Test - Wolfenstein II : The New Colossus

«Toujours plus loin, pour notre plus grand plaisir» , - 1 réaction(s)

Cela fait presque bientôt 4 ans que les équipes de MachineGames ont hérité de la franchise Wolfenstein. Avec Wolfenstein : The New Order, ils ont réussi à renouveler la licence tout en gardant bons nombre de ses fondamentaux, The New Colossus en est la suite directe et promet une campagne toujours aussi barrée où le seul but, il faut bien l’avouer, est de dézinguer du nazi à la pelle ! Petite précision, Wolfenstein : The New Order est trouvable pour moins de 10€ un peu partout et il serait vraiment dommage de s’en priver avant de faire sa suite…

Welcome to America !

Une vieille connaissance...

Le jeu prend place directement après The New Order, les nazis ont gagné la Seconde Guerre mondiale et dominent le monde. On incarne forcément toujours Blazkowicz, au début du jeu le bougre est “un peu” amoché, laissé pour mort à la fin de The New Order, et est récupéré in extremis par ses alliés. En convalescence depuis un certains temps à bord du sous-marin nucléaire allemand subtilisé jadis à ses propriétaires, Blazko est dépêché en urgence pour contrer une attaque commanditée par un petit groupe de nazis cachés dans une partie inconnue du vaisseau. Nous voilà donc obligé de combattre pour notre survie en fauteuil roulant avec une mitraillette à la main, du sang, des cris allemands, quelques jambes qui volent çà et là… pas de doute, on est bien au bon endroit ! L’intro donne le ton, on retrouve vite des têtes connues aussi bien amies qu’ennemies : la charmante Irene Engel dont nous avions quelque peu dégradé la tronche dans le premier opus a fait un peu de chirurgie réparatrice et compte bien se venger. Son but est de nous capturer et de nous tuer en public pour conforter la position de force du peuple nazi, vous voilà prévenu…

On retrouve la petite bande du premier opus et quelques nouvelles têtes...

Afin d’exterminer totalement les Allemands, plusieurs groupes de résistants se forment aux États-Unis, notre but est de les regrouper afin d’attaquer tous ensemble la même cible. De ce fait, on se retrouve maintenant à combattre à Manhattan, la Nouvelle-Orléans, Roswell… La destination choisie est idéale, l’occasion de mettre en scène pas mal de clichés au niveau des personnages, comme des membres du Ku Klux Klan et autres joyeusetés de l’époque. Les niveaux sont plutôt diversifiés et souvent plus ouverts que dans The New Order, il y a toujours beaucoup de collectibles à ramasser afin d’apporter des précisions sur l’histoire, des objectifs à trouver ou simplement nous faire marrer avec des situations cocasses. Inutile aussi de préciser que le titre est toujours aussi barré, la campagne va toujours plus loin et ose tout, bon nombre de passages sont complètement “WTF” et surprennent le joueur pour notre plus grand plaisir. De plus, on revit également l’enfance du héros à travers différentes cinématiques tout au long de l’histoire, sorte de fil rouge servant à comprendre davantage le parcours du jeune Billy devenu Blazko le barjo. Très bien rythmée, la campagne propose des scènes très réussies, avec des cinématiques magnifiques mêlant humour, sexe, chagrin, le tout bourré de références en tout genre, excellent.

Le titre dispose d’une durée de vie correcte ; suivant le mode de difficulté choisi, il faut compter une douzaine d’heures dans le mode normal pour boucler l’aventure en ligne droite, mais il y a un tas d’autres choses à faire à côté. A l’image des derniers Call Of Duty, le sous-marin sert de HUB (avec quelques secrets à dénicher) ouvert et une carte des États-Unis est disponible pour que l’on puisse se déplacer comme bon nous semble dans différents quartiers afins de faire des missions secondaires ou remplir des contrats d’assassinat. Ces contrats se débloquent grâce à des codes secrets à déchiffrer, ramassables sur des officiers durant les missions principales. A noter également que le jeu se prête à une potentielle rejouabilité : en effet, vers le milieu du jeu (pour une raison qu’on vous laisse découvrir), différents équipements nous sont proposés et on ne peut en choisir qu’un seul. Ces équipements ajoutent quelques possibilités de gameplay sympas...

C’est des nazis ? Bon bah ça va alors !

S’il y’a bien un type d’ennemi que l’on peut tuer dans les jeux vidéo sans trop de remords, ce sont les nazis, et ça tombe bien parce qu’ici, des nazis on en déglingue à la pelle (dans tous les sens du terme) ! Fort d’un gameplay décomplexé basé sur des mécaniques de FPS bien old-school, buter des mecs n’a jamais été plus jouissif que dans Wolfenstein. On retrouve tout ce qu’on aime à savoir : du sang, des bras et des jambes qui volent et des nazis qui crient très fort en nous courant dessus. Comme toujours on affronte différents ennemis humains, du simple garde aux gros mastodontes blindés et bien entendu toutes sortes de robots, comme des chiens mécaniques loufoques bien décidés à nous en faire baver. L’action débute souvent par des phases d’infiltration où il faut trouver le ou les officiers en charge d’appeler des renforts, une fois ces derniers éliminés, on est libre de faire le ménage tranquillement.

Bah Felix, qu’est ce que tu fous ici ?

