Lebron, la brute et le truand
Cette année, le jeu vous propose comme mode exclusif de suivre la carrière de Lebron James, ou plutôt de construire sa carrière future, puisque le jeu vous lancera dans la peau du joueur dès la saison 2013-2014 (et au-delà) qui débutera en réalité à la fin du mois. Restera-t-il avec les siens ? Ou préférerez-vous le faire transférer dans votre équipe préférée ? Ça c’est au joueur de voir. Les autres modes de jeu, désormais habituels dans la série sont toujours là, vous pourrez ainsi gérer une équipe pour la mener dans la légende de la NBA, participer aux Play-Offs, aux saisons, à une carrière (dont les aspects n’ont pas énormément changé). La bande musicale est de bonne qualité autant dans le choix des morceaux que dans la qualité audio. Les gradins manquent toujours autant de vie, même si les commentaires de match (entièrement en anglais), eux, sont dynamiques et respirent le naturel. D’ailleurs, dans l’ensemble, tout ce qui est habillage du jeu et enrobage des matchs (stats, sponsors durant le match, etc) est vraiment très bien intégré, au point qu’on se croirait devant la télé. Cependant, malgré toute l’exhaustivité du titre, toute la qualité technique et de jeu, ce NBA 2K14, oublie fortement que tout le monde n’a pas joué aux précédents opus. Ainsi, même si le camp d’entraînement aide (un peu maladroitement) à l’apprentissage des mouvements qui ont changé depuis le précédent opus, même si un mode lancer-francs existe, même si un mode entraînement est également présent, même si un mode jeu libre nous fera coucou, rien n’est prévu pour aider les nouveaux joueurs à se familiariser solidement avec les commandes et l’ensemble du système de jeu. Ce qui fait que quelqu’un qui comme moi qui n’a pas touché à un NBA 2K de sa vie jusque là va en chier pour effectuer un jeu simple, voire même effectuer des actions simples. Non pas que le jeu soit mal pensé ou mauvais, bien au contraire, mais c’est plutôt qu’il y a tellement de choses d’intégrées dans le gameplay, qu’il est impossible pour un nouveau venu de s’y retrouver sans un vrai entraînement qui vous apprendra le maniement du jeu de A à Z. Parfois on fait des trucs, on ne sait pas comment on l’a fait, mais on l’a fait, d’autres fois, on fait un truc qui semble simple, mais qui rate à chaque fois. C’est donc un apprentissage par expérimentations et par l’échec qui va se lancer durant de nombreuses dizaines et frustrantes heures pour tenter d’arriver (et sans garantie de réussite !) avec plus ou moins de succès à produire un jeu efficace face à l’IA et surtout face aux joueurs expérimentés en online. Et là, on commence à calculer l’angle, la distance et la force nécessaire pour envoyer la manette dans la poubelle sans bouger ses fesses du fauteuil/canapé/chaise, tant cette absence de réelle insertion au gameplay du jeu est insupportable.