Test - Sparklite - Ma vie pour des cristaux

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Développé par le studio Red Blue Games, Sparklite est un rogue-lite en pixel-art, dans lequel on incarne Ada dont le but est de sauver le monde de Geodia des mains de l’infâme baron. Il s’agit du premier titre majeur que réalise le studio et après un développement de 4 ans, il s’invite enfin sur nos écrans. Après avoir remporté quelques distinctions par l’Indie MEGABOOTH à la PAX East 2018 ou encore l’ID@Xbox Open House à la PAX West 2019, il nous tardait de mettre la main dessus.

Un monde en évolution...

Dans le monde de Geodia, tout est lié au Sparklite. Il s’agit d’une source d’énergie très puissante qui constitue la force vitale de la planète. Cependant, utiliser cette source d’énergie peut avoir de graves conséquences. C’est malheureusement ce qui se passe depuis que le baron autoproclamé de Geodia a décidé de miner le plus de Sparklite possible pour alimenter ses machines de guerre. En effet, ce minage de masse pollue la planète et corrompt sa faune et sa flore, les transformant en de terribles monstres.

Il n’est pas là pour rigoler lui

C’est dans ce contexte que démarre notre histoire. Nous incarnons Ada, une jeune femme armée d’une clé multifonction. Après le crash de notre vaisseau, nous nous retrouvons directement face à l’un des boss du jeu. Impossible de le vaincre, nous sommes sauvé in-extremis par les habitants du Refuge, c’est ici que le jeu commence vraiment.

Nous l’aurons compris, notre objectif est de venir à bout du baron et de ses lieutenants : les titans. Mais attention, il ne faut pas espérer les vaincre sans un minimum de préparation. Le jeu est un rogue-lite et en tant que tel il est fréquent de passer l’arme à gauche. En effet, tout n’est que danger dans les 5 biomes qui composent Geodia. Les monstres infligent d’importants dégâts à chaque coup et il faut se montrer prudent pour survivre. Ainsi, avant de chercher à affronter le boss de chaque zone, il est préférable de partir en quête de Sparklite. On en trouve un peu partout : en tuant des monstres, en ouvrant des coffres, dans des grottes ou encore en coupant des herbes. Cela vous rappelle un autre jeu ? C’est normal, le titre puise son inspiration dans des classiques tels que The Legend of Zelda. En plus des Sparklites, il est possible de trouver différents objets tels que des bombes, du soin ou de quoi s’éclairer. Prudence, ils ne sont pas conservés en cas de mort, contrairement au minerai.

Brrr, n’oubliez pas de vous couvrir

Celui-ci est en effet au cœur du jeu : il est nécessaire pour améliorer sa clé multifonction avec des modules (vie supplémentaire, résistance ou encore affichage de point d’intérêt sur sa carte) récupérés lors de nos voyages, mais aussi pour améliorer le Refuge et ainsi obtenir un meilleur équipement et certains avantages. Le point commun de toutes ces améliorations, c’est leur coût. Il faut beaucoup de Sparklite pour une seule amélioration, par conséquent, il faut bien réfléchir à quoi prioriser, mais surtout ramasser énormément de minerai et donc faire de nombreux voyages.

Visuellement, c’est joli dans son ensemble même si encore une fois, on retrouve du pixel-art

Une fois bien équipé, on peut enfin partir s’attaquer aux titans. Les affrontements sont réussis et les boss tous différents. Difficiles, le risque de succomber est très grand tant que l’on n’aura pas compris et mémorisé les patterns de l’ennemi. Une fois vaincu, cela nous permet de débloquer l’accès à une nouvelle zone et une nouvelle compétence pour notre compagnon robot. Cependant, malgré le fait de déverrouiller l’accès aux autres biomes, il est impossible de s’y rendre directement. Chaque descente dans le monde de Geodia se fait dans la première zone et il faut ensuite trouver son chemin vers les autres. Or, trouver son chemin n’est pas chose aisée. En effet, à moins d’avoir obtenu et appliqué un module correspondant à la carte du biome en question, on ne sait pas exactement où se trouvent les différents lieux. La raison est simple, dans ce jeu, à chaque fois que l’on trépasse, le monde de Geodia change et ce sont des biomes remaniés qu’il faut parcourir. Cependant, on se rend vite compte que chaque biome est assez petit et que l’on fait assez rapidement le tour de la carte.

