Test - Hyper Void

«Hyper burp» , - 0 réaction(s)

Des fois on est Hyper enthousiaste à l’écriture d’un test de jeu. Le jeu nous a tellement Hyper plu, nous a fait Hyper voyager, nous a raconté une Hyper histoire ou nous a seulement proposé une expérience Hyper intense que l’on a Hyper plein de choses en tête à raconter, à faire partager. Hyper Void est un shoot them up, un shoot them up vraiment, mais vraiment Hyper… Void. Et c’est Hyper tout ce que je trouve à dire sur lui dans un premier temps.

Mais n’ai je pas déjà joué à ce jeu dans une vie antérieure ?

Ces phases psychédéliques sont réccurentes dans Hyper Void

Hyper Void est un shoot them up qui vient presque puiser ses références à l’origine du monde vectoriel, vers la nuit des temps du jeu vidéo, chez un ancêtre mythique de l’arcade connu sous le nom de Tempest. Vous vous souvenez ? Surement pas pour certains d’entre vous car il faut prendre sa De Lorean et remonter au début des années 80 pour jouer à ce jeu d’Atari où, autour d’une structure vectorielle, on devait manier un vaisseau pour éradiquer les ennemis arrivant de la base. Pour la petite histoire, Tempest était à l’origine censé être un remake 3D de Space Invaders. Depuis l’eau a coulé sous les ponts, Tempest a eu deux suites officielles et deux jeux fortement inspirés de son concept : Space Girafe et le récent TxK sur Vita.

Et là il faut éviter les astéroides !

Hyper Void nous met aux commandes d’un vaisseau spatial lourdement armé, vu de dos, devant faire face à toute une série de vagues ennemies. Que d’originalité me direz vous et c’est ce sentiment de déjà vu qui prédomine jusqu’à ce que l’on sorte notre sac à vomi. On se retrouve en effet très rapidement la tête en bas à naviguer autour du tube qui constitue le niveau, un tube qui se déforme ou même éclate au fil des niveaux et qui peut également prendre des formes assez originales, telles un simple U ou un angle droit, ce qui modifie drastiquement le gameplay. Passé ce petit côté Tempest assez rigolo, il faut avouer que Hyper Void manque cruellement de personnalité. Il a quelque chose de suranné avec son design flashy minimaliste, sa voix off gutturale, sa techno d’ascenseur et ses boules/mines agressives que l’on a l’impression d’avoir déjà croisées dans une centaine de shoot them up. Rien n’y fait : cette impression est tenace, elle colle à la manette et se pose comme un réel frein au plaisir de jeu et à l’envie d’enchaîner les parties encore et encore. Il manque une âme à ce jeu, et ça c’est criant.

Dans l’espace personne ne vous entendtra vomir !

Pourtant Les développeurs ont pourtant fait de réels efforts pour essayer sortir Hyper Void du tout venant. L’arsenal du vaisseau est constitué de trois tirs distincts, un tir nourri, rapide mais peu puissant, un tir lent et puissant et un laser dévastateur. Ces tirs ne sont pas illimités, chaque utilisation puise dans une jauge unique, et lorsque celle-ci arrive à zéro, la capacité de destruction de votre vaisseau est réduite à peau de chagrin. l faudra alors lever le pouce afin d’attendre que la jauge se recharge. Cela induit un aspect tactique appréciable au jeu mais a aussi pour effet d’augmenter drastiquement la difficulté du titre, déjà bien relevée. Afin d’augmenter nos chances de survie, notre vaisseau peut se téléporter très rapidement d’un côté ou de l’autre, et autant dire que l’on en a grandement besoin lors de certains passages bien tendus ou lors des confrontations contre des boss particulièrement coriaces. Malgré cela, et si l’on ne se casse pas les dents sur la difficulté retorse d’Hyper Void le réservant aux surdoués de la manette et aux non épileptiques, le jeu n’arrive jamais à passionner. Il lui manque un petit quelque chose, une aspérité, un cachet qui lui permettrait de captiver le joueur et de le hanter sans cesse même lorsque la manette est posée. Sa musique et son design insipide ne sont pas gommées lors des 29 niveaux d’Hyper Void et du plaisir relatif qu’il arrive à nous procurer avec son animation sans faille, 60 fps, et son gameplay plutôt intéressant.

Bilan

On a aimé :
  • Un gameplay intéressant
  • Une fluidité appréciable
On n’a pas aimé :
  • Aucune personnalité visuelle
  • Une musique et un sound design insipide
  • Une difficulté particulièrement relevée
Hyper pas mémorable

Hyper Void n’est dans le fond pas un mauvais jeu, son gameplay fin et assez riche se dévoile petit à petit au fil des niveaux...si l’on ne se trouve pas totalement désarmé devant la difficulté assez importante du challenge qu’il nous réserve. Il aurait pu être intéressant et même recommandable s’il avait proposé une orientation toute autre au niveau de sa direction artistique. C’est bien simple : tout tombe à plat et on demeure atterré devant le manque cruel d’imagination de son design, de son ambiance sonore et de sa mise en scène. Un échec artistique plus qu’un échec ludique, malheureusement cet écueil le prive d’un attrait certain et surtout de l’envie de s’y plonger sans retenue et d’y revenir avec envie.

Accueil > Tests > Tests Xbox One

Hyper Void

PEGI 7 Violence

Genre : Action

Éditeur : IN|Framez Technology Corp.

Développeur : IN|Framez Technology Corp.

Date de sortie : 06/01/2016

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows