Test - Rise of the Tomb Raider

«L’Aventure» , - 55 réaction(s)

Rise of the Tomb Raider est la suite de l’excellent reboot de Tomb Raider, sorti en 2013 sur Xbox 360 et en 2014 sur Xbox One. C’est donc reparti pour une nouvelle virée de Lara, qui va encore salir son pantalon en pataugeant dans la boue, déchirer ses vêtements en se battant hardiment contre des loups affamés, et bien évidemment se briser un ou deux os pour se montrer à la hauteur de sa poisse habituelle. Quant à nous, joueurs, nous allons à nouveau être les témoins privilégiés de ses mésaventures.

Avec ce nouvel opus, les développeurs de chez Crystal Dynamics ont promis un “Tomb Raider encore plus immersif et visuellement époustouflant jusqu’à vous en faire décrocher la mâchoire”, intégrant des espaces plus ouverts, des combats de guérilla sauvage, des compétences, des armes, des tombeaux remplis de pièges et d’énigmes : tout cela réuni au sein d’un environnement périlleux rempli de bêtes hostiles en tout genre. Alors, le jeu réussit-il à tenir ces promesses et à proposer aux joueurs une aventure aussi haletante que riche en rebondissements avec un gameplay aux petits oignons ? La réponse, maintenant !

Sur les traces de son père

Ça craint ici !

Le joueur débute l’histoire perdu dans les montagnes sibériennes en compagnie de Lara et de son ami Jonah pour une petite partie d’escalade qui, bien évidemment, ne se passe pas comme prévu : les deux comparses se retrouvent en effet séparés par quelques murs de glace que l’on pourra gravir avec l’aide de notre fidèle piolet. Mais la malchance de notre jeune et jolie Lara Croft ne s’arrête pas là : la pauvre est prise dans une avalanche et c’est ici que notre premier flash-back apparaît. Nous voilà en Syrie, sur les traces de la source divine ou artefact... Comme on le devine (et ce n’est pas la première fois qu’un Tomb Raider fait usage de ce système), l’incorporation des flash-back permet à l’histoire de garder un bon rythme en alternant différentes phases de la vie de Lara, qui permettent de développer sa relation avec son père qui sera une des clés de l’histoire. Au final, le scénario se révèle vraiment agréable a suivre, avec une Lara qui suit les traces de son père et un paquet de rebondissements qui permettent à l’histoire de conserver un rythme constant. Les personnages secondaires favorisent eux aussi le scénario en le rendant plus consistant. Ils ont enfin une lueur de conscience et sont un peu plus travaillés que dans le premier épisode, ce qui contribue grandement à la narration et à l’immersion.

La survie à tout prix

AAHHH les joies de la survie dans un monde semi-ouvert (comprendre par là des zones plus ou moins grande à explorer) commencent alors pour notre jeune aventurière. Cela débute par la chasse, avec de nombreux animaux plus ou moins exotiques que l’on peut traquer afin de récolter leurs peaux. Cela permet de réaliser du crafting, avec par exemple des poches de munitions, des sacoches ou des flasques, etc. On aurait toutefois apprécié une gestion nécessaire de la nourriture dans un jeu de survie, car Lara n’utilise toujours pas la faune pour se nourrir. Les différences par rapport au premier opus résident notamment dans les ressources indispensables pour le craft, tout comme les améliorations : on peut en compter dix de plus pour chaque compétence : castagneur, chasseur et survivant.

Chaque zone regorge de choses à voir et à faire, de fresques, reliques et documents : tous ces éléments rendent le jeu encore plus immersif et permettent aussi d’appréhender le contexte historique. Mais n’oublions pas que Lara est une chasseuse de trésors et qu’elle aura besoin d’argent pour poursuivre son périple. Les pièces byzantines qu’on récupère à terre sont la monnaie du jeu et on peut les dépenser dans une « boutique de fortune » pour acheter des armes, des améliorations, des tenues, etc.

Les tombeaux offrent un peu d’exploration

Le jeu vous laisse le choix entre deux approches, notamment pour les combats. Pas de révolution chez Crystal Dynamics, Tomb Raider demeure un jeu d’action/plateforme. On peut donc y aller soit en mode “Rambo” au fusil à pompe, soit en mode furtif à l’aide de notre arc, ce qui rajoute un certain challenge au jeu et augmente d’autant sa durée de vie. Lara dispose de cinq armes : arc, pistolet, fusil à pompe, fusil d’assaut et piolet, avec des variantes spécifiques pour chaque type qui sont déblocables en fouillant un peu partout dans les caisses, les coffres, mais aussi en réalisant des quêtes annexes qui sont au nombre astronomique de neuf. Ces petites missions consisteront simplement à réaliser divers objectifs comme par exemple détruire des tours radios.

