Décidément, les portages de jeux mobiles sur Xbox One n’en finissent plus d’arriver avec du bon jeu, du moins bon jeu, mais aussi de bons portages, et des portages bien moins honorables. Aujourd’hui, nous allons rapidement nous pencher sur le cas de Leo’s Fortune, un petit jeu de plateformes qui a fait son chemin sur les marchés Apple et Android et qui va ce coup-ci devoir passer la frontière de la manette.
Des poils partout !
Léo est une boule de poils. Littéralement. Ne me demandez pas ce que c’est comme créature, je ne serai même pas capable de vous confirmer si cette chose a des pattes ! Léo est donc une boule de poils ingénieur à l’impressionnante moustache et qui a fait fortune grâce à ses inventions. Mais voilà, tout son or a disparu et le seul indice pour retrouver la piste du voleur est de suivre les pièces de son butin qu’il a semées en chemin. C’est donc sur 20 niveaux de plateformes que Léo va “glisser”, sauter, gonfler pour atteindre l’objet de son désir. Ces actions, bien que restreintes, permettront de nombreuses possibilités de gameplay, mais aussi de débloquer des mécanismes sous forme d’énigmes terrestres, aquatiques ou aériennes.
Malheureusement, là où avec le doigt, tout obéissait au doigt - normal- et à l’oeil, le portage à la manette laisse un peu à désirer, surtout lorsque Léo grimpe des surfaces peu horizontales, résultant dans de nombreux essais pour arriver à passer certains endroits et se faire au système d’angle à prendre avec le joystick. Cependant, même cet obstacle ne prolonge pas de beaucoup la durée de vie rikiki du titre, moins de 4 heures pour boucler le tout. Bien que proposant de la rejouabilité en faisant remplir des conditions secondaires pour chacun des niveaux, ou encore un mode survie qui n’offre qu’une vie pour aller jusqu’au bout, le titre reste court et très facile. Seul les deux derniers niveaux ont une difficulté honorable. Et encore !
Ce qui est néanmoins déterminant dans l’intérêt envers Léo’s Fortune, c’est son ambiance champêtre soulignée par un design ainsi que des décors chatoyants et colorés. La musique, discrète, souligne parfaitement cet aspect serein et les dialogues, bien que disparates dans l’aventure, sont de bonne facture. Le tout forme une sorte de petit jeu attachant qui ne comblera malheureusement même pas une après-midi entière.