Attention Robiiiiin ! Voilà le Sphinx !
>> Regardez Batman, mon chou ! Il tient quelque chose dans la main ! Mais qu’est-ce que c’est mon Batmanichounet ?
>> Ne te déconcentre pas Robiiiiin ! C’est encore une des machinations machiavéliques de ce criminel sans foi ni loi !
>> Youhouuuuu ! Le Sphinx ! Rends-toi sans tarder que je puisse retourner me blottir dans les bras de mon Batounet d’amour !
>> Tu es fait, le Sphinx ! Mes collants me rentrent tellement dans les fesses à force de monter à la verticale sur les murs des immeubles que je pourrais me fâcher. On va t’asséner des PAW, des BOUM, des KABLAM...
>> … et des bisous partout pour mon petit Batichou ! Mais... Batman ? Qu’est-ce qu’il est en train de vous faire ?
>> Diantre Robiiiin ! Le Sphinx tient mes grosses origines entre ses mains !
>> Houuu le chanceux ! J’aimerais bien aussi avoir un gros Batman entre mes doigts pour jouer avec !
Si pour vous ceci est Batman, c’est que vous avez trop regardé la série télé live, et que le test qui va suivre ne sera donc pas ce qui vous intéressera.
PAW
Comme il est de coutume via le cinéma ou la télévision ces dernières années avec le personnage emblématique de Bob Kane, Batman a aussi droit à une histoire sur ses origines en jeu vidéo. Un moyen comme un autre pour faire macérer les fans des deux jeux coup de poing de Rocksteady avec un final d’Arkham City bien frustrant. Toutefois, ce n’est plus Rocksteady qui est aux commandes, mais le tout jeune studio Warner Games Montréal, et ce changement, même si minime, se remarque en jeu. Ne vous méprenez pas, le jeu est bon, puisqu’il reprend en tous points l’excellent Arkham City. Une carte plus étendue (même si on a paradoxalement une sensation d’étouffer et d’avoir moins de terrain à couvrir), et une histoire sur les débuts de Batman. Mais avant de préciser le fond de ma pensée, faisons un petit saut du côté de l’histoire, si vous le voulez bien. Et puis si vous ne le voulez pas, c’est le même tarif de toute façon. Batman est encore un jeune justicier, puisque cela fait à peine deux ans qu’il exerce le tabassage de vilains. Sa légende en est au point où aucun criminel n’ayant croisé son chemin ne croit à son existence et pense que les autres qui en parlent sont fous. La police, dirigée par le Commissaire Loeb, elle, veut arrêter Batman, car après tout, tout héros qu’il est, n’a pas vraiment le droit de faire ce qu’il fait. Malheureusement, c’est la veille de Noël, et la police de Gotham est rongée par la corruption.
Et comble du comble, ce cher Sionis, aussi connu sous le nom de Black Mask à mis à prix la tête du plus grand détective du monde pour la bagatelle de 50 millions de dollars. Ce qui attire les plus redoutables assassins que le Chevalier Noir aura à affronter : Bane, Deadshot, Deathstroke, Copperhead, l’Electrocuteur, Shiva, Firefly et Killer Croc auront chacun leurs raisons pour vous inscrire à leur tableau de chasse. A vous donc de réveillonner Batman Style pour éviter de vous faire tuer, mais également pour mettre tout ce joli monde sous les verrous. Le jeu se présente en monde ouvert dans lequel vous vous baladerez entre l’ancienne et la nouvelle Gotham afin de lutter contre le crime et faire face aux plus grands vilains qui ont mis des bâtons dans les roues de Batman. Parmi les fauteurs de troubles, on croisera le Chapelier Fou, le Pingouin, Black Mask, Enigma, Bird ou encore Anarky pour des quêtes annexes plus ou moins longues. Car ce sont ces quêtes annexes qui vont vous tenir le plus longtemps sur le jeu, le scénario principal n’étant pas vraiment long (comptez une dizaine d’heures environ, sans tenir compte du mode nouveau jeu + et celui encore au-dessus pour une troisième partie), et surtout bien moins intense que les précédents jeux, même si celui-ci offre son lot de spectaculaire.