En ce qui concerne la partie “exploration”, les grottes et tombeaux sont toujours au rendez-vous et les trésors qu’ils contiennent sont bien utiles. Malheureusement, les équipes de Crystal Dynamics ont dû recruter un groupe de stagiaires pour la réalisation des énigmes puisqu’il n’y a là rien de bien compliqué, surtout si on utilise l’instinct de survie de Lara qui permet de mettre en surbrillance les objets importants ou avec lesquels on peut interagir. Les “différents” pièges durant ces petits casse-tête se comptent sur les doigts d’une main et sont tellement assistés qu’il faut vraiment le vouloir pour se faire avoir.

Une fois la mission accomplie, le joueur pourra dépenser ses crédits durement gagnés dans l’achat de paquets de cartes qui auront plus ou moins d’influence sur le gameplay ou l’apparence du jeu. On peut par exemple jouer avec une Lara qui a une tête énorme ou enflammer ses ennemis avec un simple coup de piolet. Quant au mode multijoueur, il a purement et simplement disparu, laissant place au mode expédition. Hé oui, vous ne pourrez plus marteler la tête d’autres joueurs à coup de pioche... mais juste comparer vos scores.

Dame nature

De justesse !

Crystal Dynamics nous a promis un Tomb Raider encore plus immersif et visuellement époustouflant, et ils ont réussi ! C’est tellement magnifique que j’ai dû ramasser mes yeux plusieurs fois. Les panoramas, ainsi que les effets de lumière sont tous simplement somptueux. On aura ainsi l’occasion de passer d’un environnement forestier sibérien aux déserts arides syriens. Les détails sur le visage ensanglanté de Lara font froid dans le dos et on a presque envie qu’elle reste près du feu de camp qui servira par la même occasion à crafter sont équipement, ainsi qu’à améliorer ses compétences au fil de l’aventure. Les explosions, elles, sont impressionnantes en cinématique ainsi que sur certains éléments du décor comme les barils et les lampes à pétrole. Heureusement, les actions de Lara restent fluides en toutes circonstances, aussi bien lorsqu’elle fait de la tyrolienne que lorsqu’elle escalade des montagnes glacées, ou qu’elle élimine les ennemis furtivement avec son arc ou ses piolets.

Un scénario vraiment sympathique, ..., un paquet de rebondissements, tellement qu’il en est presque impossible de décrocher de l’écran.

Quatre modes de difficulté sont disponibles : Aventurier, Tomb Raider, Pilleur chevronné et Survivant. On pourra cependant pester encore contre une IA faiblarde dans le mode de difficulté normal comme dans la plupart des jeux actuels. Les niveaux de difficulté supérieurs rendent l’expérience du jeu plus intéressante grâce, notamment, aux ennemis qui seront plus coriace à dézinguer. Pour ce qui est de la durée de vie, elle reste la même par rapport à l’opus précédent : environ une douzaine d’heures si on rush un peu sur la campagne et le double pour tout finir. Pour finir sur une note mélodieuse, la bande son nous immerge comme il faut dans cette quête haletante puisqu’il suffit parfois de poser la manette devant un paysage pour se laisser emporter par les musiques qui nous feront voyager dans ces contrées arides et gelées.

Bilan

On a aimé :
  • Rythme haletant
  • Paysage à couper le souffle
  • Plus d’améliorations
On n’a pas aimé :
  • Les énigmes durant les tombeaux sont un peu trop faciles
  • La durée de vie, car on en veut toujours plus
à la recherche du temple perdu

Lara, Lara, Lara, il faudrait créer un hymne en ton nom, tellement tu as réussi à me faire voyager, à me faire vibrer, tout simplement à me faire ressentir des émotions. Tu concilies dans tes veines la force d’un gameplay, la beauté d’un paysage, tout en y incorporant un zeste de narration qui fait de toi une jolie fable contemporaine. Mais comme dans tous bon comte, des problèmes viennent entacher un peu l’histoire, comme par exemple des énigmes un peu trop facile ou des pièges vraiment trop assistés. Rise of the Tomb Raider reste néanmoins un jeu qui s’apprécie sous toutes les coutures, et on peut confirmer que les développeurs ont réussi leur travail en prolongeant les aventures de notre belle Lara Croft.

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Rise of the Tomb Raider

PEGI 0

Genre : Aventure/Plates-Formes

Éditeur : Eidos Interactive

Développeur : Crystal Dynamics

Date de sortie : 10/11/2015

Prévu sur :

Xbox One, PC Windows

55 reactions

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eRiG

10 nov 2015 @ 20:28

J’ai l’impression d’être retourné en cours de philo :’-)) Peu m’importe les notes, seul compte l’émotion que me fait ressentir tel ou tel jeu ! Une critique de jeu, c’est comme avoir l’avis d’un pote sur ton ex : tu l’écoute avec politesse et tu apprécie sa franchise mais au fond de toi tu t’en fous royalement :’-)):’-))

Jarel

10 nov 2015 @ 20:34

Difficile de faire une critique et de donner en même temps son avis sur l’art. Par définition l’art ne peut avoir un seul jugement, A partir de là donner son avis en tant que critique importe peu.

