Boing !
C’est donc naturellement qu’après avoir légèrement encouragé le directeur de la société de développement de jeux vidéo High Moon Studios (une simple bombe a suffi), que ce dernier a accepté de développer un Beat Them All Deadpool. Oui, c’est celui qui est l’objet de ce test, cher lecteur. Tu te dis qu’un truc cloche ? Non, tout cela est normal pour Deadpool, et le 4ème mur sera maintes fois démoli comme il se doit pour le bonheur des joueurs.
La personnalité de Deadpool est bien retranscrite, et le joueur aura entre les mains un jeu totalement fou dans tous les sens du terme : visuellement, auditivement, scénaristiquement (même les partages en couille partent en couille !) mais aussi en termes de gameplay. Au point même que le jeu, par l’intermédiaire de Deadpool, s’amusera avec le joueur (ou l’insultera c’est selon son envie) pour proposer plus qu’un Beat Them All : un jeu totalement nawak avec une phase de plateformes par-ci, un passage de FPS par là, un peu d’infiltration (la démarche de Deadpool y est hilarante)... Les clins d’oeils sont nombreux, tant à l’univers du jeu vidéo qu’au monde des comics (sauras-tu retrouver le clin d’oeil dédié à l’univers Batman ?). Le jeu ne se prend vraiment pas au sérieux, et cela pour le plus grand plaisir des joueurs. Tout est l’occasion de provoquer le rire chez le joueur. Et puis cette variété aide grandement à renouveler régulièrement un rythme déjà bien soutenu.
Techniquement, le titre tient la route, car bien que classique dans le genre Beat Them All, le titre est efficace et plutôt soigné. Peut-être que la gestion de la caméra aurait mérité un peu plus de soin lorsque l’action se trouve devant un mur, mais ce n’est pas vraiment dérangeant, ni même insurmontable avec le joystick analogique droit. Ou même sans, d’ailleurs.
C’est sur une huitaine d’heures de jeu, de déconne non stop, de fous rires, de massacre, de folie indescriptible que le joueur aura la joie de contrôler cet énergumène et ses deux voix dans sa tête avec qui il discute fréquemment (et ils sont rarement d’accord). Saut, double saut, trancher, tirer, téléporter seront le lot quotidien du mercenaire accroc aux tacos et aux chimichangas. Et pour ce faire, il aura accès à un petit arsenal customisable au fil des ennemis tués avec chacune des armes, et des points DP (c’est la « monnaie » du jeu, ça s’invente pas). Tout d’abord, il faudra tuer des ennemis avec une certaine arme, pour progressivement débloquer des améliorations. Ensuite, il faudra les acheter avec les DP. Et il vous en faudra énormément. Heureusement que les choses sont bien faites, puisque vous en remporterez en ramassant certains bonus, en tuant des ennemis, et en effectuant des combos (faut pas se faire toucher pour empocher) et autres actions spéciales (Momentum), afin d’en remporter encore plus qu’à l’accoutumée.
A noter que les capacités de Deadpool peuvent également être boostées.
Deadpool étant un personnage qui se téléporte, cette fonction lui servira d’esquive et de contre-attaque, permettant de mettre rapidement fin à la vie d’un adversaire si vous avez pu créer une ouverture juste avant. Et ce n’est pas parce qu’il est immortel que vous n’aurez pas l’utilité de cette fonction, puisque si la vie de Deadpool tombe à zéro, ce sera renvoi au dernier checkpoint, le temps qu’il revienne à la vie/se reconstitue, ou je ne sais quel autre châtiment il aura subi. Mais ce sera après avoir préalablement reçu un commentaire désobligeant ou drôle de notre protagoniste, vis à vis de la manière de jouer du joueur. Et vous n’aurez pas le temps de vous reposer non plus, puisque les ennemis sont des mutants pour la plupart, et donc avec des capacités spéciales.