Test - The Crew

«Patch ton Crew» , - 16 réaction(s)

Vous êtes fan de courses automobiles, vous adorez les jeux vidéo, vous possédez une ou plusieurs consoles ? Alors vous vous devez d’avoir The Crew ! C’est LE jeu de noël, l’incontournable, le magnifique, le grand MMO du jeu de caisses, sur la carte la plus grande jamais créée pour un jeu de voitures : les USA ! Avec The Crew, ne roulez plus jamais seul !... Ceci aurait pu être le message publicitaire d’Ubisoft, pour la sortie de leur jeu de caisses développé par Ivory Tower. Le truc c’est que souvent les messages et vidéos publicitaires sont trompeurs, alors partons ensemble découvrir ce qui nous attend vraiment sur les routes US.

Faites chauffer les moteurs

Une arrivée triomphante

Dans The Crew, on incarne Alex dont le frère Dayton est le dirigeant du 5-10 (prononcé Five Ten) Moteur Club, présent dans tous les USA. Un soir, alors que Dayton a rendez-vous avec un membre d’un autre Club, celui-ci est assassiné sous nos yeux. Pour couronner le tout, on est accusé du meurtre et on finit en prison. Cinq ans plus tard, l’agent Zoé du FBI, nous propose un marché : retrouver la liberté si on l’aide à coincer l’agent corrompu Coburn qui nous a envoyé en taule, ainsi que Shiv, le tueur de notre frère. D’accord, ce n’est pas le scénario le plus travaillé que l’on ait eu dans un jeu, mais il a le mérite d’exister.

Il y a moins d’une quarantaine de voitures disponibles dans le jeu.

En effet, c’est ce scénario, d’une quinzaines d’heures (si on ne se concentre que sur ça), qui va mettre en place le fonctionnement du jeu. Car pour atteindre Shiv, il va falloir se faire connaître des nouveaux membres du 5-10 répartis en 5 régions sur tous les US. Les missions sont proposées sous forme d’objectifs à terminer pour obtenir son tatouage et monter dans la hiérarchie. Que ce soit pour les missions de scénario ou les épreuves qui parsèment la carte des États-Unis, dès lors que l’on réussit l’épreuve, on gagne des pièces que l’on peut installer directement sur son véhicule pour l’améliorer, à moins que l’on ne décide de l’envoyer à son QG pour s’en servir sur une autre voiture. Nos caisses sont divisées en 6 catégories : Full Stock pour la caisse qui sort du garage, Street avec quelques modifs pour la route, Dirt pour le off-road et la route, Performance, pour la vitesse sur bitume, Raid pour le pur off-road et Circuit, même si ces dernières peuvent aller également sur l’asphalte. Par contre, il y a moins d’une quarantaine de voitures disponibles dans le jeu, hors dlc. Ça fait très peu pour un jeu dont le centre d’intérêt principal est de rouler. Pourtant, avec 70 missions, 500 challenges, 5 voitures cachées et environ 250 points d’intérêt à trouver, on va en bouffer du kilomètre.

Le choix des améliorations

Il est possible de recommencer les courses autant de fois qu’on le souhaite, ce qui permet d’augmenter ses crédits ainsi que l’XP qui fait monter le niveau de notre personnage. Cela sert aussi à éviter de passer par la case micro paiement pour obtenir toutes les pièces mécaniques, à moins d’être extrêmement pressé et d’avoir de l’argent à perdre. De plus, si on gagne des pièces que l’on possède déjà, on les transforme en Bucks qui servent également de monnaie. Pour finir, on gagne un point de capacité à chaque niveau passé. C’est au QG que l‘on exploite ces points, en choisissant ce que l’on souhaite améliorer. Par exemple, augmenter le bonus coops (Bucks et XP) dans les missions, ou encore réduire le prix de toutes les pièces street.

Eh ! Toretto, passe moi la clé de 12

Les photos sont vraiment plus jolies que la réalité !

