Test - Assassin’s Creed IV : Black Flag sur Xbox One et Xbox 360

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Voilà maintenant 6 ans et autant de jeux (dont 2 « suites ») que la guilde des Assassins combat les templiers sur nos consoles. Six ans de mosquées, de gondoles, de scalps, d’acrobaties et de preuves que les équipes d’Ubisoft Montréal fument des trucs pas très légaux tant les éléments annexes WTF sont légion dans le traitement des énigmes et de l’histoire. Alors qu’on pourrait penser que l’histoire de ce conflit s’achève avec le sort funeste de la fin du monde et des évènements narrés dans Assassin’s Creed III, Ubisoft nous fait le coup du ni vu ni connu j’t’embrouille en nous sortant un Assassin’s Creed IV, vraie suite à l’histoire principale, mais qui se trouve être aussi bien curieuse autant par son contenu historique que par les enjeux contemporains. Hissez le pavillon noir et sortez les pique-niques, on part dans les Caraïbes !

Version Xbox One :

Pour sa version Xbox One, les aventures d’Edward, elles, restent identiques aux éditions Xbox 360 et Playstation 3 en termes de contenu, tout comme en termes de gameplay. Ce qui limitera fortement l’intérêt de l’acquisition de cette édition Xbox One pour les possesseurs du jeu sur 360/PS3. Par contre, là ou Edward fait fort dans cette édition « Next Gen », c’est de faire passer les versions précédentes pour des jeux moches en comparaison, tellement le titre d’Ubisoft est devenu bien plus beau et bien plus détaillé. Non pas que les versions suscitées étaient moches, mais on sent bien le changement de génération passer par la rétine. Ainsi, les textures sont plus soignées et détaillées, la végétation est plus luxuriante, bouge au gré du vent, et on a vraiment l’impression d’être caché dans ces zones de traque. Les canons génèrent de la fumée et l’eau ruissellera sur le pont durant les tempêtes ou en cas de forte houle. D’ailleurs, cette eau est encore merveilleusement réussie avec un plus de vie maritime et sous marine. Quant au vent, il fera bouger les voiles de votre bateau avec une grande fluidité. Le boost technique offre au joueur la possibilité de redécouvrir un univers toujours aussi passionnant et exotique. Le jeu offre ce genre de détails tout au long de l’aventure. Il y a bien évidemment la correction de quelques bugs, quelques très légers réglages afin de sublimer le gameplay (IA un peu plus coriace) et le rendre plus fluide, mais aussi un peu plus ardu. Malheureusement pour lui, le joueur risque d’être déçu, sur des points où il ne s’y attendait pas vraiment... Après avoir touché aux autres titres de lancement, on en vient même a regretter l’absence de gestion de Kinect d’une manière ou d’une autre. Le passage à la nouvelle génération a aussi soulevé de nouveaux problèmes vis a vis de ses prédécesseurs, tels qu’un aliasing un peu plus marqué, notamment sur les éléments peu épais. Dans un jeu où les bateaux remplis de cordages sont rois, cela fait qu’il sera souvent à l’écran. Mais le vrai gros problème visuel de cette version est une sorte de trouble fantôme présent sur les personnages, sur l’eau de temps en temps, et sur certaines séquences cinématiques. Et lorsque cela se produit (c’est assez fréquent), cela rend l’ensemble concerné très brouillon comparé au reste qui est vraiment soigné. Même si son côté technique est solide pour un titre de lancement de console (facilement dans le top 3 des plus beaux jeux sur One), face à de nombreux titres qui exploitent l’accessoire spécifique à la One, même de manière minime, le titre d’Ubisoft fait donc un peu palot de ce côté ; combiné avec un contenu entièrement identique aux éditions déjà existantes, cela fait que cette version Xbox One, perd le coup de coeur attribué à la version Xbox 360.

Hissez la grand voile !

Un poste de travail d’Abstergo Entertainment avec le nouvel Animus

Dans Assassin’s Creed IV, vous vous retrouvez dans la peau d’un nouvel employé d’Abstergo qui voyagera dans la mémoire génétique du Sujet 17, aka Desmond Miles, afin d’en faire des jeux vidéo. Et oui ! Abstergo est passé à la vitesse supérieure en mettant la technologie à la vue de tous, même si ce n’est qu’une façade pour permettre aux Templiers de financer des desseins plus vils. Quoi qu’il en soit, l’Animus a passé un nouveau cap, puisqu’il est désormais possible de parcourir la mémoire génétique d’autres personnes sous certaines conditions que nous tairons dans ce test. Vous avez donc été chargé d’explorer la vie d’Edward Kenway, grand-père de Connor Kenway, (héros d’Assassin’s Creed III, aussi connu sous le nom de Ragondin dans nos tests car son nom indien est trop relou à écrire), puisqu’il semblerait que la lignée Kenway cache un redoutable secret pour l’avenir de l’humanité, et menant à la suprématie du monde. A vous d’entrer dans l’Animus, ou si vous souhaitez prendre votre temps, vous pouvez à tout moment arrêter et flâner dans les bureaux d’Abstergo Entertainment en vue à la première personne et tenter de découvrir leurs secrets ou de remplir quelques missions pour des inconnus qui ne seront pas si étrangers que cela. Mais retournons à l’essentiel : Edward Kenway, pirate du début du XVIIIème siècle qui voguait dans les mers des Caraïbes à bord du Jacdaw, un fier brick dérobé à quelques templiers, et se retrouve propulsé en plein conflit entre les Assassins et les Templiers.

