Activision a convié Xboxygen à sa conférence entièrement consacrée au mode multijoueurs du prochain Call Of Duty lors de la Gamescom à Cologne. Nous étions sur place et après la présentation sur scène de quelques nouvelles features dans différents trailers et phases de gameplay, nous avons pu essayer le jeu dans son mode multijoueurs. Des parties à 6 contre 6 étaient proposées dans différents modes de jeu tels que Hardpoint, Capture The Flag ou encore Uplink.
Les nouveautés
Adieu Famas, M4 et autres Magnums. Dorénavant, Call Of Duty s’attaque au futur. Avec Advanced Warfare, place aux lasers et aux exo-squelettes. Ces derniers sont ce qui troublent le plus au premier abord. On ne peut pas s’empêcher de penser à Titanfall ou encore à Halo. En effet, ces exo-squelettes augmentent considérablement les capacités de notre personnage, qui est maintenant doté de propulseurs afin de se déplacer de façon explosive dans quatre directions différentes, voire cinq en comptant le double-saut. De plus, cette armure accroît aussi la puissance physique du personnage ; ainsi, les coups de mêlée sont beaucoup plus puissants et un seul coup de crosse (ou coup de poing) suffit à éliminer un adversaire. Par conséquent, les déplacements en deviennent très dynamiques, ultra rapides et surtout, très verticaux. Ainsi, lorsque l’on pénètre dans un bâtiment par une ouverture à 7 mètres du sol, que l’on éjecte d’un violent coup de crosse l’ennemi qui s’y trouve, et que l’on saute sur le toit du bâtiment d’en face à l’aide d’un double-saut enchaîné d’un boost vers l’avant pour enfin tuer un ennemi en plein saut dans le vide, on se croirait tout bonnement dans Titanfall ou dans Halo, aux commandes d’un Spartan.
Une armure c’est bien beau mais comme dit l’autre : “La meilleure défense, c’est l’attaque”, alors les armes ont aussi leur rôle à jouer et comme je le disais plus haut, Sledgehammer à abandonné les licences d’armes réelles au profit d’armes fictives à l’allure sur-dosée et futuriste. Eh oui, le futur, c’est ce qui nous attend demain, la semaine prochaine ou dans plusieurs années, on ne sait pas ce qu’il nous réserve mais on peut tout de même l’imaginer, mais le studio à l‘origine de cet Advanced Warfare a sans doute eu un peu de peine dans sa procédure de création. En effet, ces nouvelles armes ne sont pas vraiment super innovantes quant à leur design général. Soit on a l’impression d’avoir déjà vu ça ailleurs, soit de voir une arme actuelle avec quelques modifications visuelles mineures ; et cela ne se limite pas au design, il en est de même pour le comportement de ces dernières, les fusils à pompes procurent les même sensations (son, déflagration, etc.) que les fusils à pompe des précédents COD et c’est pareil pour plusieurs autres armes jusqu’au fusil laser qui semble complètement à la ramasse dans son utilisation et son efficacité.
La personnalisation et le contenu
Ce qui pourrait compenser cette déception pourrait se trouver au niveau de la personnalisation de son soldat et de ses classes. Sledgehammer semble avoir voulu pousser la customisation de ce nouveau COD à un point encore jamais atteint dans un jeu de la célèbre licence. Tout commence par le choix du sexe, puis du visage de son perso, et ensuite avec ce qu’ils appellent le Rank 13, une échelle de personnalisation qui permet d’équilibrer le niveau du jeu en fonction des joueurs et des classes en limitant la puissance de son perso par rapport aux atouts, armes, équipements, bonus, etc. Il va donc falloir faire les bons choix et trouver le juste équilibre, ce qui semble plutôt prometteur. Une légère faiblesse semble toutefois noircir le tableau avec une inégalité flagrante entre les différentes armes (notamment les fusils à pompe qui nous ont paru surpuissants, d’autant plus quand on sait bien utiliser le déplacement avec les boosts des propulseurs). D’un autre côté, cela est juste jouissif de foncer sur ses adversaires et de les enchaîner un à un à travers la carte et en se fiant à mini map !
En parlant des cartes, quatre étaient disponibles dans la version de démonstration à laquelle nous avons joué : Riot, Biolab, Ascend et Defender. Si les quatres ont en commun une certaine verticalité dans leur construction, la dernière se démarque par un évènement, un tsunami, apparaîssant pendant la partie (on pense très vite à Battlefield...) qui vous oblige à vous positionner en hauteur pour éviter une mort instantanée. Rien à dire de plus si ce n’est que les tailles des différentes maps sont plutôt compatibles avec des parties de 12 joueurs. D’autre part, on alternait entre plusieurs modes de jeu et au-delà du traditionnel deathmatch, nous avons retenu le retour agréable du Hardpoint et l’arrivée d’un nouveau mode plutôt sympa : le Uplink, qui consiste à récupérer une sorte de boule électronique et à la lancer dans l’orbe adverse qu’on pourrait grossièrement comparer à un but.
La guerre des Clones ?
Pour conclure, ce nouveau Call Of Duty promet pas mal de nouveautés et d’ajouts afin de proposer une nouvelle expérience de gameplay et de multijoueurs. Malheureusement, les innovations promises n’en sont pas vraiment : il y a un véritable manque de fraîcheur et de prise de risque et c’est là que la bât blesse, car la concurrence est rude ; même si la licence a déjà une très large audience il se peut que cette dernière ne soit pas totalement convaincue.
