Quand on est comme moi fan de jeu vidéo et qu’on a soufflé déjà pas mal de bougies, on a souvent un souvenir ému des bornes d’arcades. Comme je suis en plus amateur de tout ce qui a un moteur et qui roule, c’est avec plaisir que j’ai appris la sortie en mai de cette année, de Super Night Riders, un jeu d’arcade de courses motos inspiré de ses pères, qui n’est autre que la suite de Night Riders sorti en juillet 2014, qui n’a jamais vu le jour sur Xbox. Sur ce, on enfile notre casque et on va voir ce que nous a concocté le studio neko.works, dont le seul et unique développeur sur ce projet est un français.
Scorring time
Dans Super Night Riders on incarne Alice, appelée Red Rider. Une jolie blonde à la réputation de “pilote”, dont le but ici est d’arriver à la fin de plusieurs courses. Voilà pour la présentation, parce que d’histoire il n’est ici point question. On est là pour rouler, pas pour raconter sa vie. Non mais !
Le jeu est divisé en 6 courses, contenant chacune 6 circuits avec différents environnements : ville, désert, campagne…, de jour comme de nuit. Chaque compétition dure 3 minutes maximum, durant lesquelles on doit passer les checkpoints avant la fin du chrono, avec 30 secondes au compteur par piste et une partie du temps supplémentaire récupéré de la précédente. Il faut aussi doubler et éviter d’autres pilotes, tout en négociant les courbes pour ne pas être ralenti lorsqu’on déborde sur le bas-côté. Le tout en lâchant le moins possible l’accélérateur pour tenter de faire le meilleur score avec le plus de points. Ces derniers sont calculés, entre autres, selon sa vitesse à finir la course. C’est grâce à cela qu’on reviendra sur le titre, histoire d’essayer d’inscrire son nom sur les plus hautes marches des classements mondiaux. Les premières épreuves sont assez faciles mais la difficulté va crescendo, pour finir en apothéose avec la dernière épreuve qui n’est autre que l’enchaînement des parcours complets de toutes les courses. Soit 36 pistes à la suite et en plus avec un timing plus serré ! C’est violent et la tension pour atteindre les points de contrôle est à son paroxysme. Mais avant de pouvoir se lancer dans cette ultime épreuve, il faut remporter toutes les autres car elles se débloquent uniquement lorsque l’on gagne la précédente.
On peut faire le jeu de 2 manières. Soit via les courses, soit au travers des circuits, et là le changement ne concerne que l’éclairage (nuit, jour ou encore l’aube) et l’environnement. Mais l’épreuve ultime des 36 pistes n’est disponible que lorsque l’on passe par le mode course. Ça reste un peu léger au niveau du contenu.
Retour vers le futur
Le studio voulait rendre hommage aux jeux d’arcades classiques des années 80, et force est de constater qu’il le fait très bien. Comme à l’ancienne, on a un plan à plat sur lequel défile le bitume avec les autres pilotes avec un décor sommaire et on a un fond en plan fixe pour l’horizon, qui bouge de droite à gauche selon le sens des courbes. C’est dans la même veine que les deux titres créés par Yū Suzuki en 1985 et 1986, à savoir Hang-on et Out Run, avec des décors épurés et des pilotes en 3D. La qualité graphique est au rendez-vous, c’est propre, léché et plutôt beau pour ce type de hits. C’est fluide, le gameplay est bon, on n’a ni aliasing, ni ralentissement et les musiques, au seul nombre de quatre (dont il est d’ailleurs possible d’obtenir la BO pour 3,99€ sur le site officiel), collent parfaitement à ces anciens jeux.
Actuellement, le titre n’est disponible que sur le store US au prix de 7,99$, en attendant de pouvoir se payer son “rating PEGI”, qui n’est pas donné. Attention, des taxes s’appliquent pour certains hits. A titre d’information, depuis la dernière MAJ de la Xbox One, il est possible d’aller sur les stores étrangers juste en allant dans “paramètres”, “système” et de sélectionner l’onglet “région”. On peut tout garder en français et juste changer le pays. Parfait pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec la langue de Shakespeare.