Une critique EST un avis.

Et ce que tu dis est très juste, d’où l’absence de neutralité intrinsèque de l’avis, de la critique, du test. ;^)

Super on est tombé d’accord ! Joie !

Titicrow

10 nov 2015 @ 20:46

Une critique EST un avis.

J’’ai pas dis le contraire, juste que cet avis doit être le plus neutre possible :)

J’ai l’impression d’être retourné en cours de philo.

ba quoi sbien la philo ^^

Mr Moot

10 nov 2015 @ 21:09

Je rejoins Titicrow, notamment son dernier com. Un critique se doit de tendre au maximum à l’objectivité, éliminer le plus de biais possible, et ne pas hésiter à donner des clés de lecture. Parce qu’on n’a pas tous les mêmes sensibilités, et qu’un test sert quand même à nous aider à faire notre choix.

C’est pas un exercice facile, et mettre une note n’y aide pas. Quand bien même on se veut ultra objectif dans les points positifs et négatifs, la note finale ne rime à rien car tellement subjectif. Et malheureusement c’est tout ce que retient la majorité. Le summum reste metacritique, qui vient compiler des notes se basant sur des échelles différentes, du grand n’importe quoi.

Pour le débat GK, c’est trop vaste pour l’aborder ici je pense.

Jarel

10 nov 2015 @ 21:16

J’’ai pas dis le contraire, juste que cet avis doit être le plus neutre possible :)

Sauf que l’avis ne peut jamais être neutre, ni même se rapprocher de la neutralité. Pour réellement savoir le potentiel de l’avis donné il faudrait à chaque fois connaitre le passif du joueur dans le genre ou le thème du jeu abordé pour connaitre sa réelle expertise et quand bien même on connaissait ce passif, des éléments beaucoup plus intimes liés à sa vie et sa personnalité interfèrent toujours dans sa façon d’écrire ou de ressentir l’oeuvre artistique/ludique qu’il découvre et sur laquelle il donne son avis.

Personnellement j’adore lire des tests différents aux avis tranchés, par contre la note perverti énormémment le système dans le sens ou la plupart du temps elle prend totalement le pas sur le fond même de l’avis donné et beaucoup de personnes se focalisent dessus sans prendre le recul nécessaire ou prendre le temps de lire la critique et même plusieurs de façon à construire un aperçu global de ce que peut être le jeu/film/album pour eux.

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eRiG

10 nov 2015 @ 21:24

@number one un peu d’humour ne fait pas de mal ;-)

jmabate

10 nov 2015 @ 22:10

moi, les notes ne me dérange pas ! en réalité et dans la majorité des cas, il y beaucoup de jeux entre 5 et 7 et peut sont entre 8 et 10 :’-))

un jeux noté 5 peut être noté 7 voir 8 par une autre personne ;-) c’est comme une personne qui adore Halo et une personne qui déteste ! un avis neutre ne sert à rien ! le jeux est « beau »...rien que cela n’engage que moi :-)) et n’est pas forcément juste et neutre ! mais l’indulgence peut être considéré comme neutre...« il n’est pas si mal » :’-))

Titicrow

10 nov 2015 @ 22:15

@Jared bis repetita :) Comme tu le dis toi même la neutralité totale n’existe pas, l’art a cette chose merveilleuse de procurer des émotions différentes selon les personnes. Donc comme le dit mr moot et moi il faut être au maximum neutre parce que l’avis personnel d’un testeur ne sera pas le même pour une personne lambda. Tu le dis toi-même : les émotions procurées seront différentes selon les personnes, Ne penses-tu pas qu’il est donc préférable de laisser de côté le plus possible son ressenti pour ne pas tromper le lecteur ?

jmabate

10 nov 2015 @ 22:27

@ titi : « Ne penses-tu pas qu’il est donc préférable de laisser de côté le plus possible son ressenti pour ne pas tromper le lecteur ? » dans ces cas là tu ne fais pas testeur ! même un test neutre peut être mal interprété et un testeur est aussi une personne lambda !

bref c’est mon avis et il n’engage que moi ! il y aura forcément des personnes qui partagerons le même, mais en aucun cas ne peut être considéré comme L’AVIS.

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gkeli

10 nov 2015 @ 22:42

salut a tous tomb raider ne sort que le 13 normalement, mais le mien marche déja..chez quelqu’un aussi c’est le cas ?