Je suis ton toi du futur. C’est horrible ! Je n’ai même pas la chance d’avoir une barre d’Ovomaltine avec moi, cela m’aurait au moins laissé 8 secondes pour t’introduire No Time to Explain sur Xbox One. Mais tout comme dans le jeu, je n’ai absolument pas le temps d’expliquer quoi que ce soaaaaaaaaaah !
Time to Kill
- Le fameux carbe déclencheur des hostilités
Dans No Time to explain, vous vous retrouvez dans un jeu au style dessin très simpliste, face à votre version du futur qui se fait immédiatement attraper par les pinces d’un crabe alien robotisé géant, laissant derrière lui son canon d’énergie. Armé de ce dernier, la poursuite de cette menace commence. Mais le canon ne servira pas à détruire des ennemis, ou si peu, puisque même si quelques boss sont présents ou que le jeu propose une phase de shoot them up, le jeu est avant tout orienté plateformes pour lesquelles le canon servira d’outil de progression pour atteindre de nouveaux lieux. Et de temps en temps, vous vous retrouverez à contrôler entre autres une autre version de vous-même, un clone raté, un vous d’une autre dimension qui auront une arme différente, et donc un système de déplacement différent. Le canon d’énergie, équipement que vous utiliserez le plus souvent, servira à vous élever dans les airs en se servant de la propulsion, mais ne vous attendez pas à ce que ça soit facile ! Les niveaux, très courts mais nombreux, seront sous forme de casse-têtes qu’il faudra résoudre pour avancer grâce à l’outil à disposition.
- Prisonnier dans une camisole, un pouvoir télékinétique apparaîtra chez un de vos clones.
Une autre de vos versions possèdera une sorte de fusil à pompe qui vous projettera en arrière tellement sa puissance est forte. No Time to Explain ne cesse de surprendre et de se renouveler durant les 3 heures et quelques qu’il dure. Mais comptez un peu plus de 4 heures, puisque le titre tire parti du die die die die die die die die die die and if you’re not green of anger, retry. Autrement dit : vous allez crevez très souvent, de la précision et de l’agilité étant demandés pour avancer. Malheureusement, la précision n’est pas trop de mise. Si les missions principales sont plutôt appropriées pour les joysticks (on vise la direction de tir avec le droit), les missions bonus créées pour la version PC par sa communauté et choisies dans cette édition consoles ne le sont pas forcément : la souris étant plus précise et réactive pour surmonter le sadisme des créateurs des niveaux qui ont été sélectionnés.
Back to the Future
- En étant gros, vous pourrez dévaler les pentes en roulant.
La partie technique n’est pas très flatteuse, No Time to Explain ressemblant plus à un jeu en Flash qu’à un titre développé pour consoles. Certes, ça bouge bien, mais le contraire aurait été étonnant. Quelques soucis de hitbox se font tout de même ressentir, ce qui vous envoie généralement à la mort. Heureusement que votre fragilité se compense par des vies illimitées (sauf contre les boss). Cependant, la difficulté - parfois agaçante - sert fortement à la folie du jeu et on se prend à tenter des choses un peu kamikazes juste pour voir. Ça part en couille sans arrêt et le délire est présent en permanence, donnant ainsi un moteur de motivation pour faire avancer le joueur sans s’arrêter.
- Il faudra parfois pour avancer, avoir littéralement le feu aux fesses.
La prise en main est simple, mais le level design diabolique fera travailler vos méninges pour passer un obstacle avant d’être téléporté dans le court niveau suivant qui vous proposera un challenge un peu plus ardu. Les niveaux de No Time to Explain sont nombreux et ingénieux, mais leur petitesse fait que le titre peut se boucler en moins de 4 heures. La seule chose qui pourrait vous encourager à les refaire, serait pour collecter les tous les chapeaux du jeu. Mais ces derniers n’étant que des modifications esthétiques, l’intérêt de tous les collectionner n’est pas des plus essentiels.
