Le samouraï. Créature humanoïde à 5 membres, dont un d’acier, ô combien mystérieuse qui sait se montrer bien sympathique, à l’instar de Kenshin, mais également d’une cruauté sans bornes, comme peut l’être Kyo aux yeux de démons. Je vous passe sur les énergumènes tels que Gintoki et son je m’en foutisme le plus total, préférant faire ce qu’il veut, quand il veut. Tout ce name dropping n’a pour but que d’introduire Way of the Samurai 4, qui justement vous permet de devenir le samouraï que vous souhaitez devenir, mais uniquement sur PS3.
I’m a poor lonesome samouraï
- Les combats ne sont pas très réactifs ni dynamique. Heureusement que contre plusieurs adversaires, chacun attend son tour.
Dans ce quatrième opus, nous quittons les champs de bataille liés à la réunification du Japon (thématique du troisième épisode, disponible sur PS3 et Xbox 360), pour prendre place dans une période tout aussi importante du pays nippon : l’ouverture forcée du pays. Les étrangers britanniques, à bord de leurs vaisseaux lourdement équipés de canons, ont forcé le gouvernement impérial à échanger avec l’extérieur et donc s’ouvrir aux autres pays. Le gouvernement, très protectionniste, n’ayant pas trop le choix, se plie à cette ouverture tout en restant sur ses gardes, attendant le moment pour montrer les crocs. Autant dire que si certains accueillent cela avec plaisir, que d’autres s’en moquent totalement, ou encore que d’autres en profitent pour se plonger dans l’oisiveté la plus totale, cela n’est pas vu d’un très bon œil de la part des protectionnistes les plus acharnés, dont les sabres bien agités n’hésiteront pas à danser pour repousser l’envahisseur. C’est dans ce contexte, que vous, un samouraï venu d’on ne sait où, débarquez dans une petite ville portuaire japonaise, et allez vous retrouver au milieu d’une situation plus qu’épineuse. Mais ce sera alors à vous de vous frayer votre propre chemin dans la voie que vous souhaitez, lui faire des infidélités, ou encore glander bien comme il faut à pêcher, pioncer ou faire la cour à tout ce qui porte l’équivalent d’un wonderbra.
- Les cinématiques sont l’occasion d’admirer à quel point la technique du jeu fait très génération précédente.
Dans cet opus, finie la liberté totale sans savoir vers quoi vous tourner, puisque vous aurez une frise chronologique d’évènements à disposition, et ce sera à vous d’en déclencher l’un ou l’autre afin d’en rendre d’autres accessibles, tout en regrettant ou pas vos choix de ne pas avoir pris une autre voie. Ce système, comme son grand frère, permet une grande rejouabilité avec pas moins de 10 fins (contre plus d’une vingtaine dans le précédent). Cependant, le parcours étant bien plus rempli, il demandera un investissement temporel un peu plus important pour en voir une seule, contrairement au prédécesseur qui ne nécessitait pour certaines que dix minutes de jeu. Ce 4ème épisode a l’avantage également de ne pas avoir à refaire sempiternellement les mêmes choses à l’exception d’un élément pour voir une fin différente. Ici, c’est plus une histoire qui est contée, et dans laquelle, vous serez acteur. Ce qui nous emmène au point principal du titre. Pour être acteur d’une histoire vous l’êtes, mais cela nécessite d’immenses efforts pour passer outre le gameplay répulsif et austère du titre, qui en dehors d’une adaptation pour coller à la période du jeu, reste foutrement compliqué et mou pour pas grand chose ! Et si cela ne pose pas vraiment de soucis en phase d’exploration et dialogues, durant les phases de combat, il en est tout autre tant notre personnage manque de réactivité et d’énergie. Surtout que vous êtes vraiment lâché dans le jeu, sans rien savoir, et ce ne sont pas les tutoriels de début de partie, qui vont être d’un grand secours tant la chose reste brouillonne.