La réputation des studios Pop Cap n’est plus à faire en ce qui concerne l’originalité et le farfelu de leur univers Plants vs. Zombies. On se souvient effectivement du jeu smartphones / tablettes resté dans les annales du n’importe quoi visuel et du délirant scénaristique. Des zombies arrivant par vagues devaient subir une déferlante de tirs projetés par des plantes alimentées par le soleil pour la plupart. Le concept fut porté à l’extrême et vers d’autres gameplay lors du développement du premier Garden Warfare. Le second épisode nous a été présenté dans son mode solo et coopératif et nous avons pu tâter du jeu manette en main.
Mettons les gants de jardinage
Ce qui frappe en premier lieu ce sont les ajouts implémentés depuis le premier opus : comme dans Destiny, il est possible de déambuler dans une « Tour » afin de récupérer upgrades moyennant argent récolté ou de trouver des missions à réaliser, entre autres. Cette « tour » est en réalité la base des plantes où il conviendra de se préparer pour les diverses quêtes proposées. Au milieu de la map se tient un no man’s land, lieu de tous les conflits entre verdure et morts-vivants. La base zombie se tient bien évidemment de l’autre côté de l’environnement. Jouable jusqu’à 4 en coopératif ou seul aidé d’intelligences artificielles (notons qu’il est alors possible de passer de l’un à l’autre élément de son équipe), il conviendra de choisir ses personnages avec soin.
Parmi ceux-ci, Citron peut par exemple se transformer en boule et accroître sa vitesse de déplacement, attaquer à distance, tandis que Rose peut piéger ses adversaires dans le temps, ralentissant leur avancée : pratique pour immobiliser les cibles adverses. Chez les trépassés, on pourra jouer une sorte de super héros kitsch à souhait (Super Brainz) et efficace au corps-à-corps, par exemple, ou encore un troufion de base doté de grenades fumigènes et d’un jet-pack. Les possibilités d’incarnation sont vraiment variées et rendent les joutes assez amusantes. D’autant que 4000 (oui, 4000) possibilités de customisation sont possibles. Il est également possible de changer l’apparence du guerrier, de l’upgrader de 8 façons différentes. D’après les développeurs, plus on joue à Garden Warfare 2, plus le jeu devient fou. Et au vu du délire du jeu, on veut bien les croire.
Côté gameplay et level design, on aura remarqué que l’aire de combat proposera des souterrains (les égouts) dans lesquels on pourra combattre ou participer au « Crazy Target Range », où il s’agit de s’entraîner au tir en passant d’une salle de cibles à l’autre. En élevant un drapeau à certains endroits (cette fois en surface), on aura à affronter des vagues d’ennemis successives cherchant à reconquérir la zone du drapeau. Il est possible de planter des graines dans des pots afin d’y faire pousser des plantes alliées qui pourront par exemple mitrailler les adversaires. Accessoirement, il est possible de jouer au football…
Mais ce sera le team set up et les « crazy settings » qui auront particulièrement marqué les esprits lors de cette présentation. Il y sera possible de choisir des modes de jeu en munitions illimitées ou agrémentés de sauts en basse gravité. Dans ce dernier cas, plantes comme zombies peuvent sauter à des hauteurs jusque-là insoupçonnées. Réellement fun et proposant assez d’originalité et de variété pour tenir en haleine sur la longueur, gageons que ce shooter saura trouver son public sans soucis.
Une bonne récolte en perspective ?
Prévu sur Xbox One pour le 25 février 2016, Plants vs. Zombies : Garden Warfare 2 assurera sans nul doute son rôle de shooter original et pêchu dans un univers totalement délirant qui plaira au plus grand nombre. Très grand public, les développeurs nous ont pourtant affirmé que les joueurs hardcore de TPS y trouveraient leur compte. A quand, donc, des sessions e-Sport sur PvZ Garden Warfare 2 ? Pour le moment en tout cas, le jeu s’annonce réellement fun, d’autant qu’on nous promet un contenu caché immense…
. En tout cas ils ont la bande annonce et en bavent déjà. Je vais encore passé des heures a les regarder joué 