Test - Limbo sur Xbox One et sur Xbox 360

«Limbo limbo, petite automobiiiillleu» , - 21 réaction(s)

Version Xbox One :

Limbo sur Xbox One est exactement le même que sur Xbox 360, le test rédigé à l’époque demeure donc tout à fait valable. Comme l’ultra-majorité des jeux indés, il est détaché de toute considération technique et n’a pas besoin du surcroît de puissance de la One pour s’épanouir. Misant avant tout sur un style unique, proposant dans le cadre d’un jeu de plateformes un univers terriblement glauque et gore, Limbo garde toute sa singularité et traverse sans peine les années. Les pièges tortueux le placent en bonne position dans la catégorie « Die and Retry » et en font un divertissement qui n’a rien perdu de son impact, n’ayant rien changé de ses qualités, ni des défauts évoqués dans le test.

Le XLA est parfois l’occasion de découvrir des jeux au charme ravageur et à la profondeur insoupçonnée ; Braid était un excellent exemple de ce que la plate-forme en ligne de la Xbox peut proposer comme petits jeux qui seraient restés méconnus du grand public pour leur permettre d’étaler leurs atours au grand jour. Perçu comme tel au moyen de vidéos sporadiques de ce jeu en noir et blanc, mais toujours mettant en valeur le titre avec ce qu’il fallait de mystère et d’ambiance, Limbo est un des premiers jeux de ce Summer of Arcade que vous connaissez tous, où le Xbox Live est mis en avant au moyen d’une activité accrue et de promotions en tout genre.

Turn the light on

Limbo

Limbo est un petit jeu de plate-forme/énigmes, d’où sa comparaison avec Braid qui avait fait la une du Summer of Arcade il y a deux ans. A l’instar d’un Heart of Darkness, vous incarnez un petit garçon dans un univers très sombre et, en quête de sa petite sœur disparue, vous braverez mille dangers pour la sortir des limbes dans lesquelles vous vous êtes fourré. Premier bémol, s’il s’agit du pitch du jeu (sauver sa sœur et ne pas mourir), absolument rien ne vient confirmer ce postulat de base. Impossible donc durant les premières minutes de jeu de savoir ce que vous faites dans un but plus abstrait que ne pas mourir et avancer dans le niveau. D’ailleurs, c’est durant tout le jeu que cette ignorance sera entretenue, à grand tort, puisque cette simplicité de scénario qui aurait pu être exploitée avec finesse, révélant de rares éléments clés pour fixer au joueur un Graal à conquérir, ne sera en fait qu’une sorte de clin d’œil totalement occulté durant les 3 petites heures que dure le jeu.

Ray of Light

Limbo

Comptez en moyenne trois petites heures de plate-forme donc, et d’énigmes, de décors sombres aux lumières et au level-design savamment étudiés, et surtout, d’un petit personnage bien curieux, à la fois totalement niais par manque de charisme (puisqu’il n’a aucune histoire et n’est qu’une silhouette noire) mais par conséquent étrangement attachant ; une physique et des animations réussies des objets et dudit personnage auront vite fait de vous faire dire « Aïe » lors d’un saut mal négocié. Et des sauts mal négociés, il y en aura puisque tout comme dans Braid, c’est par l’échec que vous apprendrez (parfois parce que, dans le noir, on voit moins ce qu’il nous est possible de faire avec le décor ou pas) : pas moyen lors d’une première partie d’avoir « tout bon », il faudra se faire tuer des dizaines de fois sans relâche pour saisir toutes les subtilités du passage en cours.

Bilan

On a aimé :
  • Une identité visuelle réussie
  • L’ambiance mystérieuse
On n’a pas aimé :
  • Trop court
  • Scénario totalement occulté
  • Musiques trop rares
Tout le monde danse le limbo hey !

Limbo propose une vision de la plate-forme originale, mais pas vraiment novatrice. Son concept rappelle fortement celui de Braid avec lequel il souffre par conséquent la comparaison ; une identité visuelle totalement à l’opposé en fait néanmoins un jeu bien distinct dans son ambiance, un superbe tableau tout en nuances de gris, mais similaire dans le fond, basé sur un personnage seul et faible contre les éléments déchaînés dont seule la ruse viendra à bout. L’absence de réelle histoire et sa durée de vie trop réduite en font cependant moins un incontournable que la star du Summer of Arcade 2008, parce que pour 1200 points, deux à trois heures de jeu, c’est très très peu.

