En tant que joueur Xbox One, j’étais impatient de découvrir (manette en mains) les sensations procurées par l’exploration planétaire sur Elite Dangerous. Regardant jalousement mon confrère PCiste gambader au volant d’un SRV (le module d’exploration terrestre) et s’amuser sur ces mondes à la gravité sans arrêt différente. Sans parler des possibilités offertes par le nouveau système de crafting et de personnalisation qu’offre la mise à jour “Les Ingénieurs”, car cette dernière se retrouve bien inutile sans l’extension Horizons. A l’heure où ces deux nouvelles fonctionnalités sont disponibles sur notre bonne Xbox One, il est temps de savoir si l’investissement en vaut la chandelle.
Les Ingénieurs
Les fameux Ingénieurs se présentent sous la forme de PNJs ayant élu domicile sur une planète. Il ne sera pas possible de les rencontrer tant que vous n’aurez pas rempli certaines conditions, qui peuvent heureusement avoir déjà été réalisées avant la mise en ligne de l’extension (comme par exemple avoir obtenu 15 primes en détruisant des pirates). Elite Dangerous est déjà un jeu extrêmement complet, l’ajout d’un système de modification d’équipement ne fera qu’augmenter votre temps passé dans l’Espace. Dorénavant, il sera possible de modifier vos armes et modules à votre convenance et avoir ainsi un vaisseau unique. En règle générale, chaque modification apportera des bonus et des malus alors réfléchissez bien avant d’opérer. D’autant plus qu’il ne suffira pas de simplement payer ces changements, mais plutôt d’apporter différents matériaux et objets à l’Ingénieur.
Et on touche déjà l’une des limites de ce système, car aucune aide visuelle ne vous indiquera un objet nécessaire à un Ingénieur (un peu comme pour les objets de mission en cours auxquels s’ajoute la mention “mission target”). Les matériaux se trouvent à la surface des planètes, certains objets pourront être obtenus après la destruction d’un vaisseau et d’autres en récompense de certaines missions. Il vous faudra donc noter sur un bout de papier les objets requis, expérimenter, chercher et jouer encore et encore pour obtenir la pièce maîtresse qu’il vous manquait pour améliorer votre réacteur FSD. Autre problème : la collaboration des Ingénieurs requiert pour chacun des conditions particulières et, la plupart du temps, l’obtention d’un objet excessivement rare. Et pour le trouver, il vous faudra aller sur le web à la recherche de guides car rien dans les menus du jeu ne vous indiquera où chercher, un peu dommage pour le joueur console.
Horizons et les planètes
Si vous avez regardé mon stream sur ma découverte de Horizons, vous vous souvenez sans doute qu’il m’aura fallu plus d’une heure pour atterrir sur ma première planète. Car oui, cela ne se fait pas comme ça et il vous faudra tout d’abord acheter un module particulier pour votre vaisseau et croiser les doigts pour ne pas tomber dans un nouveau bug récurrent. Ce dernier fait tout simplement disparaître votre accès à l’extension Horizons et donc la possibilité d’atterrir à la surface des planètes. Pour corriger cela, vous devrez relancer votre jeu et vérifier que votre module SRV apparaisse bien en-dessous de votre radar. D’ailleurs, le concernant, l’autre bonne surprise c’est le mappage de boutons inexistant si vous jouez dans une configuration personnalisée. Deux solutions pour régler ce problème : basculer en contrôles par défaut ou bien mapper entièrement le SRV, super...
Une fois ce léger souci résolu, on peut enfin tenter une approche sur une planète. Et il vous faudra parcourir quelques vidéos sur Internet car il n’y a tout simplement aucune mission d’entraînement sur l’atterrissage, un bien mauvais point. Surtout qu’il faut faire attention à la gravité de l’astre, puisqu’un pilote imprudent pourra rapidement se crasher si cette dernière dépasse les 2g. En parlant de ça d’ailleurs, on note encore beaucoup d’instabilité dans le jeu et les serveurs. Il n’est pas rare que votre jeu plante où qu’il retourne au menu suite à une déconnexion ; heureusement, votre progression est tout le temps sauvegardée. On peut ajouter à la liste quelques bugs graphiques, des textures à la surface des planètes pas toujours convaincantes (voire parfois grossières) et une fluidité souvent mise en défaut en SRV. Néanmoins, le pilotage du module terrestre est vraiment très fun, surtout en désactivant l’assistance et le sentiment d’exploration rappelle (toutes proportions gardées) les meilleurs passages en Mako de Mass Effect.