Preview - Rage 2 : On a joué 2 heures en Fury Mode

«Le cousin bogosse de Mad Max» , - 5 réaction(s)

Nous avons été invités dans les locaux de Bethesda pour jouer au (très) attendu Rage 2 pendant quelques heures, on vous livre ici nos premières impressions. L’année dernière à l’E3, son annonce a suscité autant de surprise que d’enthousiasme. Pour mémoire, le premier Rage n’avait pas conquis les foules malgré des qualités certaines. On en attendait peut-être trop d’id Software sur un projet extrêmement ambitieux. Rappelons qu’à l’époque, l’open-world était chose rare et c’était d’autant plus surprenant de la part d’une société s’étant taillée une réputation avec des FPS à couloirs ultra-nerveux de se lancer dans cette typologie de projet. Cette suite, chapotée main dans la main par Avalanche Studios (Just Cause, Mad Max) et toujours id Software, promet de ravir les fans des deux studios si l’équilibre est bien trouvé.

La rage dedans

La première chose marquante lorsque l’on découvre l’environnement de Rage 2, c’est le respect du matériau de base. L’identité graphique du titre est conservée tout comme le design général. On retrouve les villes faites de bric-à-brac, les véhicules que ne renierait pas Mad Max et même les armes comme le fameux Wingstick. Il faut dire que l’histoire se passe trente ans après les événements du premier, l’univers de base n’a donc pas beaucoup changé. L’Autorité (les méchants du premier) commence à refaire du grabuge et c’est dans la peau du ranger Walker que l’on va jouer les Chuck Norris et leur mettre les pieds dans la gueule, ainsi qu’aux différentes factions qui tentent de faire du Wasteland leur territoire.

D’un côté, on retrouve la partie exploration. À l’aide de véhicules rutilants et sur-armés, le joueur parcourt des zones plus variées que dans le premier jeu. Cependant, il n’y aura pas qu’un désert, cette fois, et la variété sera de mise entre des régions allant de verdoyantes à arides. Les déplacements, sur l’infime partie de map que nous avons pu visiter, restaient très cloisonnés à la route. On dispose même d’un GPS pour nous guider à destination. Dès que l’on sort de la route, le chemin est un peu trop escarpé pour permettre le déplacement en véhicule. Aussi, la conduite de cette build datant de novembre n’était pas optimale et ne bénéficiait pas des dernières corrections. On s’abstiendra donc de crier au loup pour le moment. Ici et là, on pouvait croiser des zones dans lesquelles on trouvait des ennemis à déloger : une station service, un camp de fortune, les ruines d’une ville,... Les activités semblent proliférer comme le chiendent mais étaient assez variées pour une première approche. À voir sur la longueur si elles ne sont pas trop répétitives.

En guise de mission principale, nous pouvions nous rendre dans la ville de Wellspring pour rencontrer la maire Loosum Hagar. Celle-ci avait deux missions à nous donner : Chazcar Derby et Mutant Bash TV. Le rapprochement avec le premier opus sautait encore plus aux yeux puisque cela consistait à faire des missions sensiblement identiques à celles du premier : participer à une course de voiture et à un show TV dans lequel on trucide des mutants dans une arène. Il était marrant de voir que les pièges d’environnement et la structure des arènes étaient vraiment très similaires. On espère toutefois que le jeu sortira du clin d’oeil pour proposer des choses plus personnelles. Le schéma narratif, lui, semblait assez classique pour le genre. On a pu, par exemple, faire des rencontres en ville afin de trouver des missions secondaires. Le moins que l’on puisse dire c’est que dans ce futur post-apocalyptique, la violence est de mise pour régler les soucis de chacun. C’est plutôt bienvenu puisque c’est dans cette partie FPS que le savoir-faire d’id Software brille, et le studio se réapproprie ainsi une conception open-world sans cela assez classique.