Bien que le nombre de véhicules dispo dans le jeu ne soit pas très élevé, il n’en reste pas moins qu’ils sont tous modifiables. Le garage de notre QG va donc être un passage fréquent afin de transformer nos caisses en bêtes de courses selon l’endroit où on veut les faire tourner. On va pouvoir changer les peintures, gonfler le moteur, changer les pare-chocs, ou même augmenter la puissance des freins. Ensuite, on peut se rendre à une course dont le départ ressemble parfois à une concentration de tuning avec de la musique pleine de basses qui font mal à ta tête. Manque la voix de Toretto et on est dans un opus de Fast & Furious. La conduite de nos bagnoles est modifiable dans les options. On peut presque dire “heureusement”, vu qu’au départ ça ne ressemble pas à grand-chose, tant la tenue de route est assez irréelle tout comme la gestion des collisions, même pour un jeu arcade. Il est donc possible de passer en mode manuel, en version sport ou hardcore. Ça modifie quelque peu la conduite, sans toutefois la rendre vraiment précise même si on finit par s’y habituer.

Il y a des défis partout sur la carte : par exemple faire le plus long saut, franchir des portes dans un temps imparti, ou encore rouler le plus vite possible tout en restant sur la route. C’est bien beau, mais tous ces défis sont courts et ne servent que de scoring, contrairement aux missions qui sont jouables en solo ou en coop. Ils deviennent donc rapidement très répétitifs et n’apportent que l’intérêt de gagner des améliorations pour ses véhicules, si on ne les possède pas déjà, ou de l’argent selon son classement. Les classes de véhicules se débloquent par niveau. Arrivé au 10e on a le droit d’acheter une classe Dirt, tandis que le 40e permettra d’accéder aux derniers modèles, ceux pour les circuits. C’est également quand on récupère sa première classe Dirt que l’on peut enfin choisir sa faction et faire les missions afférentes. En tout il y a 5 factions, dont seuls les loups et les aigles sont disponibles aux début, avec des missions qui durent de 10 minutes à plus d’une heure. Enfin quand ça fonctionne, car tout comme les séries JcJ qui nous envoient dans un salon à 4 ou 8 joueurs max pour faire des courses, en général ça fonctionne très mal et on peut attendre de longues minutes avant d’accéder au dit salon.

Enfin, pour nous aider à tout moment, une appli Wiki dans le jeu nous renseigne sur ce qu’il faut faire dans chaque épreuve. Elle permet également d’avoir un accès rapide à son garage pour changer de véhicule et elle donne, en outre, aussi accès à la map ou aux radios. D’ailleurs, une appli pour tablettes et smartphones devait sortir en même temps que le jeu ; pour l’instant aucune nouvelle. De toute façon, pas sûr quelle fonctionne correctement vu le nombre de bugs présents dans le jeu.

Le coeur du jeu

C’est marrant, sur les photos on ne voit pas l’aliasing...

Ubisoft a absolument tenu à faire de The Crew un jeu connecté en permanence, en arguant que cela devait donner aux joueurs la possibilité de ne jamais être seul. Oui, enfin ça c’est sur le papier. Quand on est sur la carte principale, celle où normalement on devrait voir plein d’icônes de joueurs qui la remplissent, on est ravi si on en voit un tant c’est buggé à l’heure actuelle. On devrait pouvoir (un jour) retrouver un pote qui joue pour le rejoindre et aller rouler avec lui. Sauf si on continue d’avoir autant de coupures réseaux et d’être renvoyé à l’accueil. En fait, le lancement de The Crew n’est pas très loin de celui de Test Drive Unlimited 2 qui, alors édité chez Atari, était arrivé sur les consoles avec une jolie ribambelle de bugs et même l’impossibilité d’accéder au jeu les premiers jours. Je vous aurais bien parlé des “Challenge hors ligne” de The Crew, qui portent un nom bien étrange pour un jeu avec connexion obligatoire, mais je ne peux pas car ils ne fonctionnent pas. Par contre, on a droit à de la pub pour le season pass. En même temps, ce n’est pas comme si les joueurs attendaient que les développeurs sortent un jeu qui fonctionne correctement le jour de sa sortie. Ils préfèrent sûrement savoir que le studio a pris du temps de travail du jeu pour prévoir un season pass à la sortie de ce dernier…

On regrette que l’aliasing soit omniprésent.

