Edito - Choc de générations ?

«Ou juste question de sensibilité...» le 5 juin 2016 @ 07:302016-06-03T19:55:43+02:00" - 27 réaction(s)

Le titre de cet édito est peut-être trompeur, tout en étant exact, alors je vais immédiatement commencer par l’éclaircir : je ne vais pas parler ici de générations de machines, mais plutôt de générations de joueurs.

A l’origine de cette réflexion, une critique… Non, pas une critique… Plutôt un avis que j’ai rédigé dans la partie PS4 de notre forum. J’y exprime mon ressenti après 2 heures de jeu sur Uncharted 4, ressenti très mitigé. Pour le résumer très vite, car ce n’est pas le jeu en lui-même qui est le sujet de ce texte, je le trouve très beau, les cinématiques sont même splendides et remarquablement réalisées (dans le sens de mises en scène), et dans le même temps je trouve son gameplay très pauvre, guidé, au level design bien limité à l’exception de quelques séquences. Le résultat de tout ça est que j’ai vite préféré regarder jouer plutôt que de jouer moi-même. Depuis, j’ai reposé les mains sur le jeu, et mon avis n’a pas changé d’un iota. J’y vois un paradoxe étonnant qui est que c’est un titre très agréable à suivre, tout en étant vidéoludiquement parlant minimaliste. Je sens que vous allez rebondir sur Uncharted 4 le jeu, mais ce n’est pas du jeu en tant que tel dont je voudrais parler, mais de ce qu’il représente, en tant que symbole du jeu moderne actuel, et de ce qu’il met en évidence dans sa réception auprès des joueurs. Donc avant de vous défouler sur moi (enfin, si ça vous fait du bien, n’hésitez pas, hein !), comprenez bien qu’Uncharted n’est pas pour moi une cible, juste un représentant d’une tendance qu’on observe sur bien d’autres titres, et ce sur tous les supports existants. Le titre de Naughty dog se contente de pousser la logique très loin, ce qui en fait l’exemple parfait du propos que je voudrais développer.

La perception que j’ai rapidement évoquée, je ne suis pas seul à l’avoir, sinon ce serait juste une question de goûts, et ça ne mériterait pas qu’on s’y arrête. Au passage, que la diversité possible d’opinions ne se retrouve pas dans la presse est un sujet d’interrogation habituel, mais là encore ce n’est pas le sujet (merde, il faut que je les note ces thèmes, je vais me faire mon planning d’éditos pour l’année !). Et quand on en parle, on retrouve des caractéristiques communes chez les « grogneurs ». Ceux qui ne mordent pas à l’hameçon, ou tout du moins qui mordent moins, sont de « vieux » joueurs. Cela s’explique très simplement. Ces vieux joueurs ont vu évoluer le jeu vidéo depuis parfois le début, et considèrent que ce média s’est développé en suivant deux axes majeurs : inventer son propre langage pour raconter une histoire (qu’elle soit narrative ou bien que ce soit même simplement par la construction des évènements et des niveaux), et offrir au joueur ce qu’il ne trouve pas dans d’autres médias, c’est-à-dire l’interaction. L’évolution technique aidant, les possibilités se sont multipliées, permettant d’explorer de multiples pistes de représentation et de gameplay. Face à un jeu comme U4, et Quantum Break peut être mis dans le même panier, on ne se laisse pas impressionner par tout ce qui est cinématiques et scripts. Si on (oui, pour les grognons dont je fais partie, je vais dire « on », ça va être plus pratique) peut apprécier, on va ramener ça à un mode d’expression qui n’est pas celui du jeu vidéo, car passif. A l’inverse, on va se montrer très critique sur le gameplay en lui-même. La liberté d’action, l’impression de participer et même de provoquer l’action, la construction des niveaux permettant une approche qui nous est propre, et donc pas la même expérience que le voisin : voilà ce à quoi on va être sensible. Quand on fait face à un titre moderne qui utilise des ficelles de gameplay restrictives et un level design limité à un enchaînement de couloirs, ça nous saute à la gueule, et ça abaisse le jeu à un niveau ancré très loin dans le passé, à une époque où on utilisait ces artifices avant tout à cause de limitations techniques. Ainsi, sans rejeter l’utilisation des cinématiques et scripts, on va les jauger d’un œil très méfiant comme étant une facilité narrative empruntée aux médias audiovisuels classiques. Dans les derniers Tomb Raider, on va tolérer les parcours scriptés et les enchainements dérivés de QTE, mais à la seule condition qu’ils restent minoritaires dans le jeu. Ils sont alors utilisés comme éléments dont le but est d’imposé un certain rythme. Dès que ces éléments prennent le pas sur un gameplay plus libre, on va « sortir » du jeu pour tomber dans une dimension de spectateur. Paradoxalement, l’émergence de jeux de type « walking simulators », bien que limitant fortement l’importance de l’action du joueur, reste plus ancrée dans un langage vidéoludique véritable en misant sur une immersion utilisant ce dit langage : la construction de l’avancée, aussi automatisée qu’elle soit, se fait en laissant au joueur la possibilité de regarder ou pas. On est donc dans une construction induite, certes, mais pas imposée, ce qui fait une différence fondamentale avec une cinématique ou même une séquence de gameplay dont les avancées se font à coup de scripts qui imposent un point de vue et une caméra. Elle n’est alors plus la vision du joueur, même s’il a appuyé sur une touche au moment où on lui a dit de le faire, mais elle est la vision du développeur qui l’impose ainsi au forceps.

