Avant toute chose je ne saurai que trop vous conseiller, si ce n’est déjà fait, la lecture du magnifique test de Chaos on Deponia sur Xboxygen et ce pour plusieurs raisons : 1. Goodbye Deponia est le troisième épisode de la saga et donc il est totalement inutile de vouloir commencer par celui-là à moins d’être curieusement constitué. 2. J’ai écrit le test de Chaos on Deponia et donc son style est à propos, historiquement bien documenté et il donne envie de commencer la saga. 3. Lire ne vous fera pas de mal même si c’est pour retourner devant votre console juste après.
Une conclusion haut de gamme !
Enfin ! Oui, enfin car la conclusion de la trilogie Deponia de Daedelic arrive sur Xbox One six ans après sa sortie initiale sur PC. Rien que ça et malgré tout on ne peut que se réjouir de pouvoir profiter du final de cette aventure et ce même si elle demeure incomplète, car rappelons que le premier épisode n’est malheureusement jamais sorti sur Xbox One et qu’un épisode quatre existe mais est séparé de la première trilogie.
Au programme pour ce dernier tour de piste avec l’inénarrable anti-héros Rufus, un point and click haut en couleurs, à l’humour ravageur, digne héritier des meilleurs LucasArts de la grande époque. Je soulignerai encore la qualité d’écriture, le sens du gag, du bon mot, de la répartie, de l’humour débile mais bien trouvé. Dès les premières minutes on se surprend à retrouver ces personnages comme on retrouve une bande de potes après un an sans les avoirs vus. On s’éclate, on passe du bon temps ensemble et on en redemande.
Goodbye Deponia reprend l’aventure sur les même bases, généreuse au possible et concluant après encore une dizaine d’heures de jeu et des énigmes assez difficiles et parfois capilotractées comme il se doit, une histoire alternant beaucoup d’humour et un peu d’émotion. On retrouve Rufus qui cherche toujours à atteindre la cité paradisiaque Elyséum pour quitter la planète dépotoir Deponia, et Goal, habitante d’Elyséum tombée sur Deponia et qui possède les codes d’accès à la cité et accessoirement petite amie de Rufus. Nos deux héros et leur compère de la résistance sont pris dans une sombre machination visant à détruire Deponia. Rufus est toujours un pro de la catastrophe, Goal n’arrête pas de se faire capturer et pour notre malheur/bonheur, Rufus va trouver un moyen de se cloner, comme si un Rufus ne suffisait pas… on en aura trois à gérer en même temps au cours de l’aventure !
Seule petite ombre au tableau idyllique du point and click parfait : la présence de nombreux bugs. Bugs d’affichage, bugs sonores, bugs d’animation, bugs parfois bloquants et j’en passe. Pour un vieux jeu, aussi bon et recommandable soit-il, cela est bien moche et comme à chaque fois dorénavant, on attendra le patch salvateur s’il daigne arriver un jour…