Avec un harpon dans les Caraïbes, vous ne pêcherez pas des truites.

Vous l’aurez compris, Edward n’est pas un Assassin, il n’est pas non plus un Templier, ce n’est qu’un simple pirate qui ne jure que par l’argent et par sa femme, et il vivra libre en tant que tel, loin de toute influence. Ce qui signifie pour le joueur, pillages, abordages, plongées, batailles navales, chasses au trésor et au gibier, pêches au harpon, chants et bien d’autres activités propre à ces aventuriers des mers. L’assassinat, la filature, le vol, la vision de l’aigle (bien plus efficace et réactive qu’avant) seront aussi là, car Edward possède des sens aiguisés propres aux Assassins depuis sa plus tendre enfance, justifiant ainsi l’approche similaire du titre, tout en laissant une personnalité propre à notre fier pirate. En effet, loin du très effacé Connor et de l’ambiance glauque qu’il inspirait, Edward possède un caractère vif et bien plus sympathique que son petit-fils, donnant au titre un charisme bien plus poussé, ce qui manquait sérieusement au précédent jeu. Les environnements sont eux aussi bien plus attrayants, puisque la carte des Caraïbes est composée de nombreuses îles. Certaines sont habitées, d’autres sont plus sauvages, mais il y a généralement de quoi faire sur chacun de ces lots de terre pour un contenu conséquent et une surface de jeu très grande. Et c’était sans compter sur les activités communautaires, précédemment connues en tant que Missions Assassin.

Bilan

On a aimé :
  • Les décors et les environnements
  • La durée de vie et le contenu varié
  • L’ambiance pirate au top
  • La manière dont Ubisoft joue avec le buzz de l’avenir de la série (mais chut, c’est un secret !)
On n’a pas aimé :
  • Le mode multijoueurs qui ne propose pas vraiment du nouveau
Fatality !

Après un bon Assassin’s Creed III, mais en deçà de ses prédécesseurs à cause d’un personnage principal et de lieux pas super glamours, Assassin’s Creed IV met les bouchées doubles en nous proposant des lieux attrayant, un protagoniste différent et sympathique, ainsi que des activités nombreuses sur une carte immense. Et tout ceci afin de nous mettre dans la peau d’un pirate de l’époque d’une manière franchement réussie. Certes, le jeu n’est pas exempt de petits défauts, mais ils sont relativement discrets et ne gâcheront en rien le plaisir de jeu que procure cette expérience Assassin’s Creed IV. Du coup, on se donne rendez-vous l’année prochaine pour le prochain Assasin’s Creed. Des pronostiques sur la prochaine période couverte ?

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Assassin’s Creed 4 : Black Flag

PEGI 18

Genre : Aventure/Plates-Formes

Éditeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft Montréal

Date de sortie : 29/10/2013

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

15 reactions

Stéphan

29 déc 2013 @ 17:52

Alan, Brotherhood et révélation continuent bien l’histoire, l’ensemble formant un tout. De même que le 3 avance dans l’histoire, et le 4 beaucoup moins (mais un peu quand même), car il pose certaines nouvelles bases qui devraient être importantes pour la suite.

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alanwakeup

29 déc 2013 @ 20:14

ok merci stéphan je vais te faire confiance et continuer la serie ;-)

Monkey.D.Heine

30 déc 2013 @ 14:37

Pour l’avoir fais sur 360 et maintenant sur One j’ai pris une claque visuelle, pas un truc transcendent certes mais la différence est bluffante :)

bruce7872

13 jan 2014 @ 21:05

Fan des assassins les ayants tous fait et finis et tres tres decus par le 3 jy ai été à reculons et la quel bonne surprise dantesque le retour des enigmes de vrais challenge,pleins de choses cachés suis pas persuader que nous ne reverrons plus desmond moi comme un doute de clone mais bon je me trompe en attendant sur la one c’est de la bombe atomique vivement la suite en esperant que nous ne soyons pas maudits et que le 1 bon un mauvais ne soit pas d’actualité

kamil

23 avr 2014 @ 03:22

(xbox one) le seul jeu qui est meilleur que celui ci c’est tomb raider définitive edition mais tout comme tomb raider il a le défault d’être désintéressent une fois le jeu fini mais c’est long avant de le finir et sérieux c’est vraiment bon comme jeu les 2 seul chose qui manque c’est un meilleur multi mais surtout un multi a la battleship avoir des crew de bateau une communauté dans le jeu original avec la map original et non avec des map spécial multi ect

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