Bonjour les gens Moi c'est Longshot, un gamer de la première jeunesse puisque je suis né en... 1974. Eh oui, dès le début des années quatre-vingt, je dévoyais déjà ma tendre jeunesse sur les premières bornes d'arcade. Mes souvenirs de cette époque ? Galaxian, Gorf, Zaxxon, mais aussi Moon Patrol, sur lequel j'ai passé de très longues heures...
(oui, à l'époque, j'aimais bien les vaisseaux qui faisaient pioupiou).
Mon premier ordi fut un Atari 600XL, sur lequel j'ai tapé les interminables lignes de code en Basic qui étaient imprimées dans TILT ou Jeux&Stratégies pour avoir droit à un semblant de jeu de sport... en textuel
Première console, une Master System, en 1987, à cause d'un coup de coeur absolu : Outrun.
Et depuis, le jeu continue ! Pour mon parcours, ce fut un peu le grand bordel, avec dans le désordre : Atari ST, Amiga, MegaDrive, Mega CD et 32x (oui oui), Gameboy, Nintendo 64, Playstation, Neo Geo CD, Saturn, GBA, Jaguar, 3DO, Dreamcast, Gamecube, DS, PSP, Xbox, Xbox 360, Wii, PS3, 3DS, Vita, Xbox One... et bien évidemment PC.
Côté gaming, je suis assez éclectique, même si j'ai parfois la nostalgie d'une époque où les jeux vidéo étaient un peu plus difficile d'accès, non scriptés, et où ils demandaient un peu plus d'implication du joueur. Qui se souviendra de l'époque où chaque jeu étaient vendu avec une notice de 200 pages, artworks et fanfic inclus ?
Aujourd'hui je suis accro aux jeux de caisses, tant arcade que simu. Je ne suis pas spécialement doué, mais j'ai un vrai plaisir à enchaîner encore et toujours les tours chronométrés pour gratter quelques centièmes ici ou là.
Après, j'aime jouer à un peu tout : je ne rechigne pas à un simulateur de sous-marins comme à une bonne prise de baffes sur un Soulca. Mes coups de coeur oscillent entre Portal, R6 Rogue Spear, Max Payne, Silent Hill, Shenmue ou Fallout, mais j'ai toujours aussi eu la passion des jeux "hors catégories" qui remuent un peu les méninges... Ca a commencé avec des CD-Rom de chez Gallimard, genre "18h39" et ça a toujours continué avec des ovnis comme To the moon, Dear Esther ou Stanley Parable.
Avec d'autres gamers, il y a 10 ans de cela, nous avons fondé la communauté des Apéricubes : une communauté qui regroupe les joueurs privilégiant la lose, la défaite et l'échec, mais aussi la mauvaise foi. "Y'avait du lag", "j'aime pas c'te map", "cette caisse elle avance pas", etc. Tout ça pour dire qu'en jeu multijoueurs, je perds souvent, mais ça ne me traumatise pas des masses.
Mon fantasme jeu vidéo, ce serait un FPS ultra poisseux, sans respawn ni bullet-time, avec des armes de poing uniquement et une localisation réaliste des dommages. Un truc tendu et glacé où l'on passerait plus de temps à se cacher dans les recoins des parkings et des entrepôts qu'à tirer au lance-grenades, une sorte de Reservoir Dogs du FPS, quoi
A une époque, Condemned m'avait bien fait tripper à ce niveau, de même que FEAR, mais leur orientation "x-files" m'a toujours saoulé. Bref, je voudrais un FPS axé polar qui me permettrait d'avoir la même tension qu'à la fin de Heat, de Bullitt ou de Pulp Fiction. Je rêve, je sais.
Dans mon autre vie, je suis écrivain, rédacteur, correcteur et community manager, et je bosse actuellement sur un recueil de nouvelles qui montre l'impact du jeu vidéo dans la vie quotidienne.
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"It's too bad she won't live. But then again, who does ?"