Chaque année, le mois de septembre nous apporte son lot de nouveautés. La rentrée des classes, le début des vacances estivales du troisième âge, la reprise de la Ligue des Champions et bien entendu, attendu par des millions de fans du ballon rond tout autour du globe, le nouveau FIFA ! La sortie de la simulation sportive la plus vendue de l’histoire a eu lieu le 30 septembre et Electronic Arts nous promet des améliorations incroyables. Il ne nous reste plus qu’à porter notre sifflet à la bouche pour annoncer le coup d’envoi du test de FIFA 23 !
It’s in the game !
Cette année marque la fin, après 29 ans, d’une relation étroite entre la Fédération Internationale de Football Association et le géant américain Electronic Arts. Prochainement rebaptisé EA Sports FC, cette dernière édition nommée FIFA 23 nous apporte son lot de nouveautés, en commençant par le cross-play. Les matchs en ligne peuvent enfin avoir lieu entre les joueurs Xbox Series S|X, PC et PS5. Le cross-play n’est toutefois pas encore possible entre toutes les plateformes. En effet, un joueur Xbox One peut rencontrer des joueurs PS4, mais pas PS5. En revanche, tous les joueurs Xbox et PlayStation sont regroupés ensemble sur le marché des transferts Ultimate Team. Les menus en jeu ont eux aussi reçu un petit lifting.
Hormis les menus Modes de jeu rapides, Ultimate Team, Nouvelle Carrière et Saisons, le Club Pro et Volta Football ont été réunis au même endroit. Nous vous expliquerons un peu plus tard pourquoi.
Rien de bien nouveau pour les Modes de jeu rapides. Ici nous pouvons choisir de jouer en Coup d’envoi, Amicaux en ligne, Jeux techniques, Arène et Compétitions. Ce dernier mode recense les Compétitions nationales, Compétition perso, la CONMEBOL Libertadores, la Coupe Internationale féminine et bien entendu la Champions League.
Les grandes nouveautés en ce qui concerne le plus joué et le plus lucratif mode d’Electronic Arts (dont les montants ont été estimés à plus de 1,6 milliard d’euros en 2021), Ultimate Team, portent sur la façon de composer les équipes. Les liens collectifs de position (liens verts entre les joueurs) ont été remplacés par des diamants. Précédemment, nous devions placer les joueurs en fonction de ces fameux liens verts, en utilisant des modificateurs de poste. Si les conditions n’étaient pas remplies, les répercussions sur les statistiques des joueurs étaient catastrophiques. Il en résultait de trouver trop souvent les mêmes joueurs constituant les équipes adverses. Nous pouvons dorénavant lier deux joueurs qui n’avaient aucun lien entre eux et ainsi constituer notre équipe de rêve, même s’il est toujours préférable qu’il y ait une concordance pays/club/championnat. De plus, il n’y a plus de collectif négatif, ce qui n’influe plus sur les statistiques du joueur. Enfin, Electronic Arts a intégré aux cartes des joueurs des positionnements alternatifs, permettant de placer à notre guise les joueurs sans aucun malus.
Pour le mode carrière en tant qu’entraineur, nous avons la possibilité de choisir parmi 350 entraîneurs réels. Nous pouvons désormais investir l’argent durement gagné en vêtements, voitures, biens immobiliers ou entreprises. Un nouveau système d’évaluation fait son apparition, qui analyse tous les transferts que nous effectuons et ainsi nous permet d’améliorer nos talents en négociation. La carrière du joueur inclut maintenant la personnalité. C’est un système où nous pouvons définir la personnalité de notre joueur sur et en dehors du terrain. Sur le rectangle vert, nos actions influent sur celui-ci et donc nous aiguillent vers la personnalité Solitaire, Virtuose ou Fiable. La première se fie à son instinct et cherche à devenir une star hors du terrain, la seconde mise sur la technique et la troisième est au cœur de l’équipe pour devenir un meneur naturel, même en dehors du terrain. Tout ne se passe pas ballon au pied ; en effet, il faut mener sa vie au quotidien, comme par exemple acheter une voiture, lire un livre ou rendre visite à un coéquipier blessé. Chaque action influence notre personnalité et la fait évoluer au fil de notre carrière. Bien entendu, ceci nous permet de gagner des aptitudes qui nous aident grandement lors des matchs. Afin de nous immerger au mieux, les « Moments dynamiques » font leur apparition. Ce sont des cinématiques qui ont été ajoutées au mode carrière, axées sur les célébrations des victoires importantes, le changement de club ou la venue d’une star au sein de l’équipe. Une nouvelle fonction a été intégrée, se focalisant sur les « Moments forts » du match. Il est possible de ne jouer que pendant les moments déterminants d’une rencontre, afin de gommer le temps où il ne se passe rien. Un bon compromis entre jouer tout un match ou le simuler. Une refonte du menu a été effectuée par le studio américain, qui promet une interface avec plus d’interactions et une navigation plus directe, ce qui permet de perdre moins de temps et de réfléchir plus efficacement à la gestion de nos activités en dehors du terrain.
