Test - Wolfenstein : The New Order

«Ca va défourailler sévère !» , - 27 réaction(s)

Testé sur Xbox One

Après un Wolfenstein relativement mauvais, sorti en 2009, c’est Bethesda qui devient l’éditeur à la place d’Id Software et les développeurs de Raven Software ont été remplacés par les Suédois de MachineGames. Ce studio de développement a été créé en 2009, avec en grande partie les membres fondateurs de Starbreeze Studios à qui nous devons l’excellent The Darkness 1er du nom. C’est donc au bout de 5 ans que nous découvrons ce nouvel opus venu du grand Nord. Pourvu qu’il ne nous laisse pas de glace comme son prédécesseur.

This is War !

Architecture Allemande !

Nous retrouvons ce bon vieux William B. J. Blaczkowicz en 1946, dans un bombardier en flamme au beau milieu du ciel, en pleine guerre contre les Nazis. C’est ainsi que nous attaquons le 1er des 16 chapitres que contient le jeu. Le premier constat qui sera fait concerne l’aspect graphique. Le jeu tourne dans la résolution la plus élevée, c’est bien foutu, sans aliasing, bien qu’accompagné d’un léger clipping de temps à autre. Par contre, impossible de mettre le jeu en VOST, il faudra donc supporter une synchronisation labiale totalement à côté de la plaque de temps à autre . Dommage, ça fait pas beau. Notre avion finissant par s’écraser sur une base ennemie, nous allons commencer notre nettoyage en mode couloir, mais pas que. Heureusement !

Faut pas passer à ce moment

Ce 1er chapitre sert d’introduction à l’histoire et de tutoriel sur le maniement des armes et les différentes possibilités d’actions à effectuer tout au long du jeu. Nous apprenons ainsi qu’il y aura des trésors, des artbooks, des lettres et des enregistrements à trouver. Nous avons également l’explication pour débloquer les atouts, qui améliorent les capacités de notre personnage. Ces derniers sont répartis en 4 catégories (furtif, tactique, attaque et démolition), comprenant chacune 8 atouts. Par exemple, dans la catégorie “attaque”, en faisant 10 victimes avec 2 armes, nous obtiendrons le “Double rechargement” qui accélère celui-ci lorsque nous sommes doublement armé. Ces augmentations de compétences s’avèreront fort pratique lors de phases de combat ardues. Bien évidemment, plus de compétences sont débloquées, plus notre personnage gagnera en puissance.

Acte 2. Tout est à refaire

Va chercher le nonosse !!

Juin 1959. Les Nazis ont gagné la dernière bataille et ainsi créé un nouvel ordre mondial. Ils ont découvert de nouveaux secrets et le Général Strasse, dit “Le Boucher”, en a profité pour inventer des machines de guerre surpuissantes, telles que les méchas géants en forme de chien. Misère et terreur règnent sur la planète. Un an plus tard, Blaczkowicz sort enfin de la torpeur dans laquelle il avait été plongé quatorze ans plus tôt, lors de son dernier combat. Rage au coeur et gatling sous le bras, il revient à la rescousse pour remettre de l’ordre dans tout ce chaos.

Il n’y a pas de doute, nous sommes dans un FPS bien bourrin

Notre héros va se servir d’un arsenal assez conséquent pour laminer tous les Nazis et leurs maudites créations qu’il va croiser sur sa route. En plus de l’action, il nous sera même possible, si le coeur nous en dit, de rajouter une touche d’infiltration. Nous pourrons tenter des approches furtives pour liquider l’ennemi discrètement, sans obligation de tout faire péter. D’ailleurs, malgré de belles explosions quand elles sont prévues, quasiment aucun des objets du décor n’est destructible. Allez donc essayer de flinguer une tasse à café à coup de fusil mitrailleur, c’est la tasse qui va gagner. Mais à côté de ça, quand nous explosons du Nazi à coup de fusil à pompe, de fusil mitrailleur ou encore de Lazerkraftwerk, ça déchiquette dans tous les sens : les morceaux s’éparpillent de partout. Il n’y a pas de doute, nous sommes dans un FPS bien bourrin. Autre point excellent, obligeant à être attentif lors des passages difficiles, c’est que notre vie ne se régénère pas entièrement toute seule. En effet, elle évolue par paliers de 20 points et pour l’augmenter il faut trouver des médikits disséminés un peu partout, ou cachés dans des caisses en bois destructibles. En même temps, l’IA n’étant pas des plus perspicaces, il n’y aura pas trop de soucis avec notre santé en mode normal.

Par ailleurs, même si nous profitons de touches d’humour, à la Duke, tout au long du jeu, nous pourrons regretter l’orientation que prend le titre à certains moments, glissant sur un terrain miné comme les camps de concentration ou les fours crématoires. Pas certain que ces phases soient nécessaires dans ce type de jeu, même si elles peuvent mettre en exergue l’horreur de la guerre et apporter une certaine profondeur. C’est sûrement pour cela, afin d’apaiser l’atmosphère, que les développeurs ont offert à notre guerrier une histoire d’amour. Après 14 ans, le cerveau dans le pâté, nous pouvons constater que tout fonctionne encore très bien !

