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Le jeu est un jeu d’action mélangeant le TPS et un classique jeu d’action. Autant dire que l’ensemble est non seulement mal fait, mais en plus carrément mal pensé. Le système de couverture ne couvre pas grand-chose puisque votre personnage se découvre n’importe quand, l’évolution de planque en planque est tout bonnement anecdotique, car le jeu ne le propose que lorsque les développeurs y ont pensé. Il faudra donc y aller au feeling, se moquant des vaines tentatives de furtivité facultatives que propose le jeu, car il y aura toujours un bug qui vous découvrira. Généralement, ce bug se nomme Spock (ou Kirk si vous choisissez de jouer avec Spock). Autrement, ce bug s’appellera “un développement peu consciencieux” tant tout semble être réalisé à l’arrache. Des mini-jeux casseront le rythme ennuyeux de la narration trop classique et n’exploitant pas le potentiel des personnages. Il en existe 3 types, mais ils peineront à se renouveler, tant leur apparition sera fréquente, puisque servant pour décrypter, débloquer, et activer des mécanismes.
Le jeu vous propose une quinzaine d’armes, mais franchement, conserver l’arme de base est tout aussi efficace sans même la booster. De toute façon, la customiser sera plus qu’anecdotique étant donné que seules 2 ou 3 améliorations apporteront un certain confort (refroidissement), le reste ne sert strictement à rien. Ne vous embêtez pas à chercher à tout acheter, tellement c’est inutile.
Surtout quand on ne gagne des points d’expérience (qui servent de « monnaie d’upgrade ») qu’en scannant des choses, et bien plus rarement en avançant un peu dans une aventure qui durera entre 8 et 10 heures (5 minutes si vous n’avez pas de test à en faire, car vous aurez flairé le mauvais jeu dans ce court instant). Et recommencer avec le second personnage ne changera rien si ce n’est que Spock peut violer mentalement certains ennemis pour trouver des infos. De toute façon, vous n’en aurez pas envie. Vous n’aurez pas non plus envie d’inviter un ami à jouer avec vous, tant vous n’êtes pas une ordure de vouloir infliger tel châtiment à des personnes que vous appréciez. Et puis je crois que la convention de Genève l’interdit, donc impossible de faire subir cela à vos ennemis jurés également.
Le jeu propose cependant quelques petits passages qui cassent un peu la routine. Nous passerons sur la phase de bataille spatiale à bord de l’Enterprise totalement poussive et inintéressante, pour dire un petit truc sympathique sur les phases de vol libre (avec le propulseur individuel dans l’espace ou des combinaisons sur la planète ennemie). Si on fait comme si les bugs de collision n’existaient pas (paie-toi quand même le mur qui se trouve à 3 mètres de toi !), ces phases ne sont pas vraiment désagréables. Mais par contre, elles sont extrêmement courtes car elles ne durent que quelques secondes seulement. Tellement courtes que vous aurez à peine le temps d’envisager que le jeu semble être pas si mal, avant de retourner à la dure réalité...