À nous les richesses !

Enfin, si chasser les titans et récolter le Sparklite ne suffisent pas, le jeu propose aussi quelques contenus annexes. On trouve ainsi des temples dans lesquels se trouvent des plans d’outils que l’on peut ensuite construire au Refuge. On a aussi des mines, qui sont en fait des donjons à étage dans lequel il faut progresser pour obtenir objets et Sparklite au bout. On peut également faire la rencontre de Monty qui pour quelques minerais nous permet de participer à un mini-jeu et augmenter sa mise, ainsi que d’autres personnages secondaires. Et enfin, nous pouvons essayer de retrouver tous les oiseaux perdus. En somme, un contenu assez satisfaisant qui occupera pendant de nombreuses heures, surtout si l’on souhaite améliorer le Refuge au maximum.

...mais pas totalement

Nous l’avons écrit plus haut, à chacune de nos morts le monde de Geodia évolue. En effet, dans la description du jeu, les développeurs nous vendent des biomes générés de façon procédurales. Il convient par contre de nuancer ces propos, chaque zone est découpée en carrés et en réalité, c’est uniquement la disposition de ces carrés sur la carte qui est modifiée. Ainsi, même si le chemin emprunté est différent, ce sont toujours les mêmes environnements que l’on parcourt. Dommage, on aurait apprécié que la génération au sein même de ces carrés soit elle aussi procédurale.

Le Refuge, seul endroit calme

Visuellement, c’est joli dans son ensemble même si encore une fois, on retrouve du pixel-art, style graphique qui commence à saturer le marché des indépendants. Heureusement, les biomes sont variés, tout comme les monstres qui les peuplent, ce qui permet de mieux apprécier le style visuel. Sympathique mais pas mémorable, la bande-son a été composée par Dale North, qui a déjà travaillé sur des titres comme Wizard of Legend ou encore River City Girls que nous avions testé récemment.

Le jeu est entièrement traduit en français et possède aussi un mode en coopération locale. Il reste cependant assez anecdotique puisqu’il consiste à prendre le contrôle du robot compagnon dont les actions sont assez limitées.

Le coin du chasseur : Sparklite possède 27 succès pour un total de 1000G. La plupart sont liés à la progression dans le jeu comme battre les boss ou terminer les contenus annexes. Pour les derniers, il faudra jouer un peu plus longtemps puisqu’ils demanderont un certain nombre d’actions à effectuer (tuer X ennemis, ramasser X Sparklites, etc.).

Bilan

On a aimé :
  • Difficile comme il le faut
  • Les combats de boss
On n’a pas aimé :
  • Une carte un peu trop petite
  • Encore du pixel-art
Minerai de qualité

Sparklite est sans conteste un bon rogue-lite. Sa difficulté bien dosée nous donne constamment l’envie de retourner prendre sa revanche sans nous frustrer pour autant. Il apporte aussi une touche de réflexion bienvenue dans l’utilisation des ressources obtenues. Artistiquement, le jeu rend une bonne copie, mais il ne parvient pas à sortir du lot, la faute à une énième utilisation du pixel-art et une bande-son qui n’est pas mémorable. Le titre reste tout de même un bon choix pour les amateurs du genre qui devraient y trouver leur compte.

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Sparklite

PEGI 7

Genre : Action

Editeur : Merge Games

Développeur : Red Blue Games

Date de sortie : 14/11/2019

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows, Nintendo Switch