Test - Payday 2

«Les gentlemen braqueurs» , - 2 réaction(s)

De même, la création de masque se veut simpliste et peut-être un peu trop : en fonction de ce qu’on obtient aux cartes, on achète le masque, on choisit un revêtement, un motif et une couleur, et c’est tout. On aurait aimé par exemple pouvoir choisir la position du motif, ajuster les dimensions et surtout que le masque ne soit pas sans arrêt en train de tourner pendant les modifications !

Circulez, rien à voir

En ce qui concerne les graphismes, le constat est assez navrant : alors que le jeu jouit d’une fluidité impeccable, il se voit doté de graphismes franchement dépassés avec à côté des animations pourtant irréprochables (comme les jets de sang lorsqu’on touche un sniper sur un toit, par exemple).

Faut pas trainer, on file !!

Fort heureusement, ce n’est pas dans ses graphismes que tout l’intérêt du jeu réside et justement, l’ambiance est finalement assez prenante pour faire passer les questions graphiques au second plan (et puis de toute façon, y’a zéro explosions, vu que y’a zéro grenade, même pas un petit lance-roquettes…)

Non, vraiment, au premier plan restent les éternels bugs ! Et Payday 2 est servi de ce côté, bien que la plupart d’entre eux seront qualifiés de « bugs utiles » car parfois, ils rendent les choses plus pratiques ! On pense notamment aux sacs capables d’être récupérés de l’autre face d’un mur et aux forces de police qui restent plantées là sur le trottoir, attendant le déluge… Évidemment dans ce sens c’est toujours marrant, mais parfois on retrouve certains bugs, des vrais, des durs, beaucoup plus rares mais qui en général empêchent de finir la partie : mauvaise configuration de la mission, personnages bloqués dans les murs, etc…

Jetez un sac sur la table contre un succès !

La bande sonore quant à elle colle parfaitement à l’action et contribue mine de rien à temporiser nos actions. Dans un genre parfois techno/hardcore en plein assaut policier, les musiques sont toujours travaillées pour coller au contexte, dans des tons beaucoup plus discrets lorsque vous souhaitez privilégier l’infiltration. Évidemment, une fois l’alarme déclenchée le but est de remplir les objectifs et de fuir le plus vite possible, avec une musique réagissant en ce sens au point de vous coller un stress à faire accélérer les choses, vraiment !

Bilan

On a aimé :
  • L’aspect coopératif du titre
  • La musique qui colle toujours à l’action
  • Les « bugs utiles »
  • Bonne communauté de joueurs
On n’a pas aimé :
  • Inventaire limité
  • Les autres bugs
  • Qualité graphique moyenne
  • Outil de création des masques
La bonne paye

Payday 2 est un FPS diablement efficace, qui s’appuie sur l’esprit coopératif sans lequel on pourra difficilement mener un contrat à terme. La communauté de joueurs est particulièrement agréable en ligne (à comparer avec d’autres titres) et il est très facile de préparer une partie et un plan d’action au millimètre près, même en incluant le facteur aléatoire qui, lui, permet d’éviter au jeu une trop grande redondance d’une mission à l’autre. Les outils de modification d’armes et de création de masques semblent à côté bien moins aboutis et l’on aurait voulu bien plus de contenu. D’une rejouabilité immense, Payday 2 propose ainsi aux amateurs de FPS un titre coopératif où il ne suffira pas de tirer à tout bout de champ.

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Payday 2

PEGI 18

Genre : FPS

Éditeur : 505 Games

Développeur : Overkill

Date de sortie : 16/08/2013
Date de sortie XO : 12/06/2015

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4

2 reactions

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zx6r4

08 oct 2013 @ 09:04

Il va vraiment falloir que je me procure ce jeu.

Même si graphiquement il est à la ramasse, l’immersion, la coopération demandée et la jouabilité du titre me donne vraiment envie.

Merci pour le test Cups

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II Blue x

08 oct 2013 @ 21:47

Pour ma part je m’attendais complètement à autre chose, j’ai acheté ce jeu sans connaître, sur l’avis d’un pote, et j’ai pas accroché, mais alors pas du tout, j’y ai joué à peine 3-4 fois et je l’ai revendu dans la foulée.

Et puis les graphismes franchement..

Enfin bref pas ma came, je passe.