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Limbo

PEGI 0

Genre : XBL Arcade

Editeur : Playdead

Développeur : Playdead

Date de sortie : 21/07/2010
Date de sortie XO : 5/12/2014

Prévu sur :

Xbox One

21 reactions

avatar

II Blue x

25 jui 2010 @ 12:26

Bon test :-)

Jarel

25 jui 2010 @ 12:51

On a aussi des accessoires pour avatar à débloquer. :)

Billou

Rédaction

25 jui 2010 @ 12:56

C’est chelou quand même, le fait qu’il n’y ai aucun scénario est justement ce qui plaît à d’autres et ce qui en fait pour eu un incontournable puissance 10.

Comme quoi les goûts et les couleurs…

Philip Masse

25 jui 2010 @ 14:10

Effectivement, c’est un jeu très court et sans histoire !

Mais les énigmes sont sympa, et le côté noir et blanc donne un plus au jeu, je pense qu’il aurait été moins bien en couleur ! C’est un style.

Sinon déçu par la fin.

Dwaeth

25 jui 2010 @ 15:21

@Philip Masse

« Effectivement, c’est un jeu très court et sans histoire ! »

Court ? Pour un jeu arcade le jeu tient en haleine. :o Sans histoire ? C’est justement ce qui fait le charme du jeu.

« Sinon déçu par la fin. »

La fin est concue de telle sorte à ce que le joueur se fasse sa propre idée de l’histoire. C’est là tout l’intérêt du jeu. :-)

Rapace66

25 jui 2010 @ 15:32

J’ai beaucoup aimé la démo j’attend qu’ils baissent un peu le prix et il sera mien :p

daou

25 jui 2010 @ 15:42

je trouve que vous avez été un peu dur dans le test.. l’absence de musique, de couleur ou même de scénario est ce qui fait ce jeu.

Limbo est à part.. et surtout à faire.

Jarel

25 jui 2010 @ 15:48

Je viens de finir Limbo et je reste partagé. Autant la pate graphique du titre est irréprochable autant je reste sur ma faim. L’absence d’histoire n’est pas préjudiciable si jamais les lieux visités apportent leur cohérence et laisse libre toute spéculation. En gros si jamais les décors sont un personnage à part entière et racontent leur histoire. Sauf que Limbo ne possède aucune cohérence dans ses décors (ormis graphique) on passe du tout au n’importe quoi sans transition, sans aucune finesse et j’ai même ressenti un gros ras le bol vers la fin vu que je n’avais plus aucun élément contemplatif à me mettre sous la dent depuis pas mal de temps, alors que le début du jeu en foisonne. On arrive vers la fin à un bête jeu de puzzle avec son traditionnel die and retry sans aucune plus value.

Le cachet artistique m’a fait l’impression d’un gros soufflé qui se dégonfle au fur et à mesure à contrario de Braid qui nous prenait du début à la fin dans son maelstrom d’idées et de poésie.

Raster

25 jui 2010 @ 15:51

Pas encore terminé, j’en suis à plus de trois heures facilement, 75% d’effectué, je joue « normalement » et je prends mon temps pour découvrir les moindres recoins ... on y découvre des choses ^^ ... Donc sur la durée, « 4 heures » me semble plus juste et normal. C’est la seule remarque que j’ai à redire au test. Je dirais aussi que le scénario existe, il suffit de prendre le temps de parcourir le jeu et de remarquer les indices ... c’est mon film ^^. C’est une très belle réalisation, raffinée et précise. Le studio Playdead a du talent, rien à redire « Limbo est à part.. et surtout à faire. » Je suis d’accord Daou.

Sanju

25 jui 2010 @ 17:02

J’ai du mal à voir comment l’absence de scénario peut favoriser le jeu, à ce moment un navet américain avec des fusillades dans tous les sens « c’est fait exprès pour qu’on se fasse sa propre idée ». Là hormis les 3 dernières secondes, l’histoire est trop discrète -pour ne pas dire inexistante- alors qu’au vu de l’univers réussi qui avait été créé par les choix artistiques, il y avait moyen de glisser des clins d’oeil comme dans Braid. Côté énigmes, rien de très original malheureusement, j’étais plus parti sur 2h de durée de vie en écrivant mon premier jet :S

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