire en lisant la première partie de ce test que cet Ultimax est une suite bien fainéante. Cependant, les efforts ont été mis ailleurs, à commencer par le gameplay. Les bases ne changent pas avec son système pour contrôler le personnage et son Persona (ces créatures nées du coeur des personnages) en même temps. Sa simplicité d’accès, sa variété d’attaque, ses morts instantanées, etc., sont des éléments conservés tout en allant encore plus loin dans les possibilités permettant des retournements de situation pour quiconque saura les maîtriser. Les modes de jeu se sont bien étoffés, puisque en plus des modes arcade, online et Histoire du premier, plusieurs d’entre eux ont été ajoutés, dont un score attack et un mode challenge qui accompagneront parfaitement le mode entraînement toujours aussi bien maîtrisé (messieurs Capcom, si vous nous lisez : prenez-en de la graine !) pour de longues heures de jeu. Les décors sont très jolis dans leur style animé en 3D, mais les personnages en 2D auraient mérité un peu plus de soin. Car même si l’ensemble bouge de belle manière à l’exception de quelques animations un peu saccadées, les protagonistes bavent un peu, donnant un pâté de pixels disgracieux dès lors qu’un zoom est effectué par le titre. La bande son reste, elle, d’une très grande qualité et saura souligner chaque action à la perfection. Quant au Online… et bien il est désert, donc achetez-vous un ami en même temps si vous voulez croiser le fer avec un humain.

Bilan

On a aimé :
  • Jeu plus complet
  • La musique
  • Roster varié
  • Quelle perfection ce Training Mode !
On n’a pas aimé :
  • La forme du mode Histoire toujours aussi peu appropriée
  • La manette est toujours boudée
  • Tout comme le Online
Le patient attentif

Persona 4 Arena Ultimax, tout comme son prédecesseur n’est pas le jeu de baston ultim...ax. Il reste cependant un très bon jeu avec des possibilités très intéressantes en termes de gameplay, un roster de personnages plus grand et plus complet (même si un peu juste), une accessibilité forte pour permettre aux joueurs de tous niveaux de s’affronter. Si seulement le mode histoire, coeur du jeu, n’avait pas été encore une fois soporifique avec ces dialogues qui durent 3 plombes pour pas grand-chose... Surtout que les solitaires vont aussi avoir à attendre encore plus, mais cette fois pour voir d’autres joueurs pointer le bout de leur nez en online...

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Persona 4 Arena Ultimax

Persona 4 Arena Ultimax
PEGI 16 Langage grossier Langage osé Violence

Genre : Combat

Editeur : Koch Media

Développeur : Arc System Works

Date de sortie : 21/11/2014

Prévu sur :

Xbox 360, PS3

2 reactions

kalud

05 déc 2014 @ 18:18

Très bonne exclue pour la PS 4 et le PC meme si je pense voir arriver la version ex + alpha de la mort sur one un jour mais même la ce sera sans moi. le 4 etait vraiment bon mais m a blazer bizzarement

kalud

05 déc 2014 @ 18:18

oups me suis tromper de page c etait pour Street 5 lol