Bien entendu, ce que je développe là n’est pas forcément ce que pensent tous les joueurs ayant commencé à jouer plus ou moins à l’époque de la Megadrive, il y en a qui se foutent un peu de tout ça. De même, cette analyse peut être partagée par des joueurs, plus jeunes, mais qui ont acquis une culture vidéoludique ne commençant pas à la PS360.

Oui, Mais.

Il y a une autre perception, qui est tout aussi valable. Elle est majoritairement celle de joueurs plus jeunes, ou bien de joueurs occasionnels (merci de ne pas se sentir insulté par ce mot, je n’ai aucun mépris pour cela et trouve absurde l’opposition qu’on veut absolument créer entre les « gamers » et les autres), et également celle du grand public (là encore, merci de ne pas prendre cette dénomination mal, le grand public représente la majorité, et que ça plaise ou pas, c’est le grand public qui donne les tendances). Pour eux (par commodité je vais dire « eux », cette fois !), tout ce que je raconte au-dessus n’a pas la moindre importance, à partir du moment où on ressort du jeu avec l’impression d’avoir passé un bon moment. Pourquoi vouloir chercher à catégoriser ce qu’il y a sur l’écran ? Si le langage utilisé est celui du cinéma, et que ça fonctionne, et bien parfait, c’est ce qu’on demande au jeu : que cela fonctionne. Pour eux, la question de la profondeur du gameplay n’entre pas en ligne de compte car elle n’a tout simplement pas lieu d’être. La priorité est la recherche du résultat et du spectacle, et dire que ce spectacle est amoindri parce qu’il limite l’aspect interactif, c’est chercher la petite bête et se priver d’un plaisir simple et direct. Ça ne leur pose aucun problème que dans un jeu, les scènes les plus marquantes soient finalement des scènes non-jouées : c’est la sensation qui compte, pas les moyens utilisés pour arriver à cette sensation. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse : on parle bien d’un loisir, oui ou merde ? Ils sont impressionnés par des cinématiques, ou par des séquences scriptées, sans se demander si on parle ici de prouesse technique ou d’un visuel qui en met plein la rétine. Si cela en met plein la rétine, c’est bien le plus important, ça veut dire que c’est le jeu le plus abouti et puis c’est tout. Et c’est tout à fait vrai : les feintes ou artifices ne regardent que ceux qui cherchent les complications, c’est l’affaire du développeur, ça, pas celle du joueur qui est là pour en profiter. Ils ont forcément raison, puisqu’eux profitent à plein des jeux de ce type, et donc prennent du plaisir, là où les pisse-froids font des manières et se privent bêtement d’une expérience qui permet de déconnecter d’un monde réel bien terne. Qui plus est, ce focus sur le jeu guidé permet une narration que n’arrivent pas à atteindre les jeux qui n’exploitent pas ces techniques. N’est-ce pas aussi cela qu’on veut voir dans un jeu aujourd’hui ? Une histoire correctement racontée avec des personnages auxquels on peut s’identifier ? Une fois encore, peu importe les moyens, c’est le résultat qui prime.

