Il existe deux catégories de jeux vidéos : Les jeux qui vous transportent dans un univers, une aventure, une histoire et vous font passer un merveilleux moment et de très belles expériences. Et il y a les jeux qui n’ont aucune particularité pour se démarquer des autres et qui vous feront simplement passer le temps. Les choses étant assez simples, il serait étonnant d’en demander plus. Et pourtant... Il existe derrière ce tableau bipolaire, une troisième catégorie de jeux dont tout le monde souhaite ignorer l’existence mais que je ne saurais être capable d’oublier tant ces jeux ont à de nombreuses reprises frappé à ma porte. Je veux bien sûr parler de ceux, qui, de part leur qualité, mettent à rude épreuve les pires instincts de l’Homme : ceux qui font ressortir toute une gamme d’émotions aussi primales que dangereuses comme la rage, la colère, ou encore la dépression de voir que de nos jours des jeux mal conçus sont encore produits. Devinez dans quelle catégorie se trouve Ride to Hell Retribution ? « AAhhhhh !!!!!!!!!! Ca va tout défoncer, on va crever tous les ennemis, on va les brûler, les massacrer, les découper, leur rouler sur la gueule...... Infirmière ma piqûre, vite !!!! » Désolé Zx, membre depuis toujours d’Xboxygen, ton rêve ne se réalisera pas encore. Mais pour te remonter le moral, je te dédie ce test.
J’achète ! - Zx6r4, un jour où le soleil a tapé fort
Avant de commencer ce test, je me dois d’être franc : c’est un des rares jeux que je n’ai pas terminé pour réaliser le test (j’en suis à peu près à la moitié de l’histoire si je me fie aux stats). Si j’avais su que l’ensemble était aussi régulier dans la médiocrité, je n’aurais pas dépassé le tutorial, car une fois qu’on l’a fait, on a déjà compris tous les problèmes et toutes les tares du jeu. Et pour cause : tout est soit bâclé, soit mal conçu. A une exception près... Une histoire ? Who cares ?! Copiez et collez celle de n’importe quel mauvais nanar où le protagoniste cherche à se venger de la mort d’un de ses proches. Une narration ? Oubliée dans le cahier de vacances de l’élève de CP qui a écrit l’histoire. Une technique de qualité ? On ne demande pas à tous les jeux d’être du calibre d’un futur GTA V, mais y’a quand même un minimum de nos jours, ce qu’ont apparemment oublié les développeurs de Ride to Hell qui semblent être restés sur la génération précédente. Un gameplay ? Totalement bâclé pour chacune des phases de jeu (mais j’y reviendrai plus bas). Un univers ? Allez plutôt regarder Sons of Anarchy ou un reportage sur les vieux croulants tout parés de cuir (non, pas des crampes, bande de pervers !) qui rêvent de succès sur leur moto. De la variété ? Vous avez plus de chances de voir Will Coyote attraper Road Runner que d’en trouver ici. Une IA honorable ? HAHAHAHAHA ! Ride to Hell, plaisant et à peu près attrayant via ses trailers inflige un terrible soufflet une fois le jeu mis en marche. Le jeu se veut être un titre dans le monde des bikers. Bon déjà, je ne suis pas super fan de ce culte de la moto et tout ça, mais outre cela, il serait peut être bien pour planter une histoire, des personnages et un univers, de faire un peu de mise en scène. Le jeu balance une cinématique chiante, avec des voix anglaises totalement désynchronisées avec les lèvres qui sont sensées les prononcer, puis coupure pour chargement, et la plupart du temps on se retrouve déjà sur une autre action qui n’a rien à voir avec la scène précédente, ou qui saute de quelques minutes coupant généralement le genre de moment qu’on aurait aimé voir pour donner du peps à l’histoire. Ou encore des scènes totalement inutiles placées ça et là. C’est vraiment exceptionnel de voir comment on peut flinguer un jeu, rien qu’avec ce genre de choses de nos jours, gâchant au passage son budget, bien évidemment...