Test - Crossout

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Longtemps en phase de bêta, Crossout est finalement sorti sur PS4 Xbox One et PC le 30 mai 2017, depuis, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il rencontre un franc succès puisque seulement un mois après sa sortie, il comptait déjà plus de 3 millions de joueurs. Mais au fait, c’est quoi Crossout ?

Crossout, c’est plus fort que moi ?

C’est ici que l’on construit son véhicule, un peu fouillis de prime abord, mais au final très bien fait.

Pour ceux qui l’ignorent, Crossout est un MMORPG free to play ou concrètement il faut construire un véhicule de A à Z et partir se mettre sur la tronche en PVP ou en PvE. Empruntant beaucoup à Mad Max dans son esthétique, de prime abord on pourrait très bien imaginer qu’il est le mode multijoueur que ce dernier n’a pas. Code couleur, menu, avatars, tout ici rappelle l’univers de “Max le furieux”...

Dans un premier temps, on nous offre une voiture équipée de 3 mitrailleuses peu convaincantes, qu’importe, le but ici est de nous initier au jeu. Trois “gros” modes sont disponibles : les missions en joueurs contre joueurs par équipe, des raids PvE de différente difficulté et le mode “Brawls” qui fait s’affronter des joueurs en chacun pour soi dans des matchs à mort, courses et autres joyeusetés brutales qui ne sont jouables qu’une courte période par jour.

Le gameplay est simple, on accélère et on freine avec les gâchettes, on tourne avec le stick gauche et on vise avec le droit. Pour tirer, on utilise les boutons RB et LB auxquels viennent s’ajouter “X” ainsi que différentes commandes des croix directionnelles si besoin. Chaque dégât est localisé, de ce fait, plusieures stratégies s’offrent aux joueurs quand aux attaques mais aussi aux constructions qu’ils souhaitent mener. Si vous êtes plutôt adepte de bourrinage dans les règles pour faire faire exploser l’adversaire coute que coute, soit, mais il existe des moyens souvent plus efficaces pour se sortir de situations tendues. Par exemple, tirer dans les roues des ennemis permet d’ôter ces dernières pour ainsi immobiliser l’assaillant et le garder loin d’un objectif. Shooter ses tourelles est aussi un bon moyen de neutraliser ses adversaires, car hormis se balader sur la map, il ne pourront plus infliger de dégâts, c’est également plus rapide que d’en venir totalement à bout, permettant ainsi de vite se concentrer sur quelqu’un d’autre, la bataille n’attend pas !

Construis-moi si tu peux

Il est possible de voir et d’essayer les créations d’autres joueurs, et autant dire que certains ont beaucoup d’imagination !

Construire une voiture, vous savez faire ? Dans Crossout, au début, cela semble vraiment compliqué, et il faut dire que les menus et l’interface de création assez fouillis n’aident pas. Heureusement, après quelques heures de jeu, on se rend compte que finalement, il faut juste “prendre le coup”. Globalement, chaque pièce (pare choc, essieux, fenêtres…) dispose d’un score de puissance, de masse et de structure auquel il faut ajouter une cabine, jouant le rôle de grand manitou. En effet, cette dernière, selon son type (pick-up, hummer, camionnette, semi-remorque…), définit la résistance globale du véhicule, sa vitesse, sa masse maximale (on ne peut mettre autant de choses sur un pick-up que sur un semi-remorque, logique) et la chose la plus importante, sa capacité d’énergie. Allant jusqu’à douze, les places d’énergie permettent d’ajouter à nos véhicules des armes ainsi que des modules particuliers. Par exemple, une mitrailleuse demande deux points d’énergie, là ou un canon, bien plus puissant, en requiert cinq. De ce fait, il faut soigneusement analyser ce que l’on souhaite avoir comme puissance de feu tout en tenant compte de l’énergie, de la masse et de la structure requise.

Free to play ou pay to win ?

Le problème avec les free-to-play multijoueurs, c’est qu’ils peuvent très vite devenir un pay-to-win, et de ce côté-là, on peut dire que Crossout s’en sort vraiment bien. En effet, différentes monnaies d’échange font partie du jeu, parmi elles, il y a la ferraille qui sert à crafter tout type d’équipement et qui se gagne plutôt rapidement. On retrouve aussi du carburant, servant à participer aux raids du jeu, il se régénère tous les jours et permet d’effectuer bon nombre de parties sans en manquer. Non, ce qui est par contre impossible à gagner, ce sont les crédits in-game, qui peuvent d’ailleurs être acquis sur le marché Xbox. Ces crédits servent à acheter cash tout ce que l’on souhaite sur le marché du jeu : des ressources (ferraille, carburant…) des armes sans avoir à les crafter, des cabines, bonus et autres…

Les factions permettent de récupérer des matériaux et des plans pour crafter différents équipements.

Le jeu dispose d’un système de factions que l’on peut rejoindre au fur et à mesure de notre montée de niveau. Chaque faction dispose de plans d’armes, véhicules ou autres bonus à crafter, et forcément, RPG oblige, ces plans peuvent être communs, rares, légendaires ou épiques. Qui dit craft, dit aussi inévitablement ressource, et c’est là que les crédits entrent en jeu. Comme d’habitude, si on ne souhaite pas attendre d’avoir les ressources nécessaires pour fabriquer notre super arme, et bien il faut se la payer. Pour ce faire, le jeu dispose d’un marché ingame ou la loi de l’offre et la demande est reine, mais où justement il est assez facile de faire du profit et ainsi s’équiper de bien meilleures pièces.

Graphiquement, le jeu n’est pas un foudre de guerre, on compte environ dix maps qui se ressemblent quasiment toutes mais qui se prêtent finalement bien aux affrontements. Les textures sont correctes, de même que les effets de lumière, de plus, le jeu est fluide et supporte parfaitement les 16 joueurs en ligne. La durée de vie est quant à elle énorme puisqu’il nous a fallu une quarantaine d’heures pour rallier le niveau quinze sur trente, avec en prime des défis et récompenses quotidiens, hebdomadaires et mensuels, il y a vraiment de quoi faire !

Bilan

On a aimé :
  • Gameplay simple, à la prise en main immédiate
  • Fluide, propre et parfaitement jouable
  • Esthétique cohérente, maîtrisée
  • La création de véhicules totalement libre et simple d’accès
  • Un vrai free to play
On n’a pas aimé :
  • Des maps globalement peu variées
  • Menus fouillis et pas très ergonomiques de prime abord
  • Une traduction française approximative
Un bon jeu, et en plus gratuit !

Que dire de Crossout à part que c’est un chouette jeu et que la progression ne nécessite pas de mettre la main au porte monnaie ? On a ici affaire à un titre au gameplay simple mais efficace ou on s’amuse instantanément que l’on soit seul ou en groupe. Construire sa voiture et surtout voir son efficacité et un réel plaisir, bien qu’on préfère encore plus voir que celles de ses potes partent en lambeau à la moindre petite attaque ! Avec une durée de vie énorme, un marché ingame permettant d’être bien équipé et une communauté de joueurs très active, Crossout mérite vraiment que l’on s’y attarde et qu’on lui laisse une chance. Malgré quelques défauts comme des menus un peu fouillis de prime abord et des maps peu diversifiées, il est gratuit, alors pourquoi s’en priver ?

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Crossout

PEGI 0

Genre : Courses

Editeur : Gaijin Entertainment

Développeur : Gaijin Entertainment

Date de sortie : 30/05/2017

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows