Sixty Second Shooter Prime est la création de Jamie Fristom, développeur de Spider-Man 2, Schizoid et Energy Hook. C’est, accompagné de ses camarades du studios Happion Laboratories, qu’il nous offre le 1er shoot’em up arcade en 3D pour la Xbox One, un style de jeu un peu mis de côté ses dernières années sur nos consoles. Voyons ensemble si cette nouvelle création pour la next-gen est une réussite.
Un shoot’em up old school en 3D
Dans le jeu, le joueur contrôle un vaisseau représenté par un triangle en 3D. Avec le stick gauche on le dirige, et le droit sert à tirer afin de détruire des ennemis de toute sorte, en forme cubiques ou spirales, qui nous attaquent. Le tout se passe sur un plan à plat en forme de rectangle qui délimite l’espace de jeu. Dans cette ère, on trouve des portes que l’on doit franchir pour avancer dans les niveaux. Dans le mode classique, on a juste une minute avec une seule vie pour aller le plus loin possible. Dans les faits ça parait simple, mais dans la pratique, passer les niveaux tout en essayant de vaincre tous les ennemis en évitant leurs projectiles, ce n’est pas si évident.
Il y a tout un tas de bonus disséminés un peu partout grâce auxquels on peut obtenir des missiles supplémentaires, des doubles tirs, ou même devenir invincible durant quelques secondes. Le jeu est très simple dans sa prise en main, mais demande beaucoup de dextérité. Passé le niveau 10, ça se complique beaucoup ; tout va très vite, les ennemis autant que leurs destructions sous forme de petits cubes remplissent vite l’écran. Quand on ajoute à ça, les explosions qui peuvent prendre tout l’écran lorsque l’on arrive à effectuer de longs enchaînements, on a vite fait d’exploser en percutant un ennemi que l’on n’a pas vu.
Simple, efficace, mais léger
Même si le jeu est simple, il n’en est pas moins addictif. On enchaîne les parties les unes derrière les autres sans s’en rendre compte. Que ce soit dans le mode classique ou dans sa version temps infini, où l’on doit récupérer les bonus adéquat pour survivre le plus longtemps possible, on se laisse happer vite par l’ensemble. Lorsque l’on meurt, le seul réflexe est d’appuyer à nouveau sur A pour recommencer de suite.
Par contre, passé un certain laps de temps, on se lasse un peu de l’absence de décor, qui rend tout de même le jeu assez minimaliste. Surtout lorsque l’on compare à ce qui s’est fait il y a 30 ans, avec par exemple Gradius de chez Konami. Cependant, le jeu étant vendu à 4,99€, il est difficile de trop critiquer le côté un peu léger de l’ensemble. Si on le compare à Resogun de la PS4, ce dernier est beaucoup plus recherché, mais 3 fois plus cher. Pour son prix, le jeu est assez fun. Il est également possible de comparer son classement à celui de ses amis, où à ceux des joueurs du monde entier, histoire de montrer à ses potes qu’on n’a pas perdu la main. On pourra tout de même regretter l’absence de multijoueur.