Côté environnement, bien qu’il soit relativement agréable à regarder, tout comme il est amusant de voir les piétons et animaux croiser notre route, on regrette que l’aliasing soit omniprésent, de manière beaucoup trop prononcée, surtout pour une console de nouvelle génération. On a en plus droit à quelques bugs assez dégueulasses, genre la collision avec une voiture IA qui traverse notre véhicule, ou encore les animaux qui disparaissent de l’écran si on passe trop près (Triangle des Bermudes ?). Le tout accompagné d’un clipping qui pique souvent les yeux. A l’heure où un jeu nommé Forza Horizon 2 vient de sortir, avec une carte relativement grande, la possibilité d’aller partout et des décors superbes, on est en droit de se demander ce qui est passé par la tête d’Ubisoft pour sortir un jeu dans cet état. Néanmoins, pour prouver qu’Ivory Tower va au charbon, on peut noter qu’une partie des bugs rencontrés jusqu’à hier ont été corrigés. Par exemple, les stats sont de nouveaux disponibles, sans être remises à zéro une fois quitté le jeu. Toutefois, pour l’instant elles ne sont pas toutes revenues. On est content qu’Ubisoft ait annoncé aux joueurs qu’il y aurait beaucoup moins de problèmes au lancement de The Crew qu’avec Assassin’s Creed Unity. Là tout de suite, c’est pas flagrant.

Bilan

On a aimé :
  • La taille de la carte
  • Le tuning des voitures
  • Le nombre de missions et défis
On n’a pas aimé :
  • Le petit nombre de véhicules disponibles
  • Les bugs
  • Les coupures réseaux
  • Des défis trop répétitifs
  • La conduite assez étrange
Accouchement dans la douleur

Soyons clair, The Crew donne vraiment l’impression que soit les développeurs n’ont pas eu les moyens nécessaires pour faire le jeu qu’ils souhaitaient, soit ils ne se sont pas donnés les moyens d’y arriver. Dans tous les cas, le constat est là. Le jeu est déserté par les joueurs seulement une semaine après sa sortie, tant ils en ont eu marre de se retrouver avec des stats à zéro ou de ne pas réussir à se connecter avec des potes pour jouer. Un monde, pour un jeu qui se veut à connexion obligatoire ! Qui plus est, même si The Crew est un jeu arcade, la conduite reste tout de même assez étrange, bien que l’on finisse par s’y faire. Mais, heureusement le jeu a aussi de bonnes idées, on a droit à un scénario pour le solo, qui donne lieu à des missions diverses et variées que l’on peut faire seul ou en coop, sur une carte gigantesque qui représente la totalité des États-Unis. Les courses et différentes épreuves à effectuer avec ses amis ou des inconnus sont d’une extrême facilité à lancer, du moins quand ça fonctionne. Cela dit, je vais faire comme la plupart de mes camarades, je vais retourner sur Forza Horizon 2 en attendant que le jeu tourne vraiment correctement.

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The Crew

PEGI 0

Genre : Courses

Editeur : Ubisoft

Développeur : Ivory Tower

Date de sortie : 02/12/2014

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

16 reactions

Mr Moot

11 déc 2014 @ 21:43

PaT Chevaliers et c’est vraiment dommage, cette année ils proposent des trucs, en comptant le prochain the division, c’est les seuls à balancer autant de nouvelles IP, c’est dommage qu’ils ne se donnent pas mes moyens sortir un produit propre.

Rien à voir, mais le 21 Janvier, Philou sera présent pour la présentation de Windows 10.

Heisenberg

11 déc 2014 @ 22:37

J’ai beaucoup aimé Watch Dogs !

Kris-K

11 déc 2014 @ 22:50

Merci d’être passé Muse2003 c’est bien sympa ;-)

Mr Moot

12 déc 2014 @ 06:06

J’ai beaucoup aimé Watch Dogs !

C’était une réussite ! Unity c’est dommage qu’ils aient pas attendu genre un mois de plus, parce que c’est aussi un bon jeu, enfin je trouve.

Muse2003

12 déc 2014 @ 20:54

Kris-K : j’avais vu ton commentaire sur les premiers tests apparus pour le jeu donc je me suis dis pourquoi pas me faire un avis et voir comment ça joue donc merci à toi ! Dommage que le jeu me plaise pas mais au moins je me suis fais une vraie idée du gameplay grâce à toi :)

Kris-K

13 déc 2014 @ 16:40

Pas de soucis passes quand tu veux ;-)

On sera sur le nouveau lara croft ce soir .

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