par Rone » 08 Juin 2009, 21:16
SAM RAIMI
· 1981 : Evil Dead (The Evil Dead)
· 1985 : Mort sur le grill (Crimewave)
· 1987 : Evil Dead 2 (Evil Dead II - Dead by Dawn)
· 1990 : Darkman
· 1993 : Evil Dead 3 : L'armée des ténèbres (Army of Darkness : Evil Dead 3)
· 1995 : Mort ou vif (The Quick and the Dead)
· 1998 : Un plan simple (A Simple Plan)
· 1999 : Pour l'amour du jeu (For Love of the Game)
· 2000 : Intuitions (The Gift)
· 2002 : Spider-Man
· 2004 : Spider-Man 2
· 2007 : Spider-Man 3
· 2009 : Jusqu'en enfer (Drag Me To Hell)
Profitant de l’actu, j’ai choisi pour cette semaine (ça fait classe de dire « cette semaine » alors que je n’arrive pas du tout à tenir la cadence !) de parler du wonder boy Sam Raimi.
Il n’y a que deux films que je n’ai pas vu de lui : Pour l’amour du jeu parce que je n’arrive pas à avoir quelque chose à foutre du base ball, et Jusqu’en enfer parce que je n’en ai pas encore eu le temps.
Des films de Raimi, j’en ai donc vu un paquet, et il fait parti pour moi des gens importants dans le cinéma.
Ce pour une simple raison, il fait parti du cercle fermé de ceux qui ont inventé quelque chose de radicalement nouveau. Quand j’ai vu Evil Dead pour la première fois, autant dire que ça a été un sacré choc ! Un film à la fois flippant et drôle, un héros con comme une bite, une façon de filmer totalement décomplexée et foutrement imaginative, utilisant le zoom et une steadycam faite en réalité d’une mobilette qui fonce dans les bois avec une pauvre caméra accrochée dessus.
Par la suite, Raimi n’a cessé de grimper les échelons, mais sans JAMAIS abandonner son amour du genre, ni sa technique inventive. Même dans Spiderman 3, son film le plus consensuel, sa marque est là. Même dans Un plan simple, exercice de style évident pour prouver qu’il peut tout faire, c’est là.
Raimi fait parti de ces réalisateurs qui aiment les acteurs avec des « gueules » plus que les stars, et ce jusque dans les grosses productions. Encore plus rare, c’est un des seuls (avec Joe Dante, faudra que je parle un jour de ce mec aussi) à présenter de front un humour potache, très Tex Avery, en version pour adulte (Evil Dead 2, l’incroyable, Evil Dead 3, le frapadingue).
Dans sa filmo, à côté de ces films horifico-comiques se trouve également la vraie flippe (Mort sur le gril), les films jouant avant tout sur l’ambiance (Mort ou vif, Un plan simple, Intuition), et les films de super héros qui respectent tous les codes sans pour autant être glands (les Spider Man, mais aussi l’excellent Darman).
Déjà un type sympa à travers son œuvre cinématographique, et gagnant encore en capital sympathie quand après un Spider Man 3 il nous livre un petit film d’horreur en annonçant tranquillement qu’un Evil Dead 4 est toujours dans les cartons, il l’est également pour le reste.
C’est aussi un producteur qui cherche à se faire plaisir avec les séries Hercule et Xena.
Je crois que voilà bien se qui résume pour moi cet homme : un gars qui cherche avant tout à se faire plaisir. Et il a raison, car ça se voit à l’écran. Quand on s’amuse, c’est communicatif…