Deux nouveaux niveaux ont été ajoutés dans ce portage, mettant en scène Ayane (la nana à forte poitrine et à la crinière violette de Dead or Alive). Ces deux niveaux n’ont pas grand intérêt si ce n’est pour éventuellement se rincer l’œil sur du pixel. Mais Ayane n’est pas la seule à venir se cambrer pour décapiter les ennemis, Momji et Kasumi sont également jouables. Ces deux dernières ne sont par contre pas disponibles dans l’histoire principale, il vous faut passer par le mode défi pour les faire se trémousser.
Le mode défi est basé sur le principe de scoring. Vous pouvez rejouer le niveau de votre choix avec le personnage que vous souhaitez. Un classement vous permet de voir qui a la plus grosse... performance !
Le grand retour des démembrements rajoute un plaisir non négligeable. Le retrait de nombreux QTE est aussi un soulagement, ils ne font que ponctuer certains passages et ne sont plus omniprésents (bien que, encore un peu trop présents parfois).
...le ninja meurt mais jamais ne renaît...
Malgré toutes ces nouveautés ajoutées, Ninja Gaiden 3 Razor’s Edge reste d’une profonde et ennuyeuse linéarité... Les environnements sont pourtant variés, de nouvelles armes sont à disposition, les ennemis sont multiples, mais le gameplay est limité. Bien que l’ennemi soit plus coriace (et ce n’était pas compliqué à réaliser) que sur la version précédente, il faut répéter inlassablement les mêmes actions, les tactiques d’attaques se résument à : saute, attaque, saute, attaque ! C’est un excellent défouloir, mais avec cette release, on pouvait s’attendre à mieux.
Quoi qu’il en soit, le rendu graphique est acceptable, même s’il n’a pas vraiment évolué depuis la version précédente... Certaines textures piquent un peu les yeux mais la fluidité des personnages compense cet écart ; il faudra cependant tout de même prendre en compte les lourdeurs de la caméra qui rendent certaines actions délicates.
L’ambiance sonore n’a vraiment pas changé, elle se contente du minimum. Si cela reste suffisant pour apprécier le jeu, vous ne ressortirez pas de votre session en fredonnant un petit air marquant.
Le plus embêtant dans cette nouvelle version, c’est de devoir racheter la totalité du jeu. Les détenteurs de la première version se seraient largement contentés d’un bon gros DLC même payant, plutôt que de devoir repasser par la caisse.