Alors, qui a raison ?

Pour répondre d’une façon un peu brutale, je pourrais juste dire : tout le monde a raison. On est sur un média de loisir, c’est donc le ressenti qui est le plus important. Si on perçoit ces jeux comme limités et comme des films plus que comme des jeux, on n’y peut rien. Si on ne s’amuse pas vraiment, c’est comme ça et puis c’est tout. On a donc raison. De même, si on prend son pied avec ces jeux, c’est qu’ils atteignent leur objectif, et donc qu’ils sont bons. On a donc tout autant raison. Là où on se trompe, c’est quand on veut absolument chercher une opposition entre les ressentis, et qu’on arrive à des « discussions » ubuesques où la moindre critique opposée semble être prise comme une agression. Cela conduit à la négation d’éléments pourtant foutrement tangibles. A ce petit jeu, sur la toile, c’est le nombre qui importe, et c’est là qu’un jeu comme U4, en étant déclaré comme le nec plus ultra, est symbolique d’une étrangeté propre à notre petit monde. U4 est le porte-étendard de notre époque. C’est le jeu « in », le jeu à la mode, celui qui a capté ce que le grand public veut aujourd’hui. Ce n’est pas rien ! Naughty dog est très fort pour ça, et c’est un vrai talent. Cela fait d’U4 le jeu le plus dans l’air du temps, et son succès aura donc des conséquences sur une ribambelle de jeux, tout comme le succès de Gears of War à sa sortie a eu des conséquences sur plein de titres…à commencer par Uncharted. C’est un cycle normal, et de façon tout aussi normale, il est logique que cela corresponde aux goûts de la majorité, puisque c’est le but recherché. Est-ce faire injure à qui que ce soit de dire que ces jeux sont des successions de couloirs scriptés et de cinématiques non-jouées ? De façon rationnelle, qui peut dire le contraire ? Plutôt que de se braquer, ne peut-on pas juste le constater, et plutôt décider, en son âme et conscience, si on en a quelque chose à faire ? Ceux qui soulignent cet aspect ont raison, il suffit de jouer pour s’en rendre compte, mais cela ne veut en aucun cas dire que c’est une mauvaise ou une bonne chose. Ça ne l’est que si on y accorde de l’importance, et seulement en fonction de nos priorités. U4 symbolise la création artistique actuelle, ce qu’on retrouve aussi au cinéma : des œuvres dans lesquelles on se laisse porter. L’époque Avengers. Encore une fois, ce n’est ni bien, ni pas bien, c’est juste ce qui est dans l’air du temps. Il est absolument impossible de dire aujourd’hui qu’on a là quelque chose d’universel qui fera date, ça on s’en rend compte seulement après des années, quand en se retournant on voit si on aurait encore envie de lancer une partie. Le Grand Bleu était le produit d’une époque, qui a envie de le revoir aujourd’hui ? Top Gun aussi, tout comme les Dents de la Mer ou Halloween. Notre petit monde, bizarrement, semble être incapable de prendre de la distance avec ces gros jeux. C’est tout blanc ou tout noir. Alors que ce média a maintenant une histoire et est censé être mature, la presse, tout comme les joueurs, n’arrivent toujours pas à concevoir qu’on peut avoir des ressentis différents sur un même produit, sans pour autant que l’un ou l’autre ait raison.

Bon, je sais, je fais très long sur cet édito, qui est, à force, presque un essai, mais il me reste encore une chose à dire.

