La tâche n’était pas évidente, limite ingrate tout comme la période pré-pubère dans laquelle on retrouve notre Dante préféré. On pourra toujours le vilipender sur son look et son verbe assez cru, on ne pourra certainement pas en faire autant sur le plaisir qu’il nous procurera manette en main. Comme un amour de jeunesse on pourra être porté par le charme des premiers rendez-vous, mais on se fera rattraper par le manque d’ampleur de l’intrigue principale, le peu d’originalité de ses boss et une structure arène/couloir parfois écoeurante. Ces errances empêchent le titre de Ninja Theory d’atteindre l’Eden, mais loin de se retrouver dans les limbes, il réussit toutefois son pari en nous offrant un DmC new age, vif, effronté, technique, somptueux et techniquement très riche. Une véritable perle rare pour tous les amateurs de beat them all exigeants, qui en plus se paye le luxe d’être visuellement hallucinant et inventif. On aimerait presque tous avoir eu une puberté aussi belle et imparfaite que celle de Dante, une puberté qui arrive même à nous faire oublier l’appareil dentaire qu’a été Devil May Cry 4.
Sélection - DmC : Devil May Cry
«L’enfer avec toutes ses Dante !» le 15 mars 2013 @ 22:52 - 0 réaction(s)