Après une incursion dans le monde des cascadeurs, la série Bridge Constructor revient dans un univers qui nous est familier avec Bridge Constructor Portal. D’abord sorti sur PC et appareils mobiles, le dernier né de Head Up Studio entend bien séduire encore plus de joueurs en mettant en avant son partenariat avec la licence de Valve.
Des ponts et des portails
Comme son nom l’indique, Bridge Constructor est un jeu dans lequel on doit construire des ponts pour aller d’un point A à un point B tout en prenant en compte la gravité, le poids des structures ainsi que la résistance des différents éléments composant le pont. La petite couche Portal ajoute, quant à elle, tous les ingrédients des jeux de Valve : fluide orange (accélérant) et bleu (rebondissant), tourelles automatiques, interrupteurs, cubes de voyage lestés et, bien entendu, les portails.
C’est bien évidemment grâce aux portails que ce jeu prend toute son ampleur. On passe de “simples” constructions surplombant un gouffre à des puzzles bien plus labyrinthiques. De plus, si l’objectif initial est de réussir à faire parvenir un unique véhicule jusqu’à la sortie, le but final est de réussir ce niveau avec un convoi (de 3 à 10 véhicules). Il est donc nécessaire d’optimiser ses constructions au maximum que ce soit en termes de résistance ou de coût. Le titre s’offre donc une belle rejouabilité, à l’inverse des matériaux de base, Portal 1 & 2, qui en souffraient énormément malgré leurs évidentes qualités.
Tout au long de ces 60 niveaux différents, GLaDOS nous accompagnera pour mener à un bien sa fameuse série de tests. Ce petit clin d’œil est clairement le bienvenu même s’il est un peu trop léger. De plus, le sound design très portalesque (détruire une tourelle est toujours aussi fun) nous replonge au sein d’Aperture Science à chaque instant.
D’apparence très simpliste, Bridge Constructor Portal est, avant tout, très épuré et n’en fait juste pas trop. L’ergonomie du jeu est vraiment bien fichue et tout est mis en œuvre pour aider le joueur à réaliser les meilleurs constructions possibles, d’autant plus que la difficulté croissante permettra de moins en moins d’erreurs. Repères visuels dans le background, curseur aimanté sur une grille de points ou même un guide de conseils pour créer un pont solide, le joueur a toutes les cartes en mains pour venir à bout du jeu à condition, bien entendu, de se creuser la tête.