Le mode Saisons n’apporte rien de bien nouveau, il est toujours possible de jouer une saison avec son équipe de cœur en solo ou en coopération avec un(e) ami(e).
Parlons maintenant du Club Pro et de Volta. Electronic Arts a souhaité cette année réunir les deux modes conçus pour être joués entre amis. Là où le Club Pro propose une expérience de jeu réaliste, Volta mise sur un jeu plus détendu où tout peut arriver. Une interaction mutuelle permet de faire progresser notre Pro, pour débloquer et gagner du nouveau contenu pour notre avatar pendant toute l’année.
Electronic Arts nous propose plus de façons de jouer lorsque nos partenaires sont hors-ligne. Dans cette optique, nous avons la possibilité d’entraîner notre Pro virtuel par le biais des 66 Jeux techniques, afin de gagner de l’EXP de progression jusqu’à une limite de 2000 points hebdomadaires. De quoi ravir les joueurs qui se lamentaient de faire en boucle des matchs libres.
Un soin particulier a été appliqué à l’ajustement des notes de match. En effet, une plus grande variété d’actions rapportent de l’expérience. L’objectif est de répartir plus équitablement les gains entre les joueurs qui contribuent au succès de l’équipe, mais sans nécessairement marquer et celà fonctionne plutôt bien. Les défenseurs et les gardiens vont être ravis !
Le FIFA le plus abouti ?
Venons-en à la prise en main du titre. Sans pour autant être révolutionnaire, le placement automatique des défenseurs et du bloc-équipe semble être bien plus cohérent que sur FIFA 22. Les duels sont plus physiques et moins brouillons, les gestes des joueurs pour intercepter le ballon semblent plus naturels. Enfin, un gros plus a été apporté aux joueurs devant le gardien. En effet, les défenseurs peuvent profiter des nouvelles accélérations, plus explosives et plus longues dans le temps. Celles des attaquants sont soudaines et déroutantes, mais les défenseurs peuvent quand même réussir à contenir leurs courses pour avoir une chance de pouvoir jouer leur rôle. Bien entendu, si nous ne sommes pas bien placés, ou très en retard, il faut prier pour que le portier fasse son job. Electronic Arts a inclus une nouvelle forme de frappe : les Power Shots, de nouveaux tirs surpuissants qui s’activent en appuyant simultanément sur LB + RB et le bouton de tir. Une petite animation vidéo qui zoome sur le tireur (désactivable dans les options) nous indique que la manipulation a réussi. Attention toutefois, puissance n’est pas synonyme de maîtrise et le ballon finit souvent sa course dans les gradins.
Une des nouveautés sonores de FIFA 23, et pas des moindres, est le remplacement des commentateurs. Exit Hervé Mathoux, bienvenue à Benjamin Da Silva et Omar da Fonseca, le duo incomparable de beIN SPORTS. Une petite anecdote sympathique, cette année nous pouvons désactiver les commentaires désobligeants. En effet, avec cette option, les commentateurs ne nous font plus remarquer nos mauvaises actions. C’est vrai qu’il serait dommage de casser sa manette sous prétexte que Benji ou Omar nous reproche d’exterminer tous les pigeons des plus grandes villes d’Europe à chaque frappe ratée. Graphiquement parlant, un changement de taille a été appliqué avec l’intégration du moteur HyperMotion2. EA Sports a capturé 100 fois plus de données lors de vrais matchs en une seule année qu’au cours des 29 précédentes. Ceci nous promet un niveau de réalisme accru, que ce soit dans le déplacement des joueurs sur le terrain ou des actions balle au pied. Il est indéniable que le jeu est plus soigné visuellement, que ce soit pour les joueurs/entraîneurs ou le terrain et ce n’est pas pour nous déplaire.
Testé sur Xbox Series X (version optimisée)
. Tu m’as convaincu de le prendre :D
