La Gamescom 2015 fut l’occasion de nous essayer sur le stand public Xbox à Naruto Ultimate Ninja Storm 4. L’énième suite développé par Cyberconnect et publiée par Bandai Namco sera disponible début 2016. Cette démo jouable nous proposait une douzaine de personnages parmi lesquels il fallait en choisir 3 pour chaque équipe.
Parmi les personnages disponibles, de nombreux nouveaux viendront titiller votre chakra : Hanabi, Naruto, Sasuke, Sakura, Kakashi, Hinata, Neiji, tous en version fin de la 4ème Grande Guerre des Ninjas. A ces derniers se sont rajoutés Sakura, Naruto, Sasuke et Hinata dans leur version épilogue, ainsi qu’Obito et Madara Uchiwa sous leur forme finale. La version complète du jeu sera, rassurez-vous, bien plus fournie en personnages.
Jusque là, l’habitué de la série ne sera pas dépaysé puisque le gameplay est similaire aux précédents opus. Par contre, plusieurs éléments seront plus déstabilisants, puisque le déroulement des combats a changé, même si les bases des opus précédent sont toujours de mise.
Fini donc les rounds uniques, les matchs se feront en 2 rounds gagnants. Pour pallier à la lassitude que peut procurer un combat avec cette rallonge, ou pour faire face à un personnage un peu trop abusé côté anti-jeu, il est également possible de changer de combattant principal en inclinant le joystick droit vers la gauche ou vers la droite pour faire appel au personnage indiqué par la même direction. Mais on ne peut pas le faire n’importe quand, puisque la jauge de soutien est toujours de mise pour les actions nécessitant un allié. Si un soutien n’a pas sa jauge suffisamment remplie, il ne pourra être contrôlable avant que ce soit le cas. De plus, la jauge de vie est commune aux 3 personnages de l’équipe, demandant de ne pas trop jouer à l’imbécile et de bien savoir exploiter chaque situation, comme alterner de leader durant un combo pour des effets dévastateurs.
L’aspect technique du titre est bien meilleur que les précédents. On a vraiment l’impression d’avoir passé le cap de la Next-Gen avec des graphismes et des textures plus fines, mais aussi de s’être débarrassé de l’aliasing persistant et dégueulasse qui piquait les yeux depuis des années. L’ensemble est plus dynamique et spectaculaire que jamais et les nombreux rajouts et modifications de gameplay fonctionnent bien et apportent plus de subtilités aux combats. Il est possible par exemple de contrer les attaques (enfin !), de briser les gardes des adversaires ou d’effectuer des Cancels. La destruction d’armure consiste à augmenter la force et diminuer la défense d’un personnage lorsque son costume est détruit sous les coups. Les éléments ont enfin une influence dans les combats. Ainsi, le feu brûlera les vêtements causant quelques dégâts supplémentaires, l’eau sera plus puissante dans les environnements aqueux (lacs, et autres points d’eaux), quant à l’éclair, il s’échappera du corps de son activateur et infligera des dégâts aux ennemis proches. Il ne semble cependant pas prévu de combiner ou de voir les éléments s’influencer entre eux, alors que c’était un des premiers points expliqués dans le manga lorsque ces derniers ont été introduits (via le test de la feuille).
Le système d’équipe, en plus du fait de pouvoir changer de leader, comme expliqué plus haut, bénéficie de nouvelles possibilités. On peut enfin créer des attaques ultimes en équipe, en place et lieu du classique combo pour les 2 premiers, et le finish du dernier. Il est également possible, sous certaines conditions, d’éveiller toute l’équipe au lieu du personnage jouable uniquement.
Finalement, après le ras le bol du précédent jeu bien paresseux, ce Naruto Ultimate Ninja Storm 4, pourrait bien être les adieux vidéoludiques qu’on attendait pour l’oeuvre de Masashi Kishimoto, et vu les modifications qui enrichissent grandement le gameplay, ce ne serait pas de refus de finir sur la note pleine d’espoir qu’augure cet énième opus. Enfin, il faudra voir ce que nous réserve le mode histoire, pas encore dévoilé et qui sera le moteur de motivation du joueur. Surtout quant on a vu celui de l’opus précédent, il y a de quoi avoir peur...
