Test - Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter

«Holmes is back !» , - 6 réaction(s)

Le studio Frogwares continue son petit bonhomme de chemin, et sa licence phare est de retour. Au fil des épisodes, Sherlock Holmes a su trouver son public grâce à des jeux en constante progression et une originalité bienvenue. Amateurs d’enquêtes et de jeux changeant vos habitudes, réjouissez-vous, votre enquêteur préféré est de retour. Voyons si ce nouvel opus tient toutes ses promesses.

Tous en calèche !

Sherlock Holmes Syndicate

Après le très sympathique Sherlock Holmes : Crimes and Punishment, c’est au tour de Sherlock Holmes The Devil’s Daughter d’entrer en scène. L’aventure commence donc à Baker Street, où le détective siège en bonne compagnie. On y retrouve évidemment Watson, le chien Tobby ou encore Mme Hudson. L’opus précédent disposait de 6 enquêtes distinctes et d’une trame principale en fil rouge, ce qui fonctionnait plutôt bien. Même schéma ici où cette fois 5 enquêtes viendront garnir votre aventure (Bon, plutôt 4 et un épilogue). Montant en puissance et variées, elles réservent leur lot de surprises, ce qui est un bon point.

Tout commence lorsqu’un petit garçon frappe à votre porte pour vous demander de retrouver son père disparu depuis peu. On est très vite dans le bain puisque le système d’analyse de personnage est toujours là et vous demande d’établir un portrait du jeune homme. Marques sur les mains, vêtements usés, traces de sang, signes de richesse, rien ne peut vous échapper. Quelques choix sont à effectuer pendant ces phases pour établir le portrait complet des sujets afin d’avoir le plus de précisions possibles. Une fois établi, on commence à discuter avec le garçon en lui posant les questions prédéfinies, et ce, afin d’avoir des informations sur le départ de son père. Nous voici donc lancé dans la première enquête du jeu. Trois autres viendront se greffer à celle-ci pour desservir la trame principale du scénario. Sans entrer dans les détails, il est plutôt intéressant et diversifié. Il vous emmènera dans différents quartiers ou bâtiment spécifique de Londres. Les bureaux de Scotland Yard, par exemple, sont toujours présents. Vous pourrez y interroger des suspects, fouiller leurs affaires ou même examiner leur corps à la morgue. Les joueurs de Crimes & Punishment seront en terrain connu avec toutefois quelques rebondissements.

Malheureusement ces choix n’ont pas vraiment d’incidences

Côté gameplay, pas de surprises. On retrouve exactement la même chose que dans l’épisode précédent, à savoir, la possibilité dans un premier temps de switcher entre la vue à la 1ère ou à la 3e personne. Cette feature est toujours la bienvenue tant parfois les déplacements en intérieur peuvent se révéler pénibles à la 3e personne, la faute aux collisions avec les objets souvent hasardeuses. Les phases d’enquête se déroulent toujours sous forme de point & click et cela fonctionne plutôt bien malgré parfois quelques soucis d’ergonomie. La vision de Holmes est toujours présente mais un peu sous exploitée, surtout que le jeu vous indique les endroits où il faut l’utiliser. Les énigmes et autres séquences de jeu se déroulent encore sous formes de mini-jeux. Marcher sur une poutre en équilibre, crocheter des serrures, remonter des mécanismes, déplacer des plateformes, ne sont que de petits exemples de ce qu’on peut retrouver. Aucune surprise là non plus mais ces passages fonctionnent plutôt bien. On note qu’il est toujours possible de passer, purement et simplement, chacun des mini-jeux proposés. Le jeu validera donc la séquence et vous fera passer à la suivante. La fonction peut paraître surprenante mais se révélera finalement pratique s’il vous arrive de buter un moment sur une énigme un peu complexe.

De manière générale, le gameplay nous laisse un peu sur notre faim. Il commence à se faire vieillissant et les différentes mécaniques de la série ne dérogent pas à la règle. Il ne manque pas grand-chose pour rendre tout ça bien plus agréable.

Dur dur d’être détective

Je ne suis pas sûr...

