Activision Blizzard : A Better ABK poursuivra sa lutte malgré le rachat par Microsoft

«Le combat n’est pas terminé» le 20 janvier 2022 @ 23:272022-01-21T11:25:44+01:00" - 0 réaction(s)

Qu’on se le dise : le rachat d’Activision par Microsoft ne signifie pas que tous ses problèmes vont se régler d’un coup de baguette magique. Le collectif ABK Workers Alliance a toujours pour but d’améliorer les conditions de travail des salariés.

A Better ABK n’abaissera pas sa garde

Depuis que Microsoft a déposé un chèque de 70 milliards de dollars sur le bureau d’Activision, tous les acteurs du jeu vidéo se posent énormément de questions quant à l’avenir qui s’écrira au sein de la compagnie. Bien que la firme de Redmond ait officialisé cette acquisition en date du mardi 18 janvier, il est important de préciser que l’opération d’achat est toujours en cours au moment où nous écrivons ces lignes et qu’il faudra sans doute plusieurs semaines avant de pouvoir considérer cet achat comme totalement validé, même s’il est vrai que bien peu de choses pourraient l’annuler.

Ce fait étant établi, projetons nous un peu dans le futur, car ce rachat ne signifie pas forcément un avenir radieux pour Activision. Du moins, pas dans l’immédiat. L’image de l’éditeur est écornée par ses nombreuses affaires internes peu reluisantes, que nous vous avons rapportées avec transparence, tant sur les comportements toxiques au sein du groupe, que sur les conditions de travail des salariés. Tous ces événements ont conduit à plusieurs actions significatives par plusieurs figures de l’entreprise. Jessica Gonzalez (qui a quitté son poste depuis), a fondé le collectif ABK Workers Alliance qui vise à dénoncer et à améliorer les conditions de travail chez Activision Blizzard. Et ce combat est loin d’être terminé.

Le rachat d’Activision ne changera rien

L’organisation a en effet annoncé via un communiqué publié sur Twitter que ce rachat n’affectera en rien sa détermination à changer les choses pour les salariés de la société. Elle ajoute que trois de ses quatre revendications initiales visant à améliorer les conditions de travail pour les femmes n’ont toujours pas été satisfaites depuis le début du mouvement, non sans oublier de rappeler qu’elle avait demandé le renvoi de Bobby Kotick depuis novembre dernier. Celui-ci devrait quitter son poste en juin 2023.

La nouvelle de ce rachat d’Activision par Microsoft est surprenante, mais ne change en rien les objectifs de l’ABK Workers Alliance. Nous sommes toujours déterminés à lutter afin d’améliorer les conditions de travail et les droits de nos employés, quelle que soit la personne qui contrôle le capital de la société.

Nous continuerons à travailler aux côtés de nos alliés dans l’ensemble de l’industrie du jeu vidéo pour faire pression en faveur de changements significatifs et dans un secteur qui en a désespérément besoin.

Elle rappelle au passage que la grève chez Raven Software est toujours en cours pour la cinquième semaine consécutive, le personnel n’ayant toujours pas reçu de réponse de la direction concernant leur démarche de négociation, et ce alors que l’association avait interpellé la direction à ce sujet il y a deux semaines, ce que réfutent les dirigeants du studio. L’association conclut sa prise de parole ainsi :

À ce jour, trois de nos quatre demandes initiales visant à améliorer les conditions des femmes dans l’entreprise d’Activision Blizzard n’ont pas été satisfaites. Quelle que soit la structure de direction de l’entreprise, nous poursuivrons notre effort pour #EndAbuseInGaming, et nous apprécions le grand élan de soutien que nous avons connu l’année dernière.

La lutte interne se poursuit donc au sein de la compagnie Activision Blizzard, elle qui cherche encore à panser ses plaies après de terribles affaires. La politique inclusive menée par Microsoft depuis des années devrait certainement correspondre, il faut en tout cas l’espérer, aux attentes émises par l’ABK Workers Alliance. Chez Microsoft, on est désormais prévenu.

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