Playground Games a sorti ce 16 décembre le 1er DLC de Forza Horizon 2 avec un réel contenu, autre que quelques voitures, le dénommé Storm Island. Ce dernier, comme son nom l’indique, se situe sur une île qui offre des courses sous un climat hostile. Vendu au prix de 20 €, ou 10 pour ceux qui ont pris le pass VIP, il faut que le jeu en vaille le cylindre pour convaincre. Partons découvrir ce qui se cache sous cet avis de tempête.
Attention, ça va secouer !
Contrairement à une idée reçue, il ne fait pas toujours beau et grand soleil dans le sud. D’ailleurs, ces 3 dernières années, le sud-est de la France a subit de grandes et fortes périodes de pluie accompagnées d’inondations et de tempêtes impressionnantes. Rien d’étonnant donc à ce que ce 1er DLC de Forza Horizon 2 se joue, en partie, sous une pluie diluvienne à ne pas sortir un chien dehors. D’ailleurs, ici ce ne sont pas des chiens que l’on met dehors, mais 6 nouveaux véhicules off-road (les autres aussi ont le droit de jouer hein), dans un environnement varié situé au large des côtes italiennes.
C’est en se rendant au port de Nice que l’on embarque sur un bateau pour l’île d’Isola Della Tempesta. Ici peu de bitume, surtout des routes escarpées faites spécialement pour les véhicules tout terrain. Le système de jeu est similaire à celui de Forza Horizon 2, à part que les championnats aux nombres de 6 sont appelés Tiers. Ils sont composés de 4 épreuves, elles-mêmes contenant plusieurs courses, et se terminent par le Gauntlet. Cette dernière course se joue de nuit, sous une tempête tropicale où il est bien difficile de distinguer la route à suivre tant le temps est mauvais.
On a droit ici à une météo changeante, passant du grand soleil, au brouillard et à la pluie torrentielle. Les décors sont très joliment reproduits, avec aussi bien des sapins que des palmiers selon l’endroit où l’on se trouve sur l’île. L’inclinaison prise des arbres à cause du vent est très bien réalisée. Les différents types d’adhérence (bitume, terre, cailloux) se ressentent vraiment et influent sur la conduite de nos véhicules. L’île est vallonnée et que ce soit un beau soleil, un léger crachin, ou une pluie diluvienne, le tout est fort agréable à l’oeil. Heureusement que les voitures off road sont accrocheuses, parce que tenter les courses avec un véhicule classique équipé en pneu route est ici une véritable gageure. D’ailleurs, pour pouvoir profiter de toutes les voitures du jeu sur ces routes, de nouveaux réglages font leur apparition : améliorations des suspensions, des gommes et de la transmissions. Chacun est visible dans les pièces du garage dans un onglet au nom du DLC. Une fois installés sur n’importe quel véhicule ce dernier peut partir en ballade ou en course, tout en glisse et surtout sans aucun souci.
Des courses, mais pas que
Hormis les championnats, on trouve également des épreuves de défis, en solo et en coop, des panneaux à détruire pour obtenir des remises d’amélioration dans le garage, une voiture de grange cachée et uniquement 50 routes à découvrir. En effet, le point noir de ce DLC est la taille de sa carte. Les 50 routes sont très rapidement parcourues et il faut très peu de temps pour faire le tour de l’île. Ce qui a également pour effet au fur et à mesure des courses de donner rapidement l’impression de passer au même endroit. Non pas que ce soit très grave en soi car les épreuves ont des circuits différents, et même si on reconnaît une portion de circuit, ils restent tous différents.
Le multi fonctionne de la même manière que lorsqu’on se trouve sur le contient, avec les mêmes épreuves au choix et le championnat. On retrouve aussi quelques défis coop. La plus-value, durée-de-vie-euro (à 20 € le DLC on est bien obligé d’en parler) reste donc très bonne, au vu de tout ce qui est proposé, malgré la taille de la carte. Seuls de rares bugs (comme être renvoyé sur le continent quand on veut juste retourner au solo de l’île), entre le DLC et le jeu original peuvent venir interférer sporadiquement.