La difficulté justement, parlons en. Plutôt mal jaugée, on se retrouve souvent sans aucune explication ou même suggestion sur ce qu’il faut faire. Si un peu de challenge n’est pas de refus, malheureusement celui ci est assez maladroit. Il est fréquent de bloquer sur une énigme car elle n’est pas du tout intuitive, que la logique n’y est pas ou alors simplement car l’ergonomie du mini-jeu est très mauvaise. Ce point est clairement une des rares faiblesses du jeu car, s’il conviendra sûrement aux habitués, il est probable que les néophytes y laissent des plumes et se découragent à passer chacun de ces mini-jeu. Ce qui est tout de même dommage car ils occupent une grande partie du titre.

Beau de dos

Esprit es-tu là ?

Graphiquement l’ensemble est correct, les visages des protagonistes sont soignés, ce qui est toujours bienvenu lors des phases d’interrogatoire. Le reste se révèle être assez inégal. Certaines scènes sont jolies, tandis que d’autres, plus vides, se révèlent forcement moins intéressantes. Mais l’autre point noir du jeu réside dans sa technique pure et dure. Aliasing, bugs de collision, temps de chargement longuets et surtout inattendus sont autant de choses qui viendront s’ajouter à un tearing omniprésent à l’extérieur. Dommage car les quartiers britanniques sont plutôt chouettes et on se croirait parfois dans Assassin’s Creed Syndicate, toutes proportions gardées bien sur. Enfin, sachez que le jeu est en version française intégrale, ce qui est un ajout agréable bien que les fans regretteront sûrement la version originale. L’ambiance générale du titre ainsi que les musique devraient aider à l’immersion puisque la qualité est au rendez- vous. .

Bilan

On a aimé :
  • Les enquêtes variées et bien fichues
  • L’univers
  • Le genre qui fait du bien
  • La version française intégrale
On a pas aimé :
  • Difficulté mal dosée sur les mini-jeux
  • Gameplay globalement vieillot
  • Techniquement faiblard (tearing, chargements, bugs divers..)
Du calme Sherlock !

Alors que penser de ce Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter ? Et bien que c’est plutôt un bon jeu mais avec son lot de défauts. Souvent déconcertant pour les néophytes, il aurait mérité d’être plus souple dans ses mécaniques de jeu et de gameplay pour combler tout le monde. Les habitués, quant à eux, ne seront pas perdus puisque le titre livre une expérience calquée sur son petit frère mais avec un effort graphique tout de même appréciable. On à affaire ici à une licence qui commence un peu à s’essouffler, et qui mériterait un petit coup de polish pour profiter pleinement de ses bases solides.

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Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter

PEGI 0

Genre : Aventure/Réflexion

Éditeur : Bigben interactive

Développeur : Frogwares

Date de sortie : 10/06/2016

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

6 reactions

EnyZz

07 jui 2016 @ 21:38

Bon test. D’accord avec toi sur la difficulté des titres Sherlock Holmes en général mais heureusement Frogwares réussit toujours à nous pondre une ambiance impeccable et prenante.

kajjun

07 jui 2016 @ 23:57

Toujours pas de date de sortie c,est pour cet été semble-t-il, mais heureux qu’il soit en français.

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SauroneMX338

Rédaction

08 jui 2016 @ 10:47

Le jeu sort le 10 Juin normalement. Donc 2 jours de patience encore ! ;)

XB1 Hecate

08 jui 2016 @ 12:10

De mon côté j’ai toujours adoré les voix et surtout l’accent anglais dans les Sherlock Holmes et je trouve que la version française du trailer enlève le charme so british de l’ambiance générale.

Est-il possible de changer la langue et de garder les sous-titres français ? J’espère que sincèrement que oui !!

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SauroneMX338

Rédaction

08 jui 2016 @ 12:18

Désolé de te décevoir XB1 Hecate mais il est impossible de changer la langue dans les options du jeu ou autres. C’est dommage, une option comme dans les jeux Ubisoft n’aurait pas été de trop pour sélectionner la langue audio ainsi que celle des sous-titre. Comme dit dans le test, les fans risquent effectivement d’être dérangés par ce changement !

XB1 Hecate

08 jui 2016 @ 13:59

Dommage en effet... en tous cas, merci pour ta réponse.