Quand on fait partie des « on » dont je parle au début, cela veut presque obligatoirement dire une chose : c’est qu’on ne partage pas les valeurs de notre époque actuelle. « On » est un dinosaure qui s’attache à quelque chose qui est, en tout cas pour l’instant, révolu. « On » n’y est pour rien, c’est son ressenti, il ne peut pas faire semblant. Du coup, « on » se retrouve en opposition avec la majorité. Soit il se tait pour qu’on le laisse tranquille, soit il doit marcher sur des œufs tant avoir un ressenti différent semble être un problème. Mais « on » doit faire attention à ne pas donner de leçons : lui aussi a été à un moment donné sensible à ce qui était dans l’air du temps, et il doit bien garder en tête lui aussi que ce n’est pas parce qu’il cherche la petite bête qu’il a forcément raison. Ni tort. Vous allez peut-être trouver cette conclusion un peu gnangnan, mais si « eux » écoutaient ce que disent « on » et profitaient de leur expérience et du fait qu’ils cherchent au-delà de la première impression pour faire évoluer l’ensemble, et si « on » écoutait « eux » pour ne pas trop se prendre la tête et profiter plus de ce qu’on a, tout le monde en ressortirait gagnant d’une façon ou d’une autre.

Alors, vous êtes un « on » ou un « eux » ?

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27 reactions

texazranger

05 jui 2016 @ 11:25

@kereros : désolé pour toi, mais c’est juste une image, un parallèle, une analogie, en rien un jugement. Au vu de certaines réactions extrêmes ( il y a quelques jours le créateur de no man’s sky a été menacé de mort semble t-il), la comparaison n’est pas hors de propos. Et pour en finir avec ça, je suis agnostique, je ne rejette rien, j’essaie de comprendre, raisonnablement. Bon dimanche .

kereros

05 jui 2016 @ 11:37

@texazranger : Alors dans ce cas désolé, je suis un peu a cran a force d’en prendre « plein la tronche » assez souvent.

texazranger

05 jui 2016 @ 11:50

@kereros : pas de soucis , je comparais vis à vis de certaines réactions totalement exagérés, pour rien, et d’une minorité extrémiste qui peut amener à se confronter alors qu’il n’y a pas de raison à le faire.

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heloi

05 jui 2016 @ 12:31

J’ai toujours trouvé que les Uncharted faisaient partie des jeux qui te manipulent (alors que théoriquement c’est le joueur qui devrait avoir le contrôle dans un jeu) pour mettre en valeur sa belle croup...heu sa technique et sa narration ! - alors que je pense que c’est la technique du joueur qui devrait être mise en valeur dans un jeu.

Ce type de jeu guide le joueur outre mesure pour le récompenser visuellement d’un effort ou d’un choix qu’il n’a pas fait. Du coup, ce jeu procure une sorte de plaisir coupable dans lequel le joueur n’y a rien mis : si sa technique, ni ses choix. Moi qui a été biberonné aux générations 8/16bits pendant lesquelles la cinématique de fin se méritait (parfois même trop péniblement), il me manque la sensation plus noble et grisante à mon avis : celle d’avoir accompli quelque chose de valorisant pour soi et d’en tirer une certaine fierté (le mot est un peu fort). Finir Uncharted 4 et finir Dark Souls 3 n’a pas la même signification à mes yeux. L’un aura mis en valeur ses graphismes, et l’autre aura mis en valeur la technicité et l’intelligence du joueur. Je retire donc un plaisir différent de ces jeux et vous aurez sans doute deviné lequel je préfère tout en acceptant que certains préfèrent l’autre.

tryclo999

05 jui 2016 @ 17:30

Heureusement que le jeu vidéo ne se limite pas a Uncharted 4 sinon se serait bien triste, il n’y a qu’une seul façon de jouer a ce style de jeu et ça me gave comme pas permis ! Heureusement que des Minecraft-like intéligent arrive pour nous divertir, j’attend beaucoup de Subnautica et de 7 day to die, des ’’petits’’ jeux qui mètent en avant leur gameplay et leur univers pour nous divertir de façon ludique, un jeu moche avec un super gameplay battra toujours un beau jeu chiant a jouer ! Il y aura TOUJOURS des « on » dans le monde du jeu vidéo.

Ps : J’adore tes éditos !

Captain Fragger

05 jui 2016 @ 19:58

Et bien moi je suis un c’on’ heur’eux’ ! :-))

Plus sérieusement j’ai pris la peine de tout lire cher Rone et « je vous ai compris » !