Un max de folie

Ah ! Et le gunplay, vicieux et braillard, celui que l’on aime parce qu’il permet à l’animal caché en nous de s’exprimer librement. Le titre ne s’appelle pas Rage pour rien et c’est bien là que réside tout le plaisir que l’on attendait. Entre les petits camps croisés aux abords de la route et les zones d’affrontements plus grandes, nous avons pu profiter à loisir de quelques armes et pouvoirs qui seront dans le jeu final. Pistolet, shotgun, fusil d’assaut, l’hyper-canon (un lance roquette diabolique) pour la partie pétoire, à opposer aux pouvoirs comme le Dash, le Vortex ou le Slam (attaque au sol) ; ce petit monde permet tout autant des approches frontales et jouissives que des techniques plus fourbes. Les combinaisons s’annoncent aussi particulièrement judicieuses pour qui aime les expérimentations. Pour cela, les différentes zones de combat vues proposaient des chemins assez ouverts avec un peu de verticalité mais moins sur ce point que dans le premier opus. À infirmer par la suite car ce qui était montré s’apparentait plus au début du jeu mais nous n’avons pas croisé de grands bâtiments délabrés avec des ennemis sortant des débris. On espère vraiment que les zones de combat ne seront pas toujours aussi délimitées qu’elles l’étaient dans cette démo et que le fameux équilibre entre jeu à monde ouvert et FPS nerveux aura bien été trouvé. Autre attente concernant le jeu : qu’il dispose d’une IA un peu plus poussée. Sans être complètement à la ramasse, les comportements des assaillants n’étaient pas toujours très offensifs et leurs déplacements, tant en termes d’animation et de réponse aux impacts de tirs que de positionnement sur la map, n’étaient pas du niveau du premier. Si ces conditions sont respectées, avec la kyrielle d’armes et pouvoirs dévastateurs, on pourrait trouver un parfait sandbox de sauvagerie en attendant Doom Eternal et mine de rien, ça fait sacrément saliver.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette session de jeu était loin d’être déplaisante même s’il reste encore du pain sur la planche et bien des choses à montrer pour que le jeu se fasse une place en or dans notre ludothèque. Techniquement, l’ensemble était encore perfectible, que ça soit du côté des textures pas toujours propres et des petites errances techniques propres à un jeu en développement, à l’instar de la gestion de la focale qui laissait beaucoup trop d’éléments en arrière plan dans un flou très prononcé. Rien de bien alarmant toutefois, on reste parfaitement curieux de voir ce que le produit fini nous réservera.

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Rage 2

PEGI 0

Genre : FPS

Éditeur : Bethesda

Développeur : Avalanche Studios et id Software

Date de sortie : 14/05/2019

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

5 reactions

Basterd

30 jan 2019 @ 16:32

Contrairement au nouveau far cry celui ci donne bien envi !!!

texazranger

30 jan 2019 @ 16:37

Mouais, avalanche studio je m’en méfie, just cause 4 est complètement raté, une vraie douche froide....

lacrasse

30 jan 2019 @ 16:43

mouais,le studio derrière bosse en dent de scie....

Koubiwan

30 jan 2019 @ 16:52

Bien cool tout ça !

Je ne sais pas encore si je vais craquer day one...le côté open world me rebute un peu (quel que soit le jeu) puis y a DOOM aussi...mais il sera mien un jour, cela est évident.

ID, je t’aime.

Blondin

30 jan 2019 @ 17:58

Mouais, avalanche studio je m’en méfie, just cause 4 est complètement raté, une vraie douche froide....

mouais,le studio derrière bosse en dent de scie....

En fait il y a deux studios derrière le jeux, Avalanche, mais aussi id software, qui a juste sorti LE FPS de la gén en 2016.

Quant à la tendance d’Avalanche à bosser en dents de scie, je dirais juste que chronologiquement on a eu Mad Max (très bon, je dirais même excellent), Just Cause 4 (avis mitigés), puis quelques mois après, Rage 2. Clairement, les équipes à l’origine du à priori décevant Just Cause 4 ne sont pas celles qui ont bossé sur Rage 2, j’ai donc envie de croire que ce sont « les bons » qui ont bossé sur ce dernier, ou en tout cas ceux qui ont eu le plus de budget.

Perso ça me séduit : Avalanche qui gère l’aspect open world, et id qui vient apporter son expertise de maître en la matière en terme de gunfight et de sensations de FPS... Le cocktail m’a l’air alléchant.

ID, je t’aime.

Pas mieux.

Je suis pas sur non plus de le prendre day one, simplement parce que je suis à la bourre un truc de fou sur les jeux sortis depuis un an et demi, mais sinon clairement la question ne se serait pas posée. Rage 2, id software... ça se refuse pas !