Test - Metro Last Light

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Encore du retard

Sinon, on peut aussi y aller discrètement et contourner les ennemis, hein !

Côté gameplay, nous avons grosso modo affaire à du copier coller du premier opus, si ce n’est quelques petites modifications plus ou moins remarquables. Le système de discrétion à été simplifié, puisque désormais vous aurez droit d’être caché ou visible. Malheureusement, cette simplification rend les choses plutôt absurdes, car aborder les ennemis de manière furtive se fera de manière plutôt cocasse tant il est clair que les ennemis auraient dû vous voir et vous repérer. Et ce n’est qu’un élément parmi tant d’autres qui indique que l’IA adverse humaine est toujours aussi brouillon. Certains comportements allant jusqu’à l’étonnement total. Les bestioles, elles, sont bien plus cohérentes.
Les environnements sont bien plus variés, laissant une certaine liberté et quelques petits détails insignifiants, mais rajoutant de l’immersion, comme le fait d’essuyer le sang / la pluie / la boue / la poussière de son masque à gaz en utilisant LB.

Les armes sont customisables pour mieux s’adapter à votre approche

Cela peut paraître bête comme ça, mais vous verrez pas grand-chose en extérieur lorsque la pluie (qui n’est pas que de l’eau) ou le vent feront rage et que vous devrez faire face à ces éléments qui rapportent tout un tas de saloperies cradossant votre joli outil de survie.
La bande son est très bonne, que ce soient les musiques ou les voix (disponibles en plein de langues langues dont toujours le français et le russe), et l’adaptation a su proposer un orange plus foncé pour les textes qui ce coup-ci n’éclate pas les yeux. Mon ophtalmo vous dit merci.
Des bugs viendront gêner de temps en temps votre progression, comme des bugs de collision (on se prend des balles, même si on est caché derrière un obstacle solide, on passe à travers certains objets censés être solides...), des bugs d’IA (vous serez détecté pour des raisons discutables par moments), ou de commandes (les mises KO ou éliminations furtives peuvent ne pas apparaître du tout, risquant de se faire détecter sans pouvoir rien faire).
Rien de bien méchant au final, mais cela fait tache pour un jeu qui mise tant sur l’ambiance.

Bilan

On a aimé :
  • Immersion formidable
  • Narration et traitement de l’histoire de qualité
  • Bonne durée de vie
On n’a pas aimé :
  • Encore des bugs
  • L’IA humaine assez folle
Contrôle des billets, messieurs, dames.

Les suites sont souvent inférieures et décevantes. D’une part, car l’effet de surprise n’est plus là, mais surtout parce que ces suites se reposent souvent sur les lauriers de ce qui a fait leur gloire. Cela aurait peut-être pu être le cas avec Metro Last Light si le titre n’avait pas bénéficié d’un soin particulier quant à son histoire (toujours basée sur des romans), sa narration, mais aussi sur une ambiance en béton et un gameplay solide (malgré les bugs qui résultent d’un manque de peaufinage). Le tout enrobé d’une replay value sympathique, puisque ses deux fins correspondent à deux types de jeu : le jeu bourrin et le jeu en finesse.
Mais quel que soit le point de vue que l’on souhaite aborder, le jeu vous happera dans son univers fantastique, et le joueur n’aura qu’une envie : y rester.

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Metro : Last Light

PEGI 18

Genre : FPS

Editeur : Deep Silver

Développeur : 4A Games

Date de sortie : 17/05/2013

Prévu sur :

PC Windows

1 reactions

Rapture

24 mai 2013 @ 06:29

Je l’ai fini hier en y passant une quinzaine d’heures et j’ai pris mon pied, encore plus qu’avec le premier. Je le recommande au fan de bon FPS type BioShock, Dishonored, Condemned... 17/20