Il y a des fois certains jeux, certains portages, certains titres que l’on regrette d’avoir testés. Un temps perdu que l’on ne vous rendra jamais et qui a été gaspillé sur un jeu sans intérêt ou pire, un vrai mauvais jeu comme on en fait rarement. Vous l’aurez sûrement deviné, c’est le cas ici avec ce Dead Effect 2.
Portage très bas de gamme
- Allez vas-y... vise-le leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeentement. De toute façon on a tout notre temps. Un petit café ?
Si vous êtes possesseur d’un smartphone Android ou d’un iPhone et que vous avez déjà été farfouiller dans le store pour chercher un jeu sympa à télécharger, vous êtes sûrement tombé sur Dead Effect, le premier comme le second qui nous intéresse ici. Alors, oui, Dead Effect est un FPS conçu en premier lieu pour les plateformes mobiles et tactiles mais ce n’est pas cette version dont nous allons parler ici. Enfin presque. “Presque” car le jeu, n’a pas du tout été repensé pour les plateformes de jeux traditionnelles. En clair, la première situation du jeu m’a d’abord fait penser, en apparence, à Doom. On est allongé sur une sorte de table d’opération dans une salle close, on se lève et une vague d’ennemis arrive pour nous faire la peau. On prend donc un flingue et c’est parti pour la boucherie.
Sauf que non. Alors qu’on s’attend à se faire submerger par des ennemis bien énervés, on se retrouve face à deux ou trois pauvres zombies s’étant trop gavés de pizza et se déplaçant en déambulateur. À cette vitesse là, même pour les plus mauvais joueur de FPS, les plus purs débutants ou si c’est la première fois qu’on touche à un jeu vidéo de sa vie, les ennemis sont absolument impossible à rater. Le jeu nous offre une sensation de bullet time permanent frisant le ridicule. Ce ne sont pas les objectifs insipides, la non-adaptation de l’interface ou encore ses graphismes dégueulasses (modélisations affreuses, grains, aliasing, design hors-sujet) qui viendront sauver la mise. On pourra se consoler en disant que le temps nécessaire à la réalisation de chaque mission, ne durant qu’une poignée de minutes, permet de ne pas souffrir trop longtemps. C’est déjà ça...