Nouvel arrivant dans le paysage des FPS
Annoncé récemment par d’alléchantes images, Dishonored, nouveau FPS de l’équipe Bethesda, nous était présenté pour la première fois en Europe par un membre de l’équipe de développement du jeu, en version pré-alpha. L’histoire met en scène un ancien garde du corps aux pouvoirs surnaturels qui a été mis en prison injustement et qui va se libérer pour se venger. Et ce garde du corps, c’est vous ! Dans un monde désolé, la peste transportée par les rats a décimé les population, et vous allez vous frayer un chemin vers votre vengeance au milieu de tout ça.
La première impression est graphique, et plutôt bonne, sans fausse note technique (sauf peut-être l’arrivée d’un bateau au loin, légèrement aliasé). L’eau notamment, ainsi que les mains du personnage qu’on incarne, rendent vraiment bien à l’écran. Une fois dehors, le tout reste agréable à l’oeil et le design est assez varié, avec l’association de l’ancien et du futuriste.
Richesse des situations
Au niveau du gameplay, les pouvoirs semblent assez divers, peut-être pas très originaux (bullet time, onde de choc, téléportation,...) mais propices à des combinaisons multiples et plaisantes. C’est d’ailleurs la volonté annoncée des développeurs : donner au joueur la possibilité de créer des phases de jeu et de combat différentes à loisir. Pour ce faire, il dispose donc de pouvoirs, de gadgets et évidemment d’un panel d’armes varié, ainsi que de possibilités quant à sa tactique d’approche, comme on commence à en avoir l’habitude dans les jeux récents : bourrin, je tire et je parlemente ensuite, ou discret, je fais travailler mes neurones pour chercher une autre issue, j’use de mes pouvoirs pour me téléporter d’un toit à l’autre, je redescends de l’autre côté, à l’abri des gardes qui patrouillent, je réutilise un autre pouvoir pour m’incarner en rat (!), je pénètre dans mon objectif...et voilà. La multiplicité des pouvoirs était plutôt plaisante à voir, même si leur originalité reste à démontrer, mais la crainte de les voir faciliter un peu trop le jeu était présente.
- Une petite baignade ?
Côté combats, les animations au couteau sont un vrai régal, et les gerbes de sang qui résultent des assauts du protagoniste principal une belle satisfaction, tout comme les attaques silencieuses avec cette même arme. On a en fait l’impression d’avoir une sorte de mélange entre un RPG ancien et un FPS futuriste : le côté looting d’objets et les pouvoirs et capacités vraisemblablement liés à des montées de niveau dans une ville aux rues pavées et aux bâtiments style ère industrielle, et d’un autre côté les armes à feu, les finish moves, les portails de laser, ou encore des robots (et la caméra bien évidemment).
Dans l’extrait que nous avons pu voir, on a d’abord eu droit à quelques combats, et c’était surtout l’arme blanche qui était mise en avant (une sorte de coutelas), avec des attaques et des parades. Par la suite, on a pu voir qu’il était tout aussi possible de la jouer discret, en utilisant les pouvoirs pour s’infiltrer dans un bâtiment, en se cachant dans l’ombre, en dérobant des clés pour ouvrir des portes....
Vivement 2012 !
En bref, un mélange de genres qui a eu le mérite d’attirer notre attention, avec un emballage assez emballant, des possibilités a priori nombreuses, et pourtant il ne s’agissait même pas d’une alpha ; voilà un jeu qu’il faudra surveiller de près, de très très près !