J’ai aujourd’hui trente ans, et je sais que j’aimerai être à nouveau exalter par la découverte de nouvel univers, de nouvelles possibilités de gameplay, retrouver ce que nos yeux vierges d’antan se prenaient dans la tronche à l’époque. (Et quand on revoit ces jeux on se demande comment on a pu resté autant de temps devant notre écran : Visuellement parlant ;-) ). On aimerait retrouver cela au milieu de tout ces jeux aseptisés au niveau de la profondeur.

Même si j’ai connu dans ma jeunesse la nes, super nes, méga drive, game gear, ps1, N64, Dreamcast, ps2, game cube etc... C’est avec la Xbox 1 que tout à commencer vraiment. Je m’explique. (Ça y est je commence à raconter ma vie, c’est le moment de se barrer maintenant cher lecteur.... Trop tard ! :-> ) J’étais dans ma période d’adolescence je m’étais payer ma ps2 avec mes premiers sous de job d’été. J’en étais content je jouais à MGS2 et Final Fantasy X. J’avais pris cette console que je désirai tant... Et puis fini par venir l’ennui, je ne saurai plus expliqué la raison, l’attente de certains titres était longue, ou bien je n’avais rien à me mettre sous la dent. Et puis comme un mari détaché par la routine et le quotidien, je décidais de quitter ma petite asiatique pour la grosse black d’en face (j’suis sûr que vous avez jamais lu de métaphore pareil pour des consoles, et là je suis en impro ! Haha :-)) ).

Un matin j’appelais mon meilleur ami pour lui parler de ma décision de changer de console. Je voulais du nouveau, et je me rappelle qu’à l’époque la pub de dead or alive 3 me titillait méchamment. Ce qui fait ma force c’est que je ne fait pas mes choix en fonction de ceux du monde, mais uniquement de mes envies. Je veux dire que je consulte pas les tendances ou autre. Mais plutôt mon instinct. En tous les cas nous avions fait l’aller-retour à vélo chez un vendeur de l’époque et nous découvrions ensemble les capacités de la bête. C’est ce moment dans ma vie de gamer qui a été le plus marquant car j’avais fait un choix, par moi même, et ce que j’allais trouvé derrière aller changer mon expérience jeux vidéoludique (j’assume ce mot malgré le correcteur) à jamais. Des heures passés sur halo 1 (la campagne, et aussi les parties en lan à 4 contre 4 dans deux pièces séparées chez mon meilleur ami qui du coup était tombé amoureux de la console de son côté également !), c’était les prémices d’une nouvelle ère !

Puis l’ennui vint à nouveau, et c’est à cause de gta san andreas (qui tardait à sortir dans sa version xbox), que je quittais ma grosse black pour retrouver mon asiatique. Désolé ma grosse je me devais d’écouter mon coeur.

Puis plus tard je me suis racheter la xbox « en plus » de la play 2, me faisant découvrir le mélange des genres ainsi que la polygamie (« viens petite game cube aussi, tu veux un bonbon ? » :-> ).

Bref bref bref, pourquoi je raconte tout ça déjà ?.. Ah oui Rone ! Comment ça va ?!

Je prend aujourd’hui un plaisir immense (toutes plates(PS)-formes(Xbox) confondues), que ce soit dans le besoin de nouvelles expériences (je cours après c’est trop rare exclusivités à mon goût, et je ne parle pas des exclusivités de support) comme Recore ! Tout en ayant du plaisir en retrouvant des licences connues (Halo 5, Gears of War 4 etc...).

Mais le problème, et je sais que tu me rejoindras là dessus cher lecteur. C’est qu’aujourd’hui nous avons une dominance des jeux à suites contre celui des nouveautés. Et pourquoi ? Parce que il y a une véritable consommation de la part de nous même dans le domaine du jeux-vidéo, toujours plus grandissante et intergénérationnel. Et les développeurs, éditeurs, constructeurs de console et j’en passe.... veulent satisfaire leurs fans, et ose moins prendre de risque pour éviter de décevoir.

