E3 2017 : on a joué à Laser League et on en redemande

«Encore une dernière partie et après j’arrête» , - 1 réaction(s)

A chaque E3, il y a toujours un jeu tout simple qu’on n’attendait pas et auquel on aurait pu jouer plusieurs heures durant. C’est le cas de Laser League, aperçu pour la toute première fois chez 505 Games.

Laser League est développé par Roll7, les développeurs de OlliOlli et Not a Hero. Autant dire qu’après leur prix aux BAFTA 2015 (British Academy Games Awards) pour OlliOlli, leur nouveau jeu était assez attendu. C’est accompagné de Sanju, de deux journalistes étrangers et moi-même que nous avons pris la manette pour tester cette nouvelle production.

Laser League est un jeu d’action/party game multijoueurs jusqu’à 8 dans lequel les joueurs s’affrontent dans une arène futuriste puisque nous avons affaire ici au sport fétiche des années 2150. L’équipe qui gagne se fait alors acclamer par une foule en délire, et il s’agit ici td’aligner une série de victoires pour se faire désigner vainqueurs. Les parties sont assez rapides et leur but est simple : chaque équipe doit éliminer les joueurs adverses en essayant de contrôler des lasers situés dans l’arène afin que ceux-ci se colorent de la couleur de l’équipe et deviennent alors de redoutables armes. Dès qu’un joueur entre en contact avec un laser ennemi, il tombe et doit se faire réanimer par son coéquipier si possible, devenant alors un point d’intérêt de choix pour l’équipe adverse qui gardera cette position bien précieusement.

Comme tous les jeux du genre, la prise en main est immédiate et on se prend assez vite au jeu. Mais cette simplicité de prime abord cache en réalité une maîtrise du gameplay qui s’acquièrera au fil des parties, après quelques heures de jeu. Outre les lasers présents dans l’arène (dont le nombre, la forme et la mouvance dépendent de l’arène dans laquelle on joue), divers bonus sont également présents sur l’aire de jeu, et chaque joueur dispose de capacités spéciales en fonction du personnage qu’il a choisi. Autant dire que les possibilités sont nombreuses pour venir à bout de l’équipe adverse. Certains préféreront la simplicité et iront découper les ennemis au corps à corps alors que d’autres choisiront la tactique en piégeant l’adversaire dans leurs lasers. Car oui, la subtilité du jeu réside dans ces rayons de couleur à éviter constamment, tout en sachant qu’il est possible de passer à travers les lasers de la couleur de notre équipe. Si l’équipe adverse est majoritaire dans sa couleur, se déplacer dans l’arène devient alors beaucoup plus difficile et le saint graal est alors de trouver le bonus qui permet d’inverser les couleurs.

Dans Laser League, les parties s’enchaînent vite et comme on s’y amuse très rapidement, le syndrome « On en fait une dernière ? » prend ici toute sa signification. Si nous avions eu le temps, nous serions vraiment retournés jouer à cette version présentée pour la première fois à l’E3. Déjà assez agréable visuellement, les développeurs nous ont néanmoins promis que la version finale du titre serait beaucoup plus chatoyante. On imagine donc que l’inspiration visuelle à la ’Tron’ sera d’autant plus renforcée d’ici à la sortie du jeu en early access sur Steam cet été et sur Xbox One et PS4 en 2018.

Aussi rapides soient-elles, ces quelques parties sur Laser League nous ont rapidement montré le potentiel de fun du jeu qui pourrait devenir un réflexe en soirée entre potes puisque le titre sera jouable aussi bien en ligne qu’en local. Il pourrait alors devenir l’une des références aux côté des Worms, Knight Squad et autres Super Smash Bros. Vivement qu’on puisse reprendre la manette sur une version plus avancée !

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1 reactions

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bastoune

05 jui 2017 @ 20:21

Vous m’avez mis l’eau à la bouche !!!