Un avis, une opinion, une vie, une émotion

[Stéphan]

Je me suis regardé avant hier soir, Batman Assault on Arkham.
Derrière ce nom, pas beaucoup de Batman à l'écran, car c'est surtout la Suicide Squad commanditée par cette pouf d'Amanda Weeler (je ne l'ai jamais appréciée, c'est un perso détestable) qui se trouve au centre de l'action.
L'équipe, dirigée par Deadshot et composée d'Harley Quinn, Captain Boomerang, Black Spider, KGBeast, Killer Frost, King Shark, a été envoyée infiltrer l'asile d'Arkham pour récupérer la canne d'Edward Nigma, qui renferme de précieuses informations.

Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, puisque trahisons, secrets et coups fourrés vont venir pimenter cette mission déjà bien délicate de part le caractère de l'équipe.

L'ensemble fonctionne plutôt bien ! Sang, sexe (bon on voit rien, mais il est fortement suggéré), violence et humour spécial sont de la partie et on ne s'ennuie pas vraiment avec ces "seconds couteaux". Surtout lorsque certains des persos plus charismatiques viendront y mettre leur grain de sel à leur manière (Le Pingouin, Batman, Le Joker, Gordon, Riddler).
Le scénario est simple, mais suffisamment bien ficelé pour proposer de temps en temps des rebondissements, faisant que je ne me suis pas ennuyé sur l'heure et quart que dure le film.

Bon, maintenant j'attends sagement Batman vs Robin qui va se faire longuement attendre (2015, mais après le prochain Justice League : Throne of Atlantis, qui pourrait être pas mal si Aquaman crève dès la première minute)

[Billou]

Ça m'a l'air sympathique cette histoire !

[Stéphan]

J'ai oublié de préciser que ça se passe dans l'univers des jeux Batman Arkham et se déroule après Origins (donc avant Arkham Asylum et City).

[diez]

Quelques visionnages récents :

La planète des singes 2. Film assez moyen. Brillant par sa technique de motion capture, il s'égare dans une narration mal rythmée et une histoire clichée et convenue qui perd presque tout la profondeur du premier film. Côté singes, les personnages sont assez charismatiques. Koba et Ceasar sont imposants, en revanche, côté humain c'est assez catastrophique. Si on rajoute à cela une réalisation molle et bancal (hormis quelques plans impressionnants), le film déçoit énormément. Sans être très mauvais, le spectacle est assez pitoyable par moment et la révolte s'en retrouve pénalisée par des motivation mal mise en avant.

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Enemy. Sans encore avoir l'immense talent des grands réalisateurs de l'histoire, le nouveau film de Denis Villeuneuve côtoie de loin (et c'est déjà pas mal) l'univers du Kubrick et Hitchcock. L’atmosphère glauque et froide donne un cachet assez enivrant à ce film. Certaines séquences mettent mal à l'aise comme si le spectateur ne l'était plus. Cette immersion se met en place petit à petit en même temps que le personnage interprété brillamment par Jake Gyllenhaal commence à faire de son trouble une vraie plaie. Tout y est pour renforcer ces sentiments d'enfermement avec ce rythme assez lent, une musique d'ambiance réussit ou encore un Toronto bien clostro.

Il subsiste beaucoup de petites erreurs pour arriver à égaler l'un des meilleurs films du genre réalisé par Martin Scorsese, à savoir Shutter Island. Pas mal de raccourcies ou facilité, mais également un côté parfois trop démonstratif ou la suggestion aurait plus sa place. Cela n'entache pas le plaisir que dégage ce long métrage.

Après le plan final particulièrement intriguant, une interprétation principal se dégage de ce troublant voyage côtoyant le thriller et une représentation fantastique par son ambiance oppressante. Cependant, beaucoup d’éléments du long métrage reste assez compliqué à décrypter afin de pouvoir en dégager une interprétation cohérente. C'est bien avec ce point que Denis Villeuneuve répare une des déceptions de son précédent film Prisonners : Enemy est une histoire qui offre la possibilité d'être revu et d'être analysée sous différents angles. Une nouveau visionnage avec des éléments définit pourrait littéralement changer la manière de percevoir cette belle surprise.

Il n'est pas impossible que le premier visionnage de ce film en calme plus d'un. Je pense sincèrement qu'il est indispensable de profiter d'un second visionnage à condition d'en avoir au préalable dégagé une interprétation afin de se faire confronter les deux points de vu que l'on pourra se forger.

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Sabotage. Après avoir été dégommé par la presse et les spectateurs, je n'en attendais plus rien. Et je pensais que ça serait mieux comme cela. Et bien la claque en est que plus violente tant l'excellent David Ayer réalisateur des pépites Au bout de la nuit et End of watch semble s'égarer à tous les niveaux dans un film brouillon raconté d'une manière indigne du travail de ce monsieur. L'ensemble des personnages, à l'exception de Scharzy, sont transparent tellement aucune écriture ne semble avoir été faite sur eux. L'histoire n'a aucun sens et essaie d'être une sorte d'Expendables en mode sérieux et réaliste. La réalisation caméra épaule/immersive, ne colle jamais au style de l'histoire. Malgré un Arnold Scharzenegger appliqué, le film frôle la purge.