Donc aujourd’hui, même si j’aime les Halo, les Gears of war et toutes ces choses qui m’ont tant marqué, j’aimerai voir de nouveaux produits, du moins un peu plus qu’à l’heure actuelle. Je suis sûr que je me régalerai devant Uncharted 4, c’est pour moi justement (et tu l’as dit) un film interactif, c’est du pur bonheur de détente et de plaisir, j’aime que le jeux vidéo franchisse cette frontière et nous propose une expérience proche du cinéma (Heavy Rain et Beyond Two Souls, the last of us en tête !). Je ferai uncharted 4 un jour, mais quand il a été annoncé je me suis dit « mais pourquoi ils font une suite ? ». Pourquoi après une trilogie parfaite nous ressortir ce bon vieux Nathan Drake de sa maison où il était peinard avec sa femme (ni asiatique, ni black d’ailleurs) ?? Naughty Dog qui d’ailleurs avait précisé qu’il faisait une License par génération de console (Crash Bandicoot sur ps1, Jak et Dexter sur ps2, et Uncharted sur Ps3). Ils nous ont même sorti un titre original sur Ps3 avec The Last of Us. Alors pourquoi ne pas faire une nouvelle expérience ?

Le fan-service.

Bon sang mais fouter Sam fisher à la retraite, je l’adore mais laissé le vieillir peinard merde ! Mettaient nous sa fille à la place, on veut du nichon en combinaison moulante bordel ! Laisser Kratos tranquille il a tout péter dans god of war 3, laisser le se reposer après toutes ses tueries et proposer nous un nouvel héros !!!!

Il y en aurait tellement qui devrait prendre leur retraite. Qu’on aimerait voir en paix, qu’ils laissent les soucis du monde aux mains des générations à venir, tout comme nous laisserons nos manettes. Sinon à quoi bon montré les aventures de ce chercheur de trésor à la punch line comique à mes futurs enfants si c’est pour qu’ils me sortent : « MDR PAPA, GARDE TON VIEUX NATHAN DRAKE, IL EST 10 FOIS MIEUX SUR UNCHARTED 15, REGARDE ! »...

Voilà c’est tout.

J’ai été un peu hors sujet non ? Je me rend pas compte, trop prit par l’engouement ! :-))

Enfin pour faire simple chers amis joueurs, personne n’est parfait, même dans le monde des jeux vidéos, nous avons tous nos goûts et nos avis, alors sachez respecter le point de vue de chacun. Parce que si vous n’êtes pas capable de recevoir les critiques, vous vous conforterez dans vos acquis et stagnerez bien confortablement dans vos canapés, sans même soupçonnez l’existence du fait qu’il est possible de faire mieux.

Ce sera tout pour moi, merci à ceux qui auront prit la peine de me lire. Rone t’es un mec super j’en doute pas un instant, continue de croire en tes convictions, et si la bêtise du plus grand nombre te pèse, fait comme moi et donne ton attention à ceux qui te comprenne et t’aime. :)

Jonyboy

05 jui 2016 @ 20:55

@Captain Fragger : Bel épanchement :-)) Je vais pas revenir point par point sur ton commentaire, je souhaitais juste te dire que j’ai pris plaisir à te lire ;-) Rone est bon pour inspirer les troupes !

Captain Fragger

05 jui 2016 @ 21:05

@Jonyboy : Merci :) J’ai toujours aimé chatouiller avec ma plume. Et il est vrai que Rone à le pouvoir d’embraser le coeur du petit gamer qui est en nous. :-P

texazranger

05 jui 2016 @ 21:24

@captain fragger : Je te rejoins complément, tout est loin d’ avoir été fait dans le jeu vidéo , et je pense que certains studios continueront à innover, pour le meilleur et pour le pire, parfois. Et si certains jeux peuvent appeler une suite, il est bon comme tu le souligne à juste titre, de laisser les ip « légendaires » reposer, et donner une chance à de nouveaux « héros » . A dans une semaine camarades ☺

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eRiG

05 jui 2016 @ 21:27

@Captain Fragger : moi aussi je t’aime :’-))

Plus sérieusement, j’ai adoré te lire à la suite du « pavé » de notre Rone ^^ (par contre tu devrais pas consulter pour tes problèmes d’orientation sexuels vidéoludiques ? :’-)):’-)):’-)))

N’empêche que tu nous fait vachement d’effet Rone :o)