Klaus, montez le son mein Lieber

Je sais pas pourquoi, je le sens pas

Il est un point supplémentaire fort appréciable, c’est la musique. Nous aurons droit à des variations de style, allant de morceaux rock accompagnés d’un grand orchestre symphonique, ou encore de la variété allemande. Le tout collant, à chaque fois, parfaitement avec l’ambiance de la scène. De plus, il faudra compter une quinzaine d’heures en difficulté normal, accompagné de ces mélodies, pour venir à bout des diverses tâches à effectuer dans des environnements variés. Qui plus est, dans les options, nous pourrons retrouver toutes nos stats, tous les items trouvés et même écouter les disques ramassés. Il sera également possible, si tous les codes ont été récupérés dans les chapitres, de débloquer des modes spéciaux comme, par exemple, le mode 999, où il faut effectuer le jeu en difficulté UBER, avec 999 points de vie et des munitions illimitées. Juste pour le fun quoi.

Bilan

On a aimé :
  • C’est vraiment fun
  • Les missions et les armes variées
  • L’humour est là
  • L’ambiance musicale générale
On n’a pas aimé :
  • Quelques scènes trop format couloir
  • Une IA un peu trop à l’ouest
  • Les décors peu destructibles
Du fun en barre

Bien que le jeu ne soit pas une claque graphique, il n’en est pas moins beau et réellement amusant. Dans ce Wolfenstein : The New Order, nous prenons plaisir à dézinguer du Nazi, le tout accompagné d’une musique qui se lie bien aux différentes scènes, ce qui n’est pas pour déplaire. Même si certains niveaux font un peu trop couloir, les développeurs ont su mettre assez de diversité dans le jeu pour que nous ne voyions pas le temps passer. L’arsenal à disposition est bien complet, fun et sacrément efficace. C’est un plaisir de constater que cet opus n’a rien à voir avec le précédent et enfin, avec ce Wolfenstein nous prenons vraiment plaisir à jouer. C’est bien là l’essentiel.

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Wolfenstein : The New Order

PEGI 18

Genre : FPS

Editeur : Bethesda

Développeur : MachineGames

Date de sortie : 20/05/2014

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

27 reactions

[-_muerte_-]

29 mai 2014 @ 18:03

Bon TEST, a prendre quand il sera sous la barre des 20€.

Big Mac

29 mai 2014 @ 18:14

@[-_muerte_-] il vaut ses 60-70€, c’est un veritable jeux Solo, genereux, complet (pas emputé par un multijoueur le plaisir de plonger dans un vrai FPS comme on n’en vois plus, pas de visée assisté, une barre de vie, des tresors à trouver, des chemins alternatif. Tout ça qui baigne dans une Direction Artistique au top ! Bref ! Pas parfait mais un très bon jeu !!

TheBitMapBrother

29 mai 2014 @ 18:16

Ce genre de remarque est vraiment désespérant... Wolfenstein vaut mieux que 20€.

Kheldorn

29 mai 2014 @ 18:33

Totalement d’accord avec vous Big Mac et TheBitMapBrother

AceParty

29 mai 2014 @ 19:05

Le jeu m’attire bien mais je ne le prendrais sauf si il est aux alentours de 20 euros ou en jeux offert via le live car c’est typiquement le genre de jeu qui sera offert assez rapidement je pense.

weedasky

29 mai 2014 @ 19:05

Ça demande du jeu solo à tous vas, et quand on t’en propose un bien, il faudrait qu’on te le vende à 20balles, en faite, tu râle juste tous le temps par ce que t’aime ça ! Pathétique....

jmabate

29 mai 2014 @ 19:45

il y a plus raleur que moi ? :-P un très bon wolfenstein, qui reprend l’interet d’un « return to the castle » et montre que les jeux d’il y a 10 ans sont toujours aussi bon !

Zoone-sniper44

29 mai 2014 @ 20:48

Moi qui a joué aux jeux et les recommencer à chaque niveaux de Difficulter et après avoir trouvé tous les trésors ou du moins presque tousse ceux Wolfeinstein sait un jeu qui vaut son prix;-)

[-_muerte_-]

29 mai 2014 @ 22:06

Ce genre de remarque est vraiment désespérant... Wolfenstein vaut mieux que 20€.

Vous me voyez désoler si je trouve que 70€ est trop cher pour un jeux solo (Excellent ou pas). Je regarde sur la durée moi. Pour les jeux solo je les prend toujours dans les 20€ petite exception pour les jeux comme SKYRIM ou j’en suis a plus de 305 h de jeu et toujours pas finie. Et pour les jeux multi comme Battlefield sa ne me dérange pas, vue que je suis sur que 2 ans après toujours en train d’y jouer. Et encore les jeux que j’achète plein pot son rare (1 a 2 par ans)

Et je voie que AceParty et du même avie que moi. Donc STOP les commentaire a la noix.

TheBitMapBrother

29 mai 2014 @ 22:28

Muerte, sinon tu peux acheter des Lego Technic 11-16 ans, c’est carrément imbattable en temps. Skyrim peut s’accrocher.

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