On a tous, à un moment ou à un autre, voulu aller dans l’espace. Si si, ne faites pas semblant, je le sais, vous le savez et vous savez que je le sais. Avant d’aller nager dans le vide infini de l’univers nous devons, pour l’instant en tout cas, construire des fusées et toute sorte d’engins ayant assez de puissance dans les réacteurs pour nous propulser hors de la stratosphère. Comme nous n’avons pas tous l’immense honneur de travailler pour la NASA, Kerbal Space Program nous offre une simulation de construction de fusée.
On a volé mes rêves...
Comme énoncé dans l’introduction, Kerbal est un jeu dans lequel nous devons construire des fusées. Assembler un réacteur avec son réservoir de carburant, bien placer la capsule de survie et les différentes parties détachables de l’engin, tout cela est un métier à part entière. Dans Kerbal, il est possible d’expérimenter toutes sortes de combinaisons dans notre hangar afin de construire la meilleure fusée possible. L’outil de construction est extrêmement complet et prenant. J’en ai vu défiler des fusées ne pouvant même pas décoller, se propulsant à l’horizontal avant de se cracher quelques mètres plus loin ou d’autres encore décollant avec une trajectoire en apparence parfaite avant de, finalement, piquer du nez et fatalement venir s’écraser sur Terre.
Enfin tout ça c’est sur PC, là où le jeu est sorti en version finale il y a un peu plus d’un an et où il a fait une excellente impression. Sur Xbox One en revanche, c’est tout autre chose. Ou pas forcément tout compte fait. En effet, sur console, les développeurs ont jugé bon de sortir le jeu avec un pointeur de souris. Vous devez donc diriger un curseur, plutôt sensible et ne disposant d’aucune assistance à la sélection (comme on peut avoir sur Destiny par exemple), avec le stick gauche pour sélectionner et placer des éléments ridiculement petits. L’autre stick sert à contrôler une caméra sans repère spatial rendant le tout complètement incontrôlable. Réussir à assembler une fusée complète, même si elle ne décolle pas, relève de l’exploit.
Pour ne rien arranger, le jeu qui n’était déjà pas très fringant graphiquement sur PC est juste encore plus laid ici. Pour vous donner un ordre d’idées, la plupart des jeux de la 6è génération de consoles (Playstation 2, Xbox, Dreamcast et Gamecube) sont bien plus alléchants d’un point de vue visuel. Là on ne peut pas parler de parti pris artistique ou quoi que ce soit. C’est juste laid. Effroyablement laid.