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Nos chers voisins. Bande annonce prometteuse d'u ping pong jouissif entre deux monde très différent, la résultat est quand à lui un gros film pas drôle et interminable. Le genre de film ou on ri facilement à quelques situation bien trouvée, mais qui le reste du temps consterne par sa bêtise et ses gags ou dialogues d'une longueur absurde. En gros fan de comédie américain avec Steve Carrel, Will Ferrell et cie, Nos chers voisins n'est qu'une vulgaire tentative inaboutie et juste mauvaise.

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Detective Dee 2. Tsui Hark a perdu de sa superbe depuis un bon nombre d'année. Après avoir découvert les joies du numérique, le réalisateur de quelques chefs-d'oeuvre du cinéma semble en user abusivement au détriment de la narration qui souvent ne devient plus qu'un prétexte. Et puis quand on voit la tronche des effets spéciaux, ça fait encore plus mal aux yeux.

Bref, il revient aujourd'hui avec une suite prequel d'un film imparfait, mais attachant. Première chose, les effets spéciaux sont déjà plus maîtrisé et sont enfin mis au service de l’histoire. Il y a certes encore beaucoup de travail, mais le spectacle et généreux, jouissif et l’enquête amusante à suivre. Un Sherlock situé dans l"empire du milieu en 690 avec toute la folie de l'esprit d'un Tsui Hark presque retrouvé, cela vaut le détoure.

Le réalisateur reste victime de sa machine à FX avec une surcharge inutile à certains endroits. En dehors de cela, les décors sont grandioses, les scènes de combats superbement chorégraphiées et la réalisation et mise en scène demeure magnifiques.

Manque encore la maîtrise d'un juste milieu entre histoire et FX, mais il faut avouer que le divertissement surprend agréablement grâce notamment à des personnages haut en couleur.

[diez]

2 guns

Bon divertissement qui commence super bien avec histoire décomplexée, mais qui ne tiens pas la longueur. Du coup, c'est sympa, mais foutrement long une fois la première heure engagée...

[diez]

Lucy

Film autant surprenant que frustrant.

Il surprend car Luc Besson sort des sentier battu et propose une conclusion assez inattendue et une réflexion personnelle sur la vie aux travers de certains dialogues vraiment intéressants. Loin du film d'action, Lucy est un thriller de science-fiction épuré qui arrive à certains moment à provoquer enthousiasme et plaisir, chose devenue rare chez le réalisateur.

Comme à son habitude, Besson tient bien sa caméra, les scènes de gangsters sont réussit, l'action bien filmée, ... S'il manque parfois une prise de risque à ce niveau, le travail reste plus que satisfaisant. Côté cast, deux acteurs seulement arrivent à sortir leur épingle du jeu. D'une part Scarlett Johansson passe par toute les émotion avec facilité. D'autre part, l'excellent Choi Min-Sik en bad guy charismatique.

Mais voilà, le film frustre aussi beaucoup. 50 minutes pour introduire le film et 30 pour le conclure. Du coup le milieu du film est inexistant. Les événements peut nombreux se succèdent soit trop rapidement soit perdent leur temps dans des séquences interminables. Dans l'ensemble c'est assez mal raconté, la narration inexistante ne permet pas de suivre l'évolution de l’héroïne jusqu'à ses capacités maximales. D’ailleur, l'idée même du film est survolée, aucun développement sur les pouvoirs. Il doit bien manquer 30 minutes au long métrage...

Finalement on en retient un jolie divertissement pour le talent visuelle de Besson, les quelques prises de risques et ses deux acteurs qui se donnent généreusement. La frustration gâche beaucoup la fête avec le côté ultra caricatural de certains personnages, les facilités aberrantes. Bref, le Besson marketeur reste gavant, mais le Besson plus barré m'a étonné.

[Stéphan]

[Seraph]

Les gardiens de la galaxie est énorme, attention ce n'est pas un film de super-héros, c'est un film drôle, un film qui s'en fout (surtout en VO avec un vocabulaire qui change), bien moins calibré que les derniers Marvel, on pourrait même espérer une reprise au sérieux de l'univers cinématographique. Allez le voir, c'est un bon divertissement, et surtout vous allez vous marrer!

[Wipness]

Ptain moi j'ai été déçu. Je suis pas trop client de cet humour surdosé...

[Seraph]

Ben ça a été vendu comme tel, du coup ça me va, j'ai accepté le truc, pas comme Iron Man 3 où je me suis senti violé.