On a joué à Post Trauma à la Gamescom : nos impressions !

«Silent Evil ou plus que ça ?» le 8 septembre 2023 @ 12:302023-09-08T06:37:41+02:00" - 0 réaction(s)

Dire que nous sommes allés essayer Post Trauma lors de la Gamescom sans énormément d’attente serait mentir ! Fans de jeux d’horreur depuis bien trop longtemps pour que notre santé mentale n’en soit pas altérée, nous rasons régulièrement les murs pour éviter d’éventuels chiens qui sauteraient à travers une baie vitrée ou fuyons comme la peste les infirmières sans visage qui nous poursuivent lors des nuits brumeuses...

Bref, Post Trauma veut s’inscrire dans la digne lignée de ce qui se faisait il y a 20 ans en jeu d’horreur à la troisième personne : de l’aveu même des développeurs, « il faudrait être aveugle pour ne pas en voir les similitudes » !

Et c’est bien vrai ! Ici, nous retrouvons les caméras fixes de nos anciens traumatismes, à la différence que dans cette nouvelle aventure, il est possible d’influer légèrement sur ces dernières pour voir un peu plus loin que ce que l’on nous impose. Pas de quoi réellement faire relâcher la pression au moindre bruit suspect, dans un angle de la pièce que nous n’apercevons pas encore, mais que nous devinons.

« À l’ancienne » également, car notre personnage n’est pas à proprement parler un athlète ! Sa lourdeur expliquée par son background et une course trop longue (ou un combat trop intense) aura tôt fait de grignoter une faible barre d’énergie invisible. Les signes ne trompent pas : les cheveux grisonnants et le visage fatigué du héros nous montrent son âge avancé.

Sa toux lors d’un effort trop intense nous démontre par ailleurs son passé de fumeur, affaiblissant d’autant plus sa condition physique ! Condition physique que son travail de conducteur de train n’a sans doute pas aidé à entretenir. Vous l’aurez compris, dans Post Trauma, on ne contrôle pas un guérillero à l’instar d’un Resident Evil, mais bien un monsieur-tout-le-monde dont les capacités sont limitées, compensées par un instinct de survie puissant. Coucou Silent Hill !

D’ailleurs, comment ne pas penser à la scène des toilettes de Silent Hill 2 lorsque nous pénétrons dans cette pièce si chère au genre et que nous apercevons une demoiselle digne de The Ring, assise sur le trône. Notre expérience nous pousse à saisir derechef une arme que … oups ! On n’en a pas encore trouvé. Pas d’inquiétude, cela viendra rapidement sous la forme d’un marteau de bricolage, modestement efficace.

Fort heureusement pour nous, notre reine d’un jour n’est en réalité qu’un mannequin et une fouille approfondie nous permet de trouver une clef ouvrant le prochain ensemble de salles. Si la « belle » ne nous a pas fait de mal, elle aura tôt fait de disparaître à notre retour, avant de la recroiser dans la même salle, quelques instants plus tard...

Le level-design du niveau que nous avons eu l’honneur de découvrir est poisseux, regorgeant de détails inquiétants et de raccourcis permettant de revenir rapidement aux points clefs malgré la lenteur du protagoniste. Si ces détails sont « inquiétants » ils ne sont jamais « gores », en tout cas pas dans ce que nous en avons aperçu, l’horreur se voulant avant tout psychologique.

D’ailleurs, nous n’avons observé aucun cadavre, même à des endroits où il aurait été « logique » d’en croiser. Ils ont tous été remplacés par des mannequins, comme sur cette table d’opération où clairement quelque chose de mal s’est produit, mais où le mort a été « échangé ». Dommage, l’immersion en pâtit un peu.

Cela fut bien vite oublié à l’apparition de la première créature, humainement inconcevable, désarticulée, dérangeante dans son aspect et dans ses déplacements, le combat n’a pour autant pas été d’une grande inquiétude. Nous mettons cela sur le dos d’une difficulté que nous n’avons pas eu l’occasion de régler lors de la démonstration.

Le level-design est donc prometteur, tout autant d’ailleurs que le sound-design qui a su reprendre avec brio l’essence des jeux d’horreur des années 90, avec les bips caractéristiques des menus et ces espèces de grondement lourds, mécaniques et moites qui ne nous laissaient pas en paix durant toute l’aventure.

Post Trauma aura bien entendu son lot d’énigmes. De ce que nous en avons vu, ces dernières poussent à la réflexion, mais ne sont pas frustrantes : la solution se trouvant systématiquement dans la zone. C’est également le cas des objets trouvés qui ont tous été utilisés dans les 5 minutes suivant leur découverte.

La présentation s’est finalement terminée sur l’apparition d’un boss nous faisant forte impression et ressemblant à s’y méprendre à une némésis bien connue des fans de Evil Within. Arachnophobes s’abstenir !

Si quelques points demandent à être approfondis lors d’un test plus poussé, nous n’avons absolument pas été déçus de cette présentation qui, pour nous, a résonné comme une véritable lettre d’amour à un genre disparu : les remakes des jeux les plus populaires de l’époque s’en éloignant eux-mêmes énormément !

À mi-chemin entre nostalgie et modernité dans ses mécaniques, nous sommes impatients que les équipes de Red Soul Games nous montrent réellement ce que Post Trauma a dans le ventre. Encore un coup de génie de l’éditeur Raw fury ? Nous verrons bien ! À l’heure actuelle, ni les supports ni la date de sortie ne sont officiellement confirmés.

Post Trauma

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Post Trauma

Genre : Survival Action

Editeur : Raw Fury

Développeur : Red Soul Games

Date de sortie : NC

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PlayStation 5, PC Windows