Testé sur Xbox One
Après un Wolfenstein relativement mauvais, sorti en 2009, c’est Bethesda qui devient l’éditeur à la place d’Id Software et les développeurs de Raven Software ont été remplacés par les Suédois de MachineGames. Ce studio de développement a été créé en 2009, avec en grande partie les membres fondateurs de Starbreeze Studios à qui nous devons l’excellent The Darkness 1er du nom. C’est donc au bout de 5 ans que nous découvrons ce nouvel opus venu du grand Nord. Pourvu qu’il ne nous laisse pas de glace comme son prédécesseur.
This is War !
Nous retrouvons ce bon vieux William B. J. Blaczkowicz en 1946, dans un bombardier en flamme au beau milieu du ciel, en pleine guerre contre les Nazis. C’est ainsi que nous attaquons le 1er des 16 chapitres que contient le jeu. Le premier constat qui sera fait concerne l’aspect graphique. Le jeu tourne dans la résolution la plus élevée, c’est bien foutu, sans aliasing, bien qu’accompagné d’un léger clipping de temps à autre. Par contre, impossible de mettre le jeu en VOST, il faudra donc supporter une synchronisation labiale totalement à côté de la plaque de temps à autre . Dommage, ça fait pas beau. Notre avion finissant par s’écraser sur une base ennemie, nous allons commencer notre nettoyage en mode couloir, mais pas que. Heureusement !
Ce 1er chapitre sert d’introduction à l’histoire et de tutoriel sur le maniement des armes et les différentes possibilités d’actions à effectuer tout au long du jeu. Nous apprenons ainsi qu’il y aura des trésors, des artbooks, des lettres et des enregistrements à trouver. Nous avons également l’explication pour débloquer les atouts, qui améliorent les capacités de notre personnage. Ces derniers sont répartis en 4 catégories (furtif, tactique, attaque et démolition), comprenant chacune 8 atouts. Par exemple, dans la catégorie “attaque”, en faisant 10 victimes avec 2 armes, nous obtiendrons le “Double rechargement” qui accélère celui-ci lorsque nous sommes doublement armé. Ces augmentations de compétences s’avèreront fort pratique lors de phases de combat ardues. Bien évidemment, plus de compétences sont débloquées, plus notre personnage gagnera en puissance.
Acte 2. Tout est à refaire
Juin 1959. Les Nazis ont gagné la dernière bataille et ainsi créé un nouvel ordre mondial. Ils ont découvert de nouveaux secrets et le Général Strasse, dit “Le Boucher”, en a profité pour inventer des machines de guerre surpuissantes, telles que les méchas géants en forme de chien. Misère et terreur règnent sur la planète. Un an plus tard, Blaczkowicz sort enfin de la torpeur dans laquelle il avait été plongé quatorze ans plus tôt, lors de son dernier combat. Rage au coeur et gatling sous le bras, il revient à la rescousse pour remettre de l’ordre dans tout ce chaos.
Notre héros va se servir d’un arsenal assez conséquent pour laminer tous les Nazis et leurs maudites créations qu’il va croiser sur sa route. En plus de l’action, il nous sera même possible, si le coeur nous en dit, de rajouter une touche d’infiltration. Nous pourrons tenter des approches furtives pour liquider l’ennemi discrètement, sans obligation de tout faire péter. D’ailleurs, malgré de belles explosions quand elles sont prévues, quasiment aucun des objets du décor n’est destructible. Allez donc essayer de flinguer une tasse à café à coup de fusil mitrailleur, c’est la tasse qui va gagner. Mais à côté de ça, quand nous explosons du Nazi à coup de fusil à pompe, de fusil mitrailleur ou encore de Lazerkraftwerk, ça déchiquette dans tous les sens : les morceaux s’éparpillent de partout. Il n’y a pas de doute, nous sommes dans un FPS bien bourrin. Autre point excellent, obligeant à être attentif lors des passages difficiles, c’est que notre vie ne se régénère pas entièrement toute seule. En effet, elle évolue par paliers de 20 points et pour l’augmenter il faut trouver des médikits disséminés un peu partout, ou cachés dans des caisses en bois destructibles. En même temps, l’IA n’étant pas des plus perspicaces, il n’y aura pas trop de soucis avec notre santé en mode normal.
Par ailleurs, même si nous profitons de touches d’humour, à la Duke, tout au long du jeu, nous pourrons regretter l’orientation que prend le titre à certains moments, glissant sur un terrain miné comme les camps de concentration ou les fours crématoires. Pas certain que ces phases soient nécessaires dans ce type de jeu, même si elles peuvent mettre en exergue l’horreur de la guerre et apporter une certaine profondeur. C’est sûrement pour cela, afin d’apaiser l’atmosphère, que les développeurs ont offert à notre guerrier une histoire d’amour. Après 14 ans, le cerveau dans le pâté, nous pouvons constater que tout fonctionne encore très bien !
Klaus, montez le son mein Lieber
Il est un point supplémentaire fort appréciable, c’est la musique. Nous aurons droit à des variations de style, allant de morceaux rock accompagnés d’un grand orchestre symphonique, ou encore de la variété allemande. Le tout collant, à chaque fois, parfaitement avec l’ambiance de la scène. De plus, il faudra compter une quinzaine d’heures en difficulté normal, accompagné de ces mélodies, pour venir à bout des diverses tâches à effectuer dans des environnements variés. Qui plus est, dans les options, nous pourrons retrouver toutes nos stats, tous les items trouvés et même écouter les disques ramassés. Il sera également possible, si tous les codes ont été récupérés dans les chapitres, de débloquer des modes spéciaux comme, par exemple, le mode 999, où il faut effectuer le jeu en difficulté UBER, avec 999 points de vie et des munitions illimitées. Juste pour le fun quoi.