L’arsenal à notre disposition peut paraître un peu restreint de prime abord, comprenons par là qu’il n’y a pas 36 modèles de pistolets, pistolet mitrailleurs et fusils d’assauts, non, là on a un pistolet, une mitraillette, un fusil d’assaut et surtout, le fusil à pompe ! À ça il faut ajouter les armes lourdes lâchées par les gros ennemis, les grenades et aussi le fusil à énergie qui permet de dissoudre des caisses de métal, portes, grilles pour se faufiler dans certains endroits et aussi forcément des ennemis, chouette ! L’amélioration de nos calibres se fait désormais par l’intermédiaire de kit d’amélioration à trouver sur le terrain, et les atouts (sortent d’améliorations du personnage) se déverrouille toujours au fur et à mesure de nos actions : par exemple tuer 15, 20, 30 ennemis discrètement nous octroie 75, 90 ou 100% de régénération de santé.

L’IA, quant à elle, est assez discutable ; forcément plus on monte en difficulté et plus elle est coriace mais on ne peut pas dire qu’elle ait beaucoup de jugeote. Les ennemis se regroupent souvent pour nous foncer dessus à la queuleuleu, de quoi faire de beaux carnages avec toutes ces têtes alignées.

Beau de loin mais beau quand même

Globalement le jeu est beau, mais on attend avec impatience le patch One X pour en prendre vraiment plein les yeux...

Graphiquement et artistiquement, Wolfenstein II : The New Colossus est une réussite, fort de la sixième version du moteur id Tech d’id Software, le jeu gagne en réalisme grâce notamment à l’ajout de nombreux effets de particule et de lumière. Wolfenstein emprunte beaucoup de choses à Doom, sorti en 2016, qui était l’un des premiers titres à bénéficier de l’id Tech 6. Le résultat est tout simplement excellent et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il nous tarde de tester le jeu lorsqu’il aura reçu son patch sur Xbox One X, pourquoi ? Parce que malheureusement la technique fait vraiment pâle figure sur Xbox One “classique”, le jeu peine à tenir ses 60 images par seconde, et sa résolution n’est “que” de 810p. En résulte du coup un flou d’arrière-plan assez prononcé qui, lorsqu’on joue sur une télé à grande diagonale donne des soucis de lisibilité à l’écran. Par exemple, les ennemis au loin vêtus de noir dans des endroits sombres se révèlent souvent peu visibles du fait du manque de détails dû à la résolution. Si on pouvait se demander souvent à quoi ressembleraient les jeux présentés sur Xbox One X sur Xbox One, et bien nous avons bien peur d’avoir un début de réponse ici. Néanmoins, clairement le jeu reste une réussite et ça ne m’empêche pas de lui mettre un coup de coeur, mais le constat est tout de même la. De plus, le HDR n’est pas disponible sur Xbox One S, il le sera uniquement sur Xbox One X...dommage !

La partie sonore elle aussi est soignée, le son des armes, les différents effets et autres voix sont convaincants et le doublage de qualité. Néanmoins, il faut souligner que la voix de Blazkowicz à changé, c’est désormais Patrick Poivey (comédien en charge notamment de doubler Bruce Willis) qui remplace Patrick Béthune dans le rôle du héros, et il faut avouer que même si le travail est formidablement bien fait, on regrette ce changement. La BO quant à elle est vraiment excellente, USA des sixties oblige, les musiques sont toutes de très bons goûts, rappelant par moment l’ambiance d’un certains Mafia 3 notamment.

Bilan

On a aimé :
  • Jouissif, trash, décomplexé
  • Gameplay toujours aussi efficace
  • Ambiance globale excellente, BO de qualité
  • Durée de vie convenable et potentielle rejouabilité
On n’a pas aimé :
  • Technique à la traîne sur Xbox One
  • IA discutable
  • Pas de HDR sur Xbox One S
Un bon jeu solo comme on les aiment

N’y allons pas par quatre chemins, j’ai adoré Wolfenstein II : The New Colossus ! Le jeu est juste une réussite et si vous aviez aimé The New Order, vous adorerez sa suite à coup sûr. Plus beau, plus travaillé et aussi plus trash, c’est un réel plaisir de retrouver Blazko et sa bande pour de nouvelles aventures à la fois drôles, touchantes ou parfois complètement WTF. Avec son gameplay simple mais ultra-efficace à coups de cassage de bouche, tranchage de bras ou pulvérisation totale (oui oui), dézinguer du nazis n’a jamais été aussi jouissif… On remarque quand même une IA franchement discutable par moment et une technique sur Xbox One “Fat” vraiment limite, mais bon, le titre sera optimisé 4k/HDR sur Xbox One X, et il ne faudra pas passer à côté !

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Wolfenstein II : The New Colossus

PEGI 0

Genre : FPS

Editeur : Bethesda

Développeur : MachineGames

Date de sortie : 28/10/17

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

1 reactions

Valhalla

01 nov 2017 @ 18:47

:-)) De retour aprés de nombreux mois d’absence .

Je confirme le jeux souffre techniquement ,l’écran qui ce fige avant chaque cinématique,sans oublier les collisions entre les corps à terre ou bien avec les armures .... ça tue le rythme,je trouve le jeux vraiment différent de( WOLFENSTEIN THE NEW ORDER / THE OLD BLOOD ) et le jeux assume enfin sans coté fou/fun/drôle , mais il faut que le studio applique une mise a jour pour régler tous les problèmes.