Test - Tachyon Project

«C’est la révolte des machines ! C’est Skynet !» , - 0 réaction(s)

Que ceux qui se souviennent de Geometry Wars lèvent la main ! Bon, j’imagine que vous êtes quand même un certain nombre à vous rappeler du dual stick shooter de Bizarre Creations. Avec Tachyon Project, difficile de ne pas penser à son illustre et géométrique aîné tant les ressemblances semblent flagrantes. Alors tenons-nous là un clone parfait ou juste une pâle copie ?

Il est pas beau mon vaisseau ?

Je crois que c’est le moment de lâcher une bombe

Sur le papier, Tachyon Project nage en eaux connues : vous contrôlez un vaisseau dans une arène et vous devez survivre aux vagues ennemies en leur tirant dessus avec le stick droit pour faire feu dans la direction voulue et le gauche servant à diriger votre vaisseau. Le principe se veut on ne peut plus simple. En revanche, vous pouvez équiper votre vaisseau de différentes armes (canon classique, fusil à pompe, laser, lance-missiles et ainsi de suite), de capacités secondaires (bombes, pouvoir givrant, tourelle automatique pour ne citer qu’eux) ainsi que de bonus vous permettant, par exemple, de partir avec plus de vie ou d’augmenter vos dégâts. La personnalisation du vaisseau laisse entrevoir une certaine profondeur de jeu avec différentes approches possibles pour affronter vos différents ennemis.

Même les trous noirs ont été repris de Geometry Wars

Les ennemis sont divisés en 4 grandes catégories parmi lesquelles ceux que j’appellerai les “soldats” (des adversaires classiques cherchant à vous tuer), les constructeurs permettant de créer d’autres soldats, les mines et les radars. Chaque classe est, bien entendu, représentée par plusieurs sous-genres d’ennemis faisant monter le total à une trentaine de types d’opposants différents. Il y a de quoi faire donc.

Dans toutes les classes que je vous ai citées, une sort du lot pour apporter une brique de gameplay supplémentaire. Il s’agit bien entendu des radars. Ceux-ci, comme leur nom le suggère, vous détectent et transmettent votre position à tout les ennemis présents. Si ces derniers ne vous voient pas c’est parce qu’à certains moments du jeu, vous aurez la possibilité de vous fondre dans l’ombre et d’échapper à la vigilance des vaisseaux adverses soit pour vous reposer quelques secondes ou prendre le troupeau à revers.

Fear of the dark...

En mode Stealth, mieux vaut se faire oublier quelques secondes en cas de coup dur

Attention cependant à ne pas rester trop longtemps camouflé, car le temps restant fait aussi office de barre de vie. Le seul moyen de repousser la mort étant de tuer vos assaillants. Il s’agit donc ici de trouver le bon équilibre entre furtivité et carnage. De plus, les capacités spéciales du vaisseau utilisent 5 secondes (rien que ça !) de votre vie à l’utilisation. Si le temps de recharge de ces dernières est court, il vous faudra tout de même les utiliser avec parcimonie au risque de se retrouver pris du sommeil des morts.

Avant d’attaquer la partie artistique, il est nécessaire de faire un point sur le synopsis du jeu car, oui, il y a un mode histoire de 10 niveaux de 6 vagues chacun ; le tout prenant une petite poignée d’heures pour en venir à bout. Dans Tachyon Project, nous incarnons un programme informatique infiltrant les serveurs de divers organismes fédéraux tout en se battant contre leurs protections autonomes. C’est donc dans ce contexte de cyber-guerre que se pose le jeu, ce qui explique sans doute que le bord des arènes arrivent tout droit d’un circuit imprimé venu de Tron. Quant au visuel des différents belligérants, leur design simpliste, même si un peu plus travaillé, s’inspire clairement de Geometry Wars.

Certains boss demande une précision assez folle, ou juste de l’archarnement...

Si le tout n’est pas visuellement désagréable, il est dommage qu’il reste aussi convenu et peu inspiré. Une prise de risque graphique aurait été bien plus valorisante pour le jeu afin de se donner une véritable personnalité. À moins que le rapprochement avec son aîné soit volontaire afin d’attirer les joueurs nostalgiques. Si tel est le cas, le pari est à demi réussi : certes les joueurs auront été attirés mais qui sait s’il resteront sur le jeu ?

Car le problème de Tachyon Project, aussi fun soit-il, est bien l’intérêt sur la durée. En effet, une fois la campagne terminée, il reste les modes arcade pour faire parler la poudre. Aux nombres de trois, on a droit au mode “Endless”, “Stealth” et “Limited Time”. L’initiative est bonne, vraiment, mais l’absence de classement local et entre amis gâche tout. Qu’est-ce que cela peut bien me faire d’être intercalé entre un mexicain que je n’ai jamais vu et un suédois au nom imprononçable ?

Bilan

On a aimé :
  • Simple et efficace
  • Le système de camouflage
On n’a pas aimé :
  • Pas de classement local ni entre amis
  • Quelques ralentissements
  • Manque cruellement de personnalité
Avec les encouragements de l’équipe pédagogique

Bourré de bonnes idées et voulant faire évoluer la formule, Tachyon Project stagne finalement là où ses prédécesseurs s’étaient arrêtés. Si la mécanique de camouflage et la personnalisation du vaisseau donne une autre dimension au jeu, son classicisme visuel et son absence de leaderboard local et entre amis le renvoie à ses propres limites. Un pas en avant pour un autre en arrière en somme...

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Tachyon Project

PEGI 0

Genre : Action

Editeur : Eclipse Games

Développeur : Eclipse Games

Date de sortie : 15/07/2015